http://www.voltairenet.org/article168125.html
source: Reseau Voltaire
Liban : la fuite en avant des Etats-Unis
Thierry Meyssan
14 janvier 2011
La Commission d’enquête onusienne et le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) ont déjà falsifié une expertise, recruté et protégé de faux témoins, puis incarcéré arbitrairement des innocents durant quatre ans. Ignorant les preuves matérielles collectées sur la scène du crime et les enregistrements des drones israéliens, le TSL refuse de mettre en cause Israël, l’Allemagne et les USA et s’apprête à mettre en accusation des responsables militaires du Hezbollah afin d’ouvrir la voie à une nouvelle guerre US.
Alors que le Premier ministre libanais Saad al-Hariri était reçu à la Maison-Blanche par le président des Etats-Unis Barack Obama, mercredi 12 janvier 2011, 11 ministres libanais ont donné leur démission et fait chuter leur gouvernement. Plus qu’à M. Hariri, ce camouflet était ostensiblement destiné à M. Obama.
Le remodelage du Moyen-Orient élargi
Pour comprendre ce qui se passe, il convient d’abord de resituer ce coup de théâtre dans le contexte général de la résistance proche-orientale au projet états-unien de remodelage de la région.
Lorsque, le 11-Septembre 2001, les Etats-Unis ont attribué les attentats dont ils faisaient l’objet à un groupuscule islamiste terré dans une grotte afghane, ils ont déclaré la « guerre des civilisations ». Contrairement à ce que préconisaient des stratèges comme Zbignew Brzezinski (favorable à une instrumentation des musulmans contre la Russie et la Chine) et certaines firmes pétrolières (favorables à un investissement militaire massif en Afrique et dans les Caraïbes pour contrôler les champs pétroliers du XXIe siècle), les Straussiens ont imposé le monde musulman comme cible. En effet, de leur point de vue, la seule « menace révolutionnaire » capable de se propager dans le monde et de porter atteinte à l’impérialisme global est une résurgence de la révolution khomeiniste.
Washington a donc décidé de prendre l’Iran en tenaille en positionnant ses troupes en Afghanistan et en Irak. Puis, de détruire les alliés militaires de Téhéran : la Syrie et le Hezbollah libanais. Enfin, de raser l’Iran et ses 70 millions d’habitants. Toute résistance ayant été anéantie, les Etats de la région auraient été démantelés et redessinés sur une base ethnique, tandis que la Pax Americana aurait triomphé.
Cependant ce plan grandiose, à peine initié, a échoué. La plus grande armée du monde a été incapable de contrôler l’Afghanistan et l’Irak occupés. Puis, l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafik al-Hariri et la révolution colorée du Cèdre ne sont pas parvenus à provoquer la guerre avec la Syrie, Damas ayant immédiatement retiré ses forces de maintien de la paix stationnées au Liban depuis la fin de la guerre civile.
Washington a alors sous-traité le problème à Tel-Aviv. A l’été 2006, Israël a attaqué le Liban, rasé tout le Sud du pays sous un tapis de bombes tel qu’on n’en avait pas vu depuis la guerre du Vietnam, mais a échoué à détruire le Hezbollah et à engager le combat avec la Syrie. Contre toute attente, c’est l’inverse qui s’est produit : le Hezbollah a tenu en échec l’armée la plus sophistiquée du monde et la Syrie n’a pas eu à entrer en lice.
Mettant en oeuvre leur Plan B, les Etats-Unis ont eu recours à la prétendue Justice internationale.
Le rôle du TSL dans la stratégie US
La Commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafik al-Hariri a reçu pour mission de mettre en accusation le président syrien Bachar el-Assad, ouvrant ainsi la voie à la guerre que le Pentagone aurait entreprise pour l’amener par la force devant la Justice internationale.
La Commission d’enquête était dirigée par deux agents sûrs, les Allemands Detlev Mehlis et Gerhard Lehman. Ils sont parvenus à occulter le rôle de leur pays dans l’assassinat, mais ont échoué à inculper le président el-Assad, les services secrets syriens ayant démasqué les faux témoins fabriqués par l’ONU.
Passant au Plan C, Washington a abandonné l’idée de détruire la Syrie préalablement à l’Iran et a recentré son dispositif sur le cœur du système. Il a mis en place un Tribunal spécial pour le Liban, cette fois chargé de mettre en accusation le commandant de la Force Al-Quod (unité des Gardiens iraniens de la Révolution qui forme les combattants anti-impérialistes au Liban, en Palestine et ailleurs), le général Kassem Soleimani, et le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Cette accusation judiciaire devait être coordonnée avec l’accusation politique de l’AIEA de fabrication secrète d’une bombe atomique.
La présidence de ce Tribunal très spécial a été confiée à l’Italien Antonio Cassese, jusque là conseiller juridique des Moujahidines du Peuple, un groupe armé qui revendique plusieurs milliers d’assassinