Thursday, 30 July 2009

libye infirmieres: main de la france au portefeuille?

Liens:
[1] http://www.focus-fen.net/
[2] http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jF4-mNTZd3V0m5wUkbrdu9sZykOQ
[3] http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20071213.OBS0104/infirmieres_bulgares__cecilia_decisive_selon_gueant.html
[4] http://www.lemonde.fr/
[5] http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=8514125
[6] http://www.rue89.com/2007/12/12/le-kadhafi-tour-seme-la-zizanie-a-paris
[7] http://www.rue89.com/2007/08/05/infirmieres-bulgares-kadhafi-a-eu-ce-quil-voulait
[8] http://www.rue89.com/tag/infirmieres-bulgares
[9] http://www.rue89.com/2007/12/12/le-kadhafi-tour-seme-la-zizanie-a-paris
[10] http://www.sueddeutsche.de/politik/466/481932/text/
[11] http://www.liberation.fr/monde/010119139-le-fils-khadafi-revele-les-dessous-de-la-liberation-des-infirmieres-bulgares
[12] http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=8514125

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source: réseau voltaire

http://www.voltairenet.org/article160845.html


Feltman bientôt confirmé, Burns rejoint le Cohen Group



Après des mois d’attente, le Sénat des États-Unis devrait auditionner Jeffrey Fetlman pour confirmer sa nomination comme assistant de la secrétaire d’État pour le Proche-Orient.

Feltman est un diplomate de carrière, proche de Martin Indynk (dont il a été l’assistant à Jérusalem à la fin de l’ère Clinton). Il a été ambassadeur au Liban de 2004 à 2008, y exerçant à partir du retrait syrien une autorité comparable à celle d’un Haut-Commissaire.

Sa nomination a été retardée en raison d’un scandale impliquant Nicholas Burns (photo). Celui-ci avait été chargé de solder le contentieux USA-Libye. Tripoli, qui était entré en conflit avec Washington, avait été accusé mensongèrement d’avoir commandité l’attentat contre la discothèque La Belle à Berlin (1986) et contre le vol PanAm 103 qui explosa au-dessus de Lockerbie (1988). Sur cette base, les États-Unis avaient bombardé le palais de Mouammar Khadafi, puis contraint la Libye à indemniser les familles des victimes du vol PanAm 103. Pour clore l’affaire, la Libye a accusé mensongèrement des infirmières bulgares et un médecin palestinien d’avoir empoisonné des enfants. Leur libération a donné lieu à une indemnisation exactement égale à ce que la Libye avait indument payé pour le vol PanAm 103. Puis, Nicholas Burns a été chargé d’indemniser le bombardement de 1986. Or, l’argent n’était toujours pas arrivé à Tripoli et l’ambassadeur Burns ne semblait pas en mesure d’expliquer ce qu’il en avait fait. Le transfert serait désormais en cours.

Nicholas Burns a annoncé hier soir rejoindre le Cohen Group, la firme créée par William S. Cohen, un ancien parlementaire républicain (dont la ministre française Christine Lagarde était l’attachée parlementaire) devenu secrétaire à la Défense du démocrate Clinton. Il y rejoindra le général Joseph Ralston, ancien commandeur suprême de l’OTAN et administrateur de Lockeed-Martin. Ainsi que Marc Grossman, ancien sous-secrétaire d’État et principal artisan de la mobilisation de l’OTAN contre la Serbie. Et encore Lord George Robertson, ancien ministre britannique de la Défense et ancien secrétaire général de l’OTAN. Le Cohen Group propose à ses clients —quelques sociétés multinationales— une large gamme de services : ouverture forcée de marchés étrangers, accès préférentiel à des marchés publics, recouvrement de dettes auprès de gouvernements mauvais payeurs etc.

taliban's psy war manual

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http://www.defenselink.mil//news/newsarticle.aspx?id=55318

Taliban Actions Speak Louder Than Words, General Says

By Donna Miles

American Forces Press Service

WASHINGTON, July 30, 2009 – Although the Taliban recently issued a “code of conduct” booklet aimed at projecting a more positive image to the Afghan people, their actions directly contradict this goal, the spokesman for the NATO-led International Security Assistance Force in Afghanistan said yesterday. Canadian Brig. Gen. Eric Tremblay told reporters in Afghanistan the Taliban are falling far short of the goals prescribed in their new “Taliban 2009 Rules and Regulations Booklet.”

ISAF forces seized a copy of the booklet, dated May 9 on its blue cover, earlier this month in southern Afghanistan.

Believed to be the first of its kind, the booklet preaches a style of warfare based on Islamic law and aimed at winning the hearts and minds of the Afghan people. Among its guidelines, it advises Taliban fighters to avoid civilian casualties, limit suicide attacks to high-value targets and establish good relationships with the local people.

“Designed to be prescriptive in how insurgents are to conduct themselves in waging war against the government of Afghanistan, the Afghan security forces and ISAF, it is very telling to see how the actions taken by the insurgents day after day contradict in every way possible their own ‘Taliban code of conduct booklet,’” Tremblay said.

The booklet makes clear that Taliban forces should “try their best to avoid killing local people,” he noted. “Well, let me tell you that the reality on the ground doesn’t reflect this at all,” Tremblay said, noting that insurgents have killed 450 innocent Afghans and injured more than 1,000 others since January.

Insurgents killed even more civilians in 2008: 578 by the end of July, he noted.

Almost 50 percent of all casualties resulting from improvised explosive devices in 2008 were innocent civilian Afghans. So far this year, the percentage is 40 percent, the general said.

Tremblay noted another major discrepancy between what the Taliban booklet preaches and how their fighters operate. The booklet specifies that suicide attacks should be limited to “high-ranking people.”

“Again, the hard reality is that since January 2009, the insurgents have used over 90 suicide bombers -- most of them young men, and in many instances just teenagers and children – who, through their actions, have killed more than 200 innocent Afghan civilians,” Tremblay said.

“This is fact,” he continued. “The insurgents use children as suicide bombers. Despite their so-called ‘code of conduct,’ the insurgents have no respect for human life. They buy and sell children as young as 11 to act as suicide bombers and use them against the local population.”

Similarly, the booklet’s recommendations that insurgent fighters behave in a way that wins favor with the local people runs directly contrary to how they operate, Tremblay said. He noted that insurgents have targeted more than 40 schools so far in 2009 and continue to block women’s access to education.

“The insurgents intimidate, destroy, suppress and kill everywhere they go, because they are afraid to lose their control over the population,” he said.

Citing a 2008 International Committee of the Red Cross report of Taliban atrocities against innocent Afghans, Tremblay said 90 percent of the Afghan population doesn’t want the Taliban to regain power.

“For the population, Taliban presence means death and fear, as the insurgents have so many times proven to be ruthless for the people who dare not to cooperate with them or refuse to turn a blind eye to their criminal and brutal activities,” he said.

“Here lies the true nature of the Taliban,” Tremblay said, noting they hide among civilians, don’t hesitate to take hostages and use them as human shields when confronted by ISAF, U.S. or Afghan security forces, or to use children as suicide bombers.

Coalition forces in Afghanistan are working with the Afghans to offer an alternative, he said.

“For that compromising core of insurgents whose only goal is to kill and prevent progress to take place in Afghanistan, we will meet them with our persistent presence, alternative livelihoods, good governance opportunities and force, if necessary,” Tremblay said.

Related Sites:

NATO International Security Assistance Force

aesa incompetente selon greenpeace et les amis de la terre

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http://www.greenpeace.org/france/news/ma-s-mon-810-un-nouveau-rapp

Maïs MON 810 : un nouveau rapport pointe les défaillances de l'avis de l'EFSA

29 juillet 2009

France
Bruxelles / Paris, le 29 juillet 2009 – Selon un rapport scientifique commandité par Greenpeace et les Amis de la Terre, l'avis positif rendu par l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le maïs MON810 est complètement biaisé par une multitude d'approximations et d'omissions. L'évaluation des impacts environnementaux comme celle des impacts sur la santé humaine sont défaillantes. La Commission européenne et les Etats membres doivent s'opposer à sa réautorisation.


Téléchargez le rapport (en anglais)

L'autorisation de culture du MON810, valable 10 ans, ayant expiré, l'Union européenne va devoir se prononcer prochainement sur sa possible réautorisation. C'est dans ce contexte que l'EFSA a publié, à la fin du mois de juin, un avis qui juge le MON810 sans risque.

Pourtant, une analyse scientifique de cet avis, commandée par Greenpeace et les Amis de la Terre, révèle de sérieuses erreurs et omissions de l'EFSA, remettant ainsi en cause ses conclusions.
Ce rapport révèle notamment que l'EFSA :

- ignore ou minimise les recherches démontrant que l'insecticide produit par ce maïs GM pourrait avoir des impacts négatifs sur des organismes non ciblés comme les papillons et les mites. L'EFSA n'admet pas l'incertitude scientifique alors même qu'il n'existe pas d'études faites spécifiquement sur les espèces européennes ;

- refuse d'admettre l'existence de rapports questionnant l'impact environnemental et sanitaire de ce maïs ;

- ignore les études de scientifiques évaluées par leurs pairs qui mettent en lumière des inquiétudes concernant la santé humaine ;

- fait référence à des recherches portant sur des cultures transgéniques complètement différentes pour affirmer que le MON810 est sans danger ;

- n'examine pas les risques liés aux nouvelles protéines inconnues générées dans le maïs lors de la transgénèse.

« L'EFSA a une fois de plus violé son mandat. Le niveau d'expertise de l'avis de l'EFSA n'est vraiment pas sérieux, regrette Rachel Dujardin, de Greenpeace France. Soit cette agence souffre d'un sérieux manque, soit elle joue un jeu politique très risqué pour notre santé et l'environnement. Il y a assez de preuves montrant que ce maïs-pesticide peut être dangereux. Il devrait être, à ce titre, banni une fois pour toutes des champs européens

Six Etats membres, dont la France et l'Allemagne, ont déjà interdit la culture du MON810 sur leurs territoires. Les gouvernements se sont également plaints de la qualité du travail de l'EFSA et ont exprimé leurs craintes relatives à la sécurité de ce maïs. Plus récemment, le gouvernement français a déclaré qu'il ne pouvait pas accepter l'avis de l'EFSA sur le MON810. En mai, douze Etats membres ont écrit à l'agence européenne afin de lui faire part de leurs inquiétudes concernant leurs travaux en cours.

« La Commission n'a pas d'autre choix que de rejeter l'avis de l'EFSA, interdire la culture du MON810 et chercher une autre autorité officielle, capable, celle-là, de donner des avis scientifiques non biaisés » conclut Anne Bringault, des Amis de la Terre.

uk police: drug war not winnable

July 30, 2009

Police 'cannot win drugs war and should focus on damage limitation'

Guns

(Johnny Green/PA)

Report cites the example of the US city of Boston, where murder rates fell when police offered not to prosecute gangsters for dealing drugs if they stopped killing each other

Police should switch their focus away from arresting drug dealers and concentrate on managing the harm they cause, according to an influential report.

The UK Drug Policy Commission says new dealers take the place of those arrested and often bring new problems such as violent turf wars. The report calls for the authorities to admit that if they cannot eradicate drug markets they should reduce the damage drugs inflict on local communities.

It said the police and other agencies should prioritise the most harmful characteristics of drug markets and focus on addressing them. The report suggests the authorities should focus on cracking down on particularly harmful behaviours linked to drugs including gun violence, sexual exploitation and the use of children and as lookouts or couriers.

“Levels of enforcement activity appear to bear no direct relationship to levels of drug use or availability,” the report said. “Traditionally, drug enforcement efforts have focused on arrests and seizures, with the aim of reducing supply but drug markets are large, resilient, and quick to adapt.”

It suggested “seeking to displace a market to another area, where it will have less impact”.

The commission cites the example of the US city of Boston, where murder rates fell when police offered not to prosecute gangsters for dealing drugs if they stopped killing each other.

The report published today included a survey of police and other law enforcement agents, who concluded that the war on drugs is not winnable in the near future. Nine out of 10 of those questioned said it was “unlikely” the UK drugs markets would be eradicated soon.

Roger Howard, Chief Executive of the commission, said: “Although it may seem logical that taking dealers and drugs off our streets will deliver improvements, this isn’t always the case.

“The question to ask is: Are we tackling the right markets, in the right way, to deliver real and sustainable change? Fewer arrests and seizures, but of the right kind, may be much more beneficial.

“Drug markets will inevitably remain, and some enforcement agencies are beginning to prioritise their resources and efforts to curb the most harmful aspect of these."

The report concludes that most markets in drugs such as cannabis, cocaine and heroin are deeply entrenched in communities and are able to survive the traditional enforcement operations by police and Her Majesty’s Revenue and Customs.

It warns that simply seizing more drugs and increasing the number of arrests for dealing and possessing illegal substances may have little benefit for communities. In some cases, it says, the strategy actually makes things worse for local neighbourhoods.

In some areas dealers who are arrested by the police are replaced in a few hours by others willing to sell drugs.

The report said that that in some places police attempts to curb dealing often only leads to the problem moving to a new area and the opening of alternative supply routes. In the worst cases, the report said, arresting drug dealers fuels turf wars as new people move in to take over a market.

Iain Duncan Smith, the former leader of the Conservative Party, disputed the commission’s interpretation of the Boston experiment and derided the report, which he said was too strongly based on the wishes of the police.

“I think our drug strategy is a mess,” he said on the BBC Radio 4 Today programme. “My problem with these recommendations is that its looked at the existing drug strategy as though there is some way of containing what is an existing mess. I’m rather tired of this policy being left in the hands of the police.”

The Home Office minister Alan Campbell said: “Tough enforcement is a fundamental part of our drug strategy, and the police continue to make real progress in tackling the supply of illegal drugs and in reducing the harm they cause.

“As the report states, harm reduction underpins every element of our approach to tackling this complex issue.

“That is why we are already cracking down on the most serious drugs, working with countries around the world, such as Columbia, to prevent drugs reaching the UK and empowering communities to work with the police to tackle drugs through Neighbourhood Policing."

The commission was set up two years ago with the objectives of providing independent and objective analysis of UK drug policy.

David Bolt, Director of Intelligence for the Serious Organised Crime Agency, said: “To succeed in reducing the harm caused to the UK by the drugs trade we need an intelligent combination of traditional law enforcement alongside new and innovative approaches.

“The report acknowledges the harm reduction approach which Soca has pioneered in the way it prioritises operations and identifies targets. There is considerable potential for further harm reduction in extending this approach through effective partnerships which tackle the problem from all angles in a co-ordinated and sustained manner.

geneve: allocation universelle ou revenu de base

Le revenu de base, concept visionnaire ou fausse bonne idée?

Paru le Mercredi 29 Juillet 2009

MARIO TOGNI

Genève SOCIÉTÉ - La Constituante devra se pencher sur une pétition qui réclame l'introduction d'une revenu minimum pour tous, sans condition. Débat.
L'association BIEN Suisse (Basic Income Earth Network) a réussi son premier pari: récolter près de mille neuf cents signatures en faveur de l'instauration d'un revenu de base pour tous. Lancée au mois de mai, sa pétition vient d'être remise à l'Assemblée constituante genevoise, qui devra se pencher sur la question. Ce texte demande d'inscrire dans la future Constitution un article permettant l'introduction d'une allocation universelle, à savoir le versement sans condition d'un revenu assurant le minimum vital à chaque citoyen. A terme, il remplacerait l'ensemble ou une partie des multiples allocations et assurances sociales: AVS, AI, chômage, allocations familiales... Selon les calculs du BIEN, un tel revenu pourrait se situer aux alentours de 2000 francs par mois.
L'idée fondamentale du revenu de base est de découpler «la couverture des besoins vitaux de l'accomplissement d'un travail rémunéré», explique l'association. Pour Bridget Dommen, membre du comité de sa section Suisse, ce changement de paradigme est nécessaire dans la mesure où «une partie de la population participe déjà au fonctionnement de la société sans rémunération et sans couverture sociale, comme les bénévoles ou les parents au foyer». L'allocation universelle permettrait de se soustraire de l'obligation de travailler, tout en restant incitative à travailler puisqu'il ne s'agit que d'un minimum vital.
Autre argument: les assurances sociales actuelles ne sont plus en phase avec notre société, poursuit Bridget Dommen. «L'assurance chômage n'a jamais été conçue pour le chômage de longue durée, l'Assurance-invalidité est dans un état épouvantable et l'AVS fait face à l'allongement de la durée de la vie. Du coup, les prestations sont systématiquement réduites ou leur accès restreint.» Le revenu de base «résoudrait ces problèmes tout en supprimant l'énorme bureaucratie de contrôles et d'enquêtes du système actuel», relève-t-elle. Quand à son financement, l'impôt ou la TVA sont mentionnés comme pistes.
Reste à voir si telle révolution est susceptible de trouver une assise politique à Genève. «C'est une idée généreuse mais qui reste utopique, répond Beat Bürgenmeier, professeur d'économie et membre du groupe Socialiste pluraliste à la Constituante. Elle a très peu de chances d'aboutir car elle ne s'inscrit pas dans l'évolution historique de l'assistance sociale.»
L'économiste ajoute une réserve d'ordre philosophique: «Je suis très attaché à l'idée de contrat social, qui confère des droits mais aussi des devoirs. En offrant un revenu de base à chacun, quid de la contrepartie? On doit veiller à ne pas créer une société d'assistés, mais une société de citoyens.» En revanche, cette proposition a le «mérite de faire avancer le débat sur le financement du social en général», conclut-il.
Michel Barde, chef du groupe g[e]'avance, proche des milieux patronaux, va plus loin: «Je n'y croit absolument pas. Des études ont montré que l'allocation universelle aurait un coût monstrueux. Il y a fort à parier que son introduction se superposera aux assurances existantes au lieu de les remplacer. Au final, la bureaucratie décriée s'alourdira.» Par ailleurs, «ce système n'est pas incitatif puisque le revenu n'est assorti d'aucune condition, poursuit l'élu. C'est l'exemple type d'une fausse bonne idée.»
Chez les Verts, Florian Irminger n'est pas de cet avis: «C'est l'une des propositions les plus novatrices que nous avons reçues. Sur le principe, j'y suis plutôt favorable et je pense que cela simplifiera le système.» A titre d'exemple, il relève des avantages dans le domaine de la formation: «Pour un étudiant, le revenu de base serait probablement suffisant. Cela résoudrait le problème des bourses d'étude ou des places d'apprentissage sous-payées.»
Le jeune constituant est toutefois conscient des réticences probables d'une grande partie de la classe politique. «J'espère malgré tout que nous prendrons le temps d'étudier cette proposition qui pourrait réellement changer le visage de Genève.» I


Wednesday, 29 July 2009

kinshasa ne veut pas l'argent de mobutu

L’argent de Mobutu dans les poches de ses héritiers

L'ancien président de la Confédération Pierre Aubert avait reçu Mobutu Sese Seko à Berne en 1987.
Légende photo: L'ancien président de la Confédération Pierre Aubert avait reçu Mobutu Sese Seko à Berne en 1987. (Keystone)

Les fonds déposés en Suisse par Mobutu Sese Seko, et bloqués en 1997, reviendront finalement aux héritiers de l'ancien dictateur du Zaïre. Les efforts des autorités suisses pour restituer presque 8 millions de francs au peuple congolais n'ont pas rencontré le soutien de Kinshasa.

Douze ans d'efforts inutiles. Les tentatives de la Suisse pour restituer au peuple de la République démocratique du Congo (RDC) les 7,7 millions de francs déposés par Mobutu dans les banques helvétiques se sont heurtées à un mur d'avidité.

«La Suisse a constaté avec grande amertume que le gouvernement congolais n'a jamais apporté son soutien», a affirmé la semaine dernière à Kinshasa l'ambassadeur suisse Linus von Castelmur. Selon le diplomate, les autorités congolaises n'ont en effet jamais apporté à la justice suisse les éléments prouvant l'origine illicite des fonds.

«Faux!», a répliqué le gouvernement congolais, qui se dit mécontent de voir cet argent échapper à son peuple, lit-on sur le site de Radio Okapi, l'unique radio congolaise libre et objective (celle-ci est cofinancée par la fondation suisse Hirondelle).

Occasion perdue

Les avoirs de Mobutu avaient été congelés après la mort la mort du président en 1997, afin d'éviter qu'ils finissent dans les mains de ses héritiers plutôt que dans celles du peuple congolais. De forts soupçons laissent en effet à penser que cet argent provenait de fonds publics.

Le manque de collaboration du côté congolais et une lacune dans la législation suisse n'ont cependant pas permis de parvenir à une solution équitable (voir la chronologie). Suite à la décision du 14 juillet 2009 du Tribunal pénal fédéral, le gouvernement suisse a en effet été obligé de lever le blocage des fonds.

La seule initiative de la RDC, rappelle Linus von Castelmur, fut le dépôt d'une plainte pénale relative aux valeurs patrimoniales de Mobutu. Mais celle-ci n'est arrivée qu'après l'échéance du délai de prescription.

Pour l'ambassadeur suisse en RDC, ce fut «une occasion perdue» de montrer l'engagement des Etats contre la corruption et l'impunité. «Nous avons été extrêmement navrés de cette issue négative», déclare-t-il, ajoutant au passage qu'avec 1,6 milliard de dollars restitués au cours des 20 dernières années, la Suisse est «le pays leader en ce qui concerne la restitution de fonds publics soustraits par des tyrans».

Inverser le fardeau de la preuve

«C'est la première fois que la Suisse se trouve confrontée à cette situation, confirme Nadine Olivieri Lozano, porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères (DFAE). Dans les affaires liées aux fonds Abacha au Nigeria, Montesinos au Pérou et Marcos aux Philippines, les procédures sont allée à leur bon terme.»

Pour que de telles erreurs ne se renouvellent pas, le gouvernement suisse a chargé le DFAE d'élaborer une loi qui permette la restitution des fonds bloqués aux populations spoliées, même en l'absence d'un accord d'entraide judiciaire entre la Suisse et le pays intéressé.

La nouvelle loi, qui sera présentée l'an prochain, permettra d'inverser le fardeau de la preuve: ce sera désormais aux titulaires de fonds bloqués de prouver l'origine licite de leurs avoirs. Et s'ils n'y parviennent pas, l'argent sera confisqué et restitué à l'Etat d'où il provient.

La politique devant le peuple

Grand connaisseur de la situation sociopolitique en RDC, pour avoir travaillé sur place avec Radio Okapi, le journaliste tessinois Daniele Piazza n'est absolument pas surpris du manque de collaboration des autorités congolaises.

«L'un des fils de l'ancien dictateur siège encore dans le gouvernement Kabila [président de la RDC depuis 2001, NDLR], explique-t-il. Il s'agit de Nzanga Mobutu, qui est vice-Premier ministre et ministre de l'agriculture.»

Dans les milieux gouvernementaux et parlementaires congolais, poursuit Daniele Piazza, on dit que c'est la Suisse qui n'a pas fait ce qu'elle devait. En revanche, pour les défenseurs des droits humains, c'est le manque de volonté des autorités congolaises qui est en cause. Selon l'organisation non gouvernementale Voix des sans Voix, le gouvernement congolais a privilégié les alliances politiques aux dépens de la population.

«Et puis, il y a des gens qui se demandent ce qui se serait passé si cet argent avait été restitué, déclare Daniele Piazza. Beaucoup pensent qu'il aurait de toute manière fini dans les poches des gouvernants locaux.»

Espérances brisées

Après des décennies de conflit, la RDC reste dans une situation désastreuse. Le processus de constitution d'un Etat de droit est lent et les espérances nées avec les élections des 2006 – les premières élections libres de l'ex-Zaïre – se brisent jour après jour.

«L'Etat n'existe pas, les infrastructures sont à l'abandon, la justice et l'école ne fonctionnent pas, l'impunité est la règle et, surtout dans l'est du pays, les violations des droits humains sont à l'ordre du jour», conclut Daniele Piazza.

Luigi Jorio, swissinfo.ch
(Traduction de l'italien: Olivier Pauchard)


spiegel: getting rich off the taxpayers

07/28/2009

THE RETURN OF GREED

Banks Reopen Global Casino By Frank Hornig, Christoph Pauly and Wolfgang Reuter

Investment banks, of all things, are making serious money again, thanks in part to government aid. Ironically, they are benefiting from the crisis they helped to create. As profits go up, so do salaries -- only this time, it's the taxpayers who are shouldering the risks.

Anshu Jain, 46, listened stoically and silently to the remarks of shareholders at the annual meeting of Deutsche Bank at the end of May. Many were troubled by the fact that the bank had reported its biggest ever loss in 2008, €3.9 billion ($5.6 billion), for which Jain, as its top investment banker, was responsible.

Deutsche Bank, like all major investment banks, took great risks in the boom years, speculating with securities that we now call toxic, because they have poisoned bank balance sheets.

While many shareholders at the annual meeting discussed the causes and effects of the financial crisis, and while politicians around the globe debated the introduction of stricter regulations to impose tighter limits on the risky activities of investment bankers, Jain saw the crisis as an opportunity. His first step was to get customer accounts back into the game, followed by a return to speculative investment in proprietary trading.

"What we will see is five to six formidable global players in investment banking," the normally reserved banker told the British trade publication Euromoney in early May. "Sales and trading will continue to drive the lion's share of profits."

Apparently speculation has worked out for Deutsche Bank. Thanks to Jain's good timing, CEO Josef Ackermann was able on Tuesday to announce a profit figure in the billions for the first half of the year. The bank has also apparently set aside billions in reserves to pay bonuses to its investment bankers.

The casino is open again, worldwide. Many investment banks are raking in massive profits once again, driving up risks and attracting talent with high salaries. It's as if nothing had happened, and as if it hadn't been precisely this type of behavior that brought the financial system to the brink of collapse last fall and then plunged the world economy into its worst crisis since World War II.

The collapse of the financial system was averted, but only through colossal public spending, as governments bolstered ailing banks with loan guarantees and equity injections and central banks pumped billions in liquidity into the markets.

But now that the worst seems to be over, banks are back to behaving the same way they did before the crisis. Even worse, thanks to government guarantees for the financial sector and cheap money from central banks, it has never been easier for banks to make money.

Money-Making Opportunities Amidst the Crisis

"The taxpayer is paying for the chips in the casino," the head of the German operations of an international investment bank says quite openly, but anonymously nevertheless. "It doesn't get any better." The government, he says, provided guarantees for banks like Munich's Hypo Real Estate, whose securities are now being traded on the market at a huge discount. Investment banks, for their part, have bought the securities with money they borrowed from central banks at ridiculously low rates.

According to the anonymous bank executive, these investment banks, as well as hedge funds and major investors, expected that governments, in the wake of the Lehman Brothers bankruptcy in September, would ultimately bail out all major banks.

Indeed, rates for bank bonds soon began rising again, and the first aggressive players in the market collected exorbitant profits. "Unfortunately, the bad bonds of the bankruptcy candidates are now sold out," says the bank executive.

Graphic: Back in Shape
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DER SPIEGEL

Graphic: Back in Shape


The biggest beneficiary of the crisis has been US investment bank Goldman Sachs, which posted record earnings of $13.8 billion (€9.7 billion) in the second quarter. Its traders used money from the US government and the Federal Reserve Bank to speculate, behaving as if the bank were a gigantic hedge fund. Profits from proprietary trading almost doubled over the previous year, while earnings rose by a whopping 186 percent in the bank's bond, commodities and foreign currency speculation businesses. And Goldman CEO Lloyd Blankfein's appetite for risk is still growing. Value at risk (VaR), a measure of the risk of loss on a single day of trading, rose to $245 million -- the highest VaR in the bank's history.

The fact that Goldman Sachs was downgraded to an ordinary commercial bank in the course of the crisis, thereby losing a number of the privileges of an investment bank, doesn't seem to have harmed the hedge fund mentality. The bankers promptly set aside billions for their Christmas bonuses.

What's good for Goldman Sachs "is bad for America," economics Nobel laureate Paul Krugman wrote in the New York Times, and noted that " Wall Street's bad habits ... have not gone away." Even the pro-business Wall Street Journal sharply criticized the " Goldmans of the world," arguing that the bank "enjoys the best of both worlds: outsize profits for its traders and shareholders and a taxpayer backstop should anything go wrong."

Most alarmingly, the classic investment banks are paying little or no heed to the actual business of banking, at least as seen from the German perspective: lending. The reason is clear: Risks are often higher in the lending segment, while profit margins are smaller.

A Boom in Corporate Bonds

Because no one can compel the banks to lend money, companies are being forced to resort to issuing bonds to raise cash. Bond issues, in turn, are a prime -- risk-free -- money-maker for investment banks.

It is a deep irony that the current crisis, which began in the capital markets, is now strengthening the capital markets once again. The volume of bond issues, at any rate, has exploded. In continental Europe alone, companies -- not including banks -- have borrowed $318 billion in the first six months of this year. This represents a roughly 50-percent increase over the average of the last three years.

DER SPIEGEL 31/2009, Seite 61 A Boom in Bonds Issuance of European corporate bonds, in billions of dollars * excluding Great Britain and the financial sector Source: Wall Street Journal/Dealogic
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DER SPIEGEL

DER SPIEGEL 31/2009, Seite 61 A Boom in Bonds Issuance of European corporate bonds, in billions of dollars * excluding Great Britain and the financial sector Source: Wall Street Journal/Dealogic


A boom has begun in bond trading that hasn't been seen since the 1980s. The crisis has made the bond market attractive again, causing demand to rise and prices to fluctuate -- the key ingredients to making money.

But only a few banks are able to join the game, while other banks that are still struggling to fill the holes in their balance sheets are left out in the cold.

This second group of banks includes Germany's troubled state-owned banks and recently merged Commerzbank/Dresdner Bank, which is no longer able or willing to participate in the current game of Monopoly.

"Their employees are biding their time, and they have absolutely no motivation whatsoever. They're just waiting to get jobs somewhere else," says one banker. But most of these people will find themselves waiting a long time -- because the winners in this crisis, banks like Goldman Sachs, JP Morgan Chase and Deutsche Bank, though hiring again, are only interested in hiring the cream of the crop. Besides, they have also taken to poaching each other's employees with promises of higher compensation.

"What we see now is the separation of the chaff from the wheat," says a senior investment banker. Even in the crisis, the fastest and the cleverest have managed to find ways to make money, while others haven't even understood what the rules of the game are yet.

When the prices of the bonds and loans of financial institutions, and later industrial corporations, declined by several percentage points at the beginning of the crisis, employees at Goldman, JP Morgan and Deutsche Bank foresaw the coming landslide and quickly sold these debt securities en masse, taking the resulting losses, though small at the time, in stride.

Distressed Debt Securities

But a few state-owned banks decided to snap up what they considered to be bargains, when the debt securities were being traded at 90 cents on the euro. "They thought that was cheap," says a London trader. But today the bonds, and particularly the loans, are still priced well below the rates the state-owned banks were paying at the time.

To discover just how far they have fallen, employees of the banks on the losing end of the equation need only check their e-mail messages. At Merrill Lynch, an investment bank that saved itself when the government facilitated its acquisition by Bank of America, the "Distressed Credit Sales Team" sends out its list of offers of the day in an email every morning. The list is a sort of bargain table for distressed loans, which appears on the screen when the recipients of the e-mails open the attached file.

The cheapest distressed debt securities include those of German automotive suppliers. One of these securities is listed as "Schefenacker Sr TL 7.00-10.00." Translation: Merrill is offering to pay 7 cents per euro of principal for the auto supplier's prime collateralized bullet loans. The indicated selling price is 10 cents per euro. For prime loans of Edscha, another auto supplier, the investment bankers are prepared to pay 25 cents on the euro, with a selling price of 35 cents. This corresponds to a profit of up to 50 percent.

"These are certainly comfortable profit margins," says a trader, "and they are only possible because it is no longer 13 to 15 banks that compete for each trade, but only four or five." The banks that are most active in the business are Goldman Sachs, JP Morgan, Merrill Lynch and Morgan Stanley.

The banks that are actually issuing new loans are the losers in the current equation. Their margins are significantly lower and their risks higher. But the investment banks, which have specialized in the trading of existing loans, have access to the same cheap refinancing through the central banks. In other words, they are making money by simply turning over existing money.

Many of the banks that were highly active in lending money to companies in the past are being pressured by banking regulators to reduce their credit portfolios. This results in so-called fire sales, at which the major banks' traders in high-risk loans can snap up attractive bargains.

Warding Off Efforts to Tighten Regulations

The investment banks have even returned to the kinds of transactions that played a key role in bringing down the system. JP Morgan, for example, is reporting record earnings once again. In the 1990s, the New York financial group developed credit default swaps (CDS), the form of derivative security that turned explosive in the world economy last year. Nevertheless, in March JP Morgan still held derivatives worth $81 trillion, making it the major player in the market.

The investment banks continue to earn handsome profits by helping their major customers with over-the-counter derivative deals, which are still virtually unregulated. JP Morgan Chase CEO Jamie Dimon has aggressively fended off all of Washington's attempts to regulate these explosive products.

Not all investment banks have made a comeback: Bank of America recently reported a 24-percent decline in profits.
REUTERS

Not all investment banks have made a comeback: Bank of America recently reported a 24-percent decline in profits.

Never again could a single financial institution be allowed to become so big that its failure could bring down entire markets -- that was the central lesson learned from the collapse of Citigroup and AIG. These were institutions that were considered "too big to fail." Today, such concerns are hardly relevant on Wall Street. JP Morgan is considered a healthy company that has its $81 trillion in derivatives under control. According to the business magazine Forbes, "Wall Street learned nothing."

Financial products like collateralized debt obligations (CDOs), treated as ticking time bombs until recently, are in demand once again, and the process of collateralization, frowned upon since the financial crisis erupted, is back. As if nothing had happened, Morgan Stanley is packaging ("securitizing") downgraded CDOs into new securities, some of which are expected to receive the coveted AAA rating from Moody's.

"People say that derivative products are out of fashion. But we are constantly making more of them, with higher profit margins," says Deutsche Bank's Jain, noting that the complex products are doing especially well. Particularly in times of crisis, he says, nervous customers want to hedge again all possible types of currency or interest rate risks.

But not all investment banks are successful. Bank of America, the largest financial company in the United States, reported a 24 percent decline in profits over the previous quarter. John Mack, the CEO of Morgan Stanley, even had to report a loss, and Citigroup is struggling with massive loan defaults.

An Oligopoly of Large Investment Banks

On the whole, however, the days of humility are over, replaced by a new motto: We're somebody again. The survivors of the crisis see the thinned out field of competitors as a historic opportunity, and they are taking advantage of it. "Right now, (Goldman is) one of only a few people on the beach, so they're getting all the girls," New York finance professor and former Goldman partner Roy Smith told the Wall Street Journal.

Deutsche Bank has also become part of an oligopoly of large investment banks that has politicians in the major industrialized nations intimidated. The institution is an important player in the issue of bonds and has been the top player in worldwide foreign currency trading, a market in which it now holds a 21-percent share. Even Jain believes that the bank can hardly do better than that, probably because customers will still want an alternative in the future.

Getting Rich off the Taxpayers

Commerzbank is among those banks that can no longer compete on most playing fields. To some extent, this was intentional. After acquiring Dresdner Bank early in the year, the bank is systematically reducing its risks. But Commerzbank, Germany's second-largest bank, is also losing more and more of the specialists it needs for the more profitable aspects of its business. "Someone who doesn't pay more than €500,000 will have trouble remaining competitive in investment banking," says Tim Zühlke, a partner at Indigo Headhunters. He is referring to the cap on executive compensation that the federal government pushed through at Commerzbank.

In many cases, salaries are rising rapidly once again. Even ailing Citigroup plans to increase salaries by 50 percent this year to offset low bonuses, despite the fact that the US government made bailout funds in the double-digit billions available to the bank.

Other banks, including UBS and Morgan Stanley, are also giving their employees hefty pay raises, sometimes ranging from 30 to 60 percent.

According to an estimate by the consulting firm Johnson Associates, salaries throughout the banking industry are expected to rise by 20 to 30 percent on average this year. Bankers at Goldman, unless something unexpected happens, can expect to earn an average income of $770,000 this year -- the highest average annual compensation in the bank's history.

Just a few months ago, Wall Street's CEOs were sitting contritely in hearings at the US Congress, quietly enduring the politicians' fury.

But now the bankers, after regaining their self-confidence, are unscrupulously campaigning against the government's plans to impose more regulation on the industry.

At the most recent hearings, industry representatives loudly sang the praises of the White House's intentions. "Change is necessary," said a man from the American Bankers Association. "CBA supports the goals of transparency, simplicity, fairness, responsibility," his counterpart from the Consumer Bankers Association vowed.

Nevertheless, the people on Wall Street have a low opinion of the government's specific measures. They are not even prepared to tolerate tighter regulation of credit default swaps, which were partly responsible for the massive problems in the financial markets. Together with partners, JP Morgan and Goldman Sachs formed a lobbying group, the CDS Dealers Consortium, specifically to prevent decisive government intervention.

The image of Wall Street bankers is unlikely to change from greedy to responsible anytime soon, even if the return of old habits is unsettling to some in the industry.

"A few years ago, the investment banks got rich on their customers' money," says a former high-flier in the industry. "When that resource became too small, they fell back on their shareholders' money. Now they've reached the biggest pool the world can offer: taxpayers' money."

Translated from the German by Christopher Sultan.

germany: 12 years old with 150 heroin doses

diario de noticias
http://dn.sapo.pt/inicio/globo/interior.aspx?content_id=1319465&seccao=Europa
july 27th
Alemanha
Polícia detém traficante de droga de 12 anos

Ontem

Criança estava na posse de 150 doses de heroína e centenas de euros

A polícia alemã anunciou ontem a detenção, em Berlim, de uma criança de 12 anos, que estava na posse de 150 doses de heroína e centenas de euros.

“A criança chamou a atenção do polícias porque está se preparava para queimar qualquer coisa no caixote de areia do parque”, disse a polícia em comunicado.

Ele “tentou fugir quando os polícias tentaram falar com ele, acabando por ser preso. Na areia, os polícias vestidos à civil encontraram 150 doses de heroína.

A criança foi detida no bairro de Kreuzberg, uma das principais zonas de venda e consumo de droga em Berlim. O rapaz vai ser colocado num lar.

Tuesday, 28 July 2009

boycott des produits israeliens: legal?

Entretien avec Jean-Claude Willem


Le boycott des produits israéliens est-il légal ?

par Silvia Cattori*

Jean-Claude Willem, 75 ans, raconte dans cet entretien comment, alors qu’il était maire (PCF) de Seclin, une bourgade française de 12 000 habitants, il a été emporté par une tornade judiciaire de sept ans et condamné à 1 000 euros d’amende pour avoir déclaré son intention d’écarter des cantines de l’école communale les jus de fruit provenant des colonies illégales israéliennes. En définitive, son recours vient d’être rejeté par la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg (CEDH).
Tout en reconnaissant l’intention légitime de Jean-Claude Willem de lutter contre l’apartheid, la Justice française a considéré qu’en l’espèce, un boycott des produits de l’apartheid israélien revenait à une discrimination économique contre les producteurs de nationalité israélienne. De ce fait, elle l’a condamné à la fois comme un citoyen appelant à la discrimination sur une base nationale et comme un élu manquant à la neutralité de sa charge.
Franchissant un pas supplémentaire, la Cour européenne lui a reproché de faire justice lui-même en décidant d’un boycottage en lieu et place du Conseil de sécurité des Nations unies.

Alors que les partisans de l’apartheid font pression pour que la loi française assimile l’anti-sionisme à de l’antisémitisme, la Cour européenne vient de l’assimiler à une haine des Israéliens dans un arrêt tiré par les cheveux. Toutefois, la Cour a reconnu la supériorité de la liberté d’expression sur la prohibition du boycott. Elle a elle-même indiqué que l’appel au boycottage des produits de l’apartheid reste légal lorsqu’il prend place dans une « libre discussion sur un sujet d’intérêt général ».

Silvia Cattori : Voudriez-vous résumer brièvement ce qui s’est passé depuis ce jour où, vous aviez annoncé, au cours d’une réunion du conseil municipal de la commune de Seclin, votre intention de boycotter les produits israéliens provenant de ces colonies juives qui exploitent des terres appartenant au peuple palestinien ?

Jean-Claude Willem : Cela a commencé en octobre 2002. J’étais alors maire de Seclin. Un soir j’ai eu une réaction de colère quand j’ai vu à la télévision les troupes israéliennes intervenir à Naplouse, (une grande ville au nord de la Palestine) en violentant aussi bien les habitants que leurs habitations. Ce même soir, nous avions une réunion du Conseil municipal ; nous discutions des mesures à prendre par rapport à la crise de la vache folle en Grande Bretagne. À l’issue de la discussion où nous avions décidé de maintenir le refus gouvernemental de laisser la viande anglaise arriver en France, dans le cadre de cette mesure de boycott, j’ai ajouté, en réaction aux violences israéliennes contre le peuple palestinien, que j’avais décidé que la cuisine municipale de Seclin n’achèterait plus de produits provenant d’Israël, notamment les jus de fruits, que l’on savait provenir des colonies implantées sur des terres palestiniennes. Que c’était là une manière de protester par le boycott contre ces violences meurtrières, comme on l’avait fait en d’autres circonstances.

Suite à cela, il y a eu beaucoup de réactions positives ou négatives sur le site de la mairie. Alerté par l’association « Action Cultuelle Israélite du Nord » [1], le procureur a décidé de me poursuivre.

J’ai comparu en mars 2003 devant le tribunal correctionnel qui, huit jours après, me relaxait en disant qu’il n’y avait pas de délit constitué dans l’intention de boycottage exprimée, que cela relevait de ma liberté d’expression. Dans les quelques heures qui ont suivi, le ministre de la Justice, Dominique Perben, a ordonné au Parquet de faire appel. En juin 2003 j’ai comparu devant la Cour d’appel, qui en septembre 2003 m’a condamné à mille euros d’amende. Et, en septembre 2004, la Chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté mon pourvoi [2]. J’ai alors saisi la Cour européenne pour violation de la liberté d’expression. Cette dernière m’a débouté le 16 juillet 2009.

Silvia Cattori : L’arrêt de la CEDH vous a-t-il surpris ? [3]

Jean-Claude Willem : Non, car je ne me faisais pas d’illusions. Vous savez, l’Union européenne est complice d’Israël ; même après l’agression israélienne contre Gaza (de décembre 2008 et janvier 2009), la position de l’UE n’a pas changé, elle n’a toujours pas condamné Israël. Tout pouvait nous laisser pressentir que la Cour européenne n’allait pas déjuger les 27 pays de l’Union européenne [4]. Sur les sept juges, seul le juge tchèque, Karel Jungwiert, m’a soutenu. Il a estimé que les déclarations incriminées reflétaient l’expression d’une « opinion ou d’une position politique d’un élu sur une question d’actualité internationale ».

Silvia Cattori : La Cour européenne ne vous a-t-elle pas condamné, non pas en tant que citoyen mais en tant qu’élu local dont la fonction impose de « conserver une certaine neutralité » ? Ai-je bien compris ?

Jean-Claude Willem : Le maire que j’étais a été poursuivi ; mais également le citoyen. Dans l’argument donné en réponse à la Cour européenne par rapport à mon recours, le gouvernement français a affirmé que ma liberté d’expression comme citoyen et ma liberté complémentaire d’expression comme élu, n’étaient pas mises en cause. La Cour européenne a repris ces arguments à son compte pour me débouter. Elle m’a condamné aussi bien comme élu que comme citoyen.

Silvia Cattori : Il ne s’agirait donc pas uniquement d’interdire la pratique du boycottage dans le cadre d’une collectivité publique mais d’un jugement qui interdirait, de façon générale, d’appeler au boycott de produits israéliens ?

Jean-Claude Willem : C’est en cela que la décision de la Cour européenne est choquante. C’est un vrai scandale qu’elle se prononce contre la liberté d’expression non seulement d’un ressortissant de l’Union européenne mais d’un élu du peuple d’un pays membre de l’Europe.

Je tiens à souligner qu’en ce qui me concerne je ne suis en contravention ni avec la loi française ni avec la loi de l’Union européenne ; puisque l’Union elle-même s’oppose à l’importation de fruits, de légumes, de matériaux, venant des colonies [5]. Si l’Union européenne respectait ses propres décisions, elle arrêterait immédiatement le commerce avec Israël. Mais rien n’est fait.

Il convient ici de rappeler que, quand cette affaire a été portée devant les tribunaux, je n’avais fait qu’exprimer l’intention de boycotter des produits en provenance de colonies illégales contraires aux droits internationaux ; c’est-à-dire, de cultures effectuées par les colons israéliens en terre palestinienne.

Silvia Cattori : Ce jugement de la Cour européenne est donc, selon vous, un jugement politique ?

Jean-Claude Willem : Oui. C’est une condamnation politique car elle ne vise pas uniquement ma personne mais tous ceux qui pourraient annoncer leur intention de boycotter Israël. C’est une confirmation d’une atteinte à la liberté d’expression, à la liberté tout court.

Il s’agit d’un jugement politique. Car ce n’est pas moi seul qui suis visé ici. Je suis celui par qui la sentence se justifie ; mais derrière tout cela on annonce à tous les Français, et par extension à tous les citoyens de l’Union, que s’ils veulent condamner Israël pour ses violations, ils auront des problèmes.

Silvia Cattori : C’est le monde à l’envers ! On punit le citoyen qui n’accepte pas l’impunité dans laquelle l’État colonial d’Israël est laissé ! Le fait qu’aucun média européen n’a commenté ce verdict surprenant, si lourd de conséquence pour la liberté d’expression, vous a-t-il choqué ?

Jean-Claude Willem : Oui bien sûr. Mais vous savez, même le quotidien communiste L’Humanité n’en a pas parlé, alors que j’appartiens au Parti communiste. Depuis 2002, jamais L’Humanité n’a parlé de cette affaire ! Je leur ai du reste écrit pour leur signifier mon étonnement !

Silvia Cattori : L’argument des tribunaux français, validé par la Cour européenne, est qu’un élu ne peut se substituer aux Nations Unies pour déclarer le boycott d’un État. Ce point de vue peut-il justifier le jugement de la Cour selon lequel votre liberté d’expression n’a pas été violée ?

Jean-Claude Willem : Non cela ne le justifie pas.
Premièrement, il est vrai que par mon appel au boycottage j’engageais la collectivité ; mais il n’y a eu aucune désapprobation de la part des habitants de Seclin. Au contraire, en leur majorité ils m’ont approuvé.

Deuxièmement, un maire est une figure politique. Dans une ville industrielle comme Seclin, le maire occupe une place politique importante. J’étais aussi vice-président de la communauté urbaine de Lille. De ce fait, j’étais amené à prendre des positions politiques.

D’autres en ont fait autant. Ils ont pris avec moi des décisions qui ne sont peut-être pas conformes à la loi telle que conçue aujourd’hui. Peu avant cette affaire du boycottage, j’avais comparu devant le tribunal correctionnel avec quatre autre maires du Nord Pas-de-Calais parce que nous refusions de faire des appels d’offre pour les séjours de vacances des enfants. Nous estimions que l’on ne pouvait pas organiser un séjour de vacances pour enfants comme on le fait lorsque l’on met en concurrence des travaux, et que, dans ce cas, il ne devait pas y avoir d’appels d’offres. Nous avions alors été relaxés. Cet exemple montre que l’on peut ne pas respecter intégralement la loi quand on a le bons sens et la justice avec soi.

Silvia Cattori : Le jugement de la Cour européenne contribue à protéger Israël de ce qu’il redoute le plus : un boycottage selon le modèle appliqué en d’autres temps à l’Afrique du Sud. En préconisant le boycottage contre un État qui se considère au dessus des lois —ceci malheureusement avec la complicité de nos démocraties— vous avez agi honorablement ! Mais une question se pose : n’avez-vous pas sous-estimé la force écrasante de l’adversaire ?

Jean-Claude Willem : Je ne le pense pas, d’abord parce que je ne me considère pas comme battu. Vous savez, ma prise de position a été largement soutenue, pas seulement en France [6], mais dans le monde. Et j’ai reçu beaucoup de soutiens lors de ma première condamnation en appel [7]. De partout, je reçois de nombreux messages de gens qui se mobilisent en faveur de la justice en Palestine. Peut-être que ce qui était alors mon statut de maire a contribué à ce qu’il y ait autant de réactions.

Cela dit, je ne cesse de répéter que cette position de la Cour européenne ne va pas me faire abandonner le combat que j’ai engagé. Il y a de plus en plus de gens autour de moi pour le poursuivre.

Silvia Cattori : Le but des pro-Israéliens qui vous ont poursuivi n’était-il pas d’adresser un avertissement à toute collectivité locale qui serait tentée de suivre votre exemple ? Et de vous faire payer cher cette intention de boycott que vous aviez exprimée ?

Jean-Claude Willem : Oui bien sûr. Je suis, depuis quatorze ans, chevalier des palmes académiques ; c’est une décoration qui est donnée aux gens qui interviennent dans le domaine de l’enfance et de l’éducation. Normalement j’aurais dû passer officier. Quand un inspecteur de l’académie m’a proposé à ce grade, cela a été refusé par le Ministère parce que j’avais été condamné dans cette affaire de boycott. Plus que cela encore : normalement, au bout de 30 ans d’activité comme élu, un élu a droit à une médaille d’honneur départementale et régionale. En avril dernier, le préfet a refusé que cette médaille me soit remise parce que j’avais un casier judiciaire. Cela n’en finit pas.

Ce jugement affirme que, par ce geste de boycott là, le maire que j’étais portait atteinte à l’activité commerciale des agriculteurs israéliens. Ce qui justifiait surtout ma position envers Israël c’est que, notamment les fruits et les légumes, proviennent des colonies implantées illégalement sur les terres des Palestiniens. Et qui, de par la loi de l’Union européenne, sont interdites dans les États de l’Union.

Ce qui ressort clairement est que tout est fait pour éviter de toucher au fond du problème : à la question politique. Donc tout va dans le sens de la défense de l’activité commerciale d’Israël.

Silvia Cattori : Ce préfet avait-il un parti pris pro-israélien ?

Jean-Claude Willem : Oui. Ce préfet est réputé pour être un proche de Nicolas Sarkozy. Lorsque le maire actuel de Seclin a annoncé qu’il ne pouvait pas me remettre la médaille parce que le préfet s’y opposait, tout le personnel présent, 300 agents communaux, m’a ovationné. Cela vaut plus que la médaille que le préfet m’a refusée.

Silvia Cattori : Ce jugement, ne va sans doute pas dissuader les gens, révoltés par les crimes de l’État israélien, de s’engager individuellement dans des actions de boycottage. Mais ne va-t-il pas dissuader les élus, qui se sont jusqu’à présent défilés, de répondre efficacement à l’appel « Boycott Désinvestissement Sanctions » lancé par la société civile palestinienne dès 2004 [8] ?

Jean-Claude Willem : Je crois que je suis le premier élu à être condamné. Cela dit, il y a beaucoup de gens qui pratiquent le boycott ; qui, au moment d’acheter un produit, en regardent la provenance et ne l’achètent pas quand il vient d’Israël.

Silvia Cattori : Vous avez, par votre geste courageux, placé les autorités de l’Union européenne en face de leurs responsabilités. Compte tenu du jugement de la Cour européenne, pourquoi n’appelleriez-vous pas les élus locaux, à faire voter des motions par leurs conseils municipaux pour engager leurs administrés à pratiquer le boycottage et à intervenir au nom de cette liberté d’expression que vous souhaitiez fondamentalement exercer ?

Jean-Claude Willem : Maintenant, ce sont plutôt les associations engagées en faveur de la paix et la justice au Proche-Orient qui pourraient le faire. Moi-même je n’ai plus de pouvoir.

Il y a des Conseils municipaux qui ont pris des positions claires sur l’injustice qui frappe les Palestiniens. Qui ont réclamé que les sanctions prévues par la loi soient prises par l’UE vis-à-vis d’Israël. Il y a régulièrement des élus qui vont en Palestine exprimer leur soutien aux Palestiniens.

Je vous l’ai déjà dit : il faut quelquefois savoir ne pas respecter la loi quand elle est contraire à notre morale ; quand elle s’oppose à nos idéaux de justice et de fraternité.

D’autant qu’il n’y a pas de quoi être optimiste. Depuis l’arrivée de Sarkozy les choses n’ont fait qu’empirer. La France ne va pas dans le bon sens.

Silvia Cattori : Nous vous remercions.

Documents joints



« Affaire Willem contre France », arrêt de la Cour européenne, 16 juillet 2009.


(Word - 291.5 ko)


[1] L’« Association cultuelle israélite » est une association présente dans de nombreuses villes et régions de France. C’est le président de l’ « Association cultuelle israélite du Nord », M. Jean-Claude Komar qui, avec un particulier, M. Guy Bensoussan, a porté plainte contre Jean-Claude Willem pour son appel au boycottage contre la politique illégale d’Israël. Mais c’est le parquet de Lille qui a pris l’initiative des poursuites, MM. Bensoussan et Komar se portant parties civiles.

[2] Dans son arrêt du 28 septembre 2004, la Cour de cassation considère que M. Willem : « en annonçant son intention de demander aux services de restauration de la commune de ne plus acheter de produits en provenance de l’État d’Israël, a incité ceux-ci à tenir compte de l’origine de ces produits et, par suite, à entraver l’exercice de l’activité économique des producteurs israéliens, cet appel au boycott étant fait en raison de leur appartenance à la nation israélienne ».
Voir : le texte complet de cet arrêt

[3] Voir également une bonne chronologie et analyse de l’affaire sur le blob Combatsdroitshomme.

[4] La Cour européenne n’est pas un organe de l’Union européenne (les 27), mais du Conseil de l’Europe (les 47). Cependant, elle n’est jamais entrée en conflit avec l’Union européenne avec laquelle elle a des origines communes.

[5] Voir l’analyse très documentée de Me Gilles Devers. Il relève, au sujet de l’activité des entreprises installées dans les territoires occupés :
« Lisons l’article 55 de la 4° Convention de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre : « L’État occupant ne se considèrera que comme administrateur et usufruitier des édifices publics, immeubles, forêts et exploitations agricoles appartenant à l’Etat ennemi et se trouvant dans le pays occupé. Il devra sauvegarder le fond de ces propriétés et les administrer conformément aux règles de l’usufruit ». Et je rappelle la résolution 446 du 22 mars 1979 du Conseil de Sécurité : « La politique et les pratiques israéliennes consistant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 n’ont aucune validité en droit et font gravement obstacle à l’instauration d’une paix générale, juste et durable au Moyen-Orient. »
Là, il ne s’agit pas d’organiser des mesures discriminatoires, mais d’appliquer les bases du droit de la guerre, quant aux obligations de l’occupant.
Le but ? Impossible de poursuivre des objectifs illégaux, tels la construction du tramway qui détruirait l’avenir de Jérusalem-Est ou des ventes d’armes qui seraient utilisées en violation du droit international. Veolia et Alsthom ont dû renoncer au marché sur le tramway, et d’importantes commandes britanniques d’armes viennent d’être annulées.
Les conditions de réalisation ? C’est toute la question des implantations industrielles dans les territoires occupées. La puissance occupante ne peut tirer profit depuis les terres placées sous son contrôle. Un marché conclu entre une entreprise relevant de l’un des 47 pays du Conseil de l’Europe avec une entreprise dont l’un des ateliers est installé dans les territoires occupés peut être attaqué en nullité, pour violation des conventions de Genève. Et là, la CEDH ne pourrait qu’encourager des Maires qui œuvrent pour une meilleure application du droit
. »

[6] En ce qui concerne l’arrêt de la CEDH, voir notamment le communiqué de soutien de l’AFPS à Jean-Claude Willem publié le 19 juillet 2009.

[7] Voir par exemple :
- « Le maire de Seclin condamné pour le boycott de produits israéliens », AFPS Nord Pas de Calais, 19 septembre 2003.
- « Un verdict particulièrement inique », par Silvia Cattori, silviacattori.net, 15 septembre 2003.

[8] Voir : « Appel de la Société Civile Palestinienne au Boycott, aux Sanctions et aux Retraits des Investissements contre Israël jusqu’à ce qu’il applique le Droit International et les Principes Universels des Droits de l’Homme », 9 juillet 2005.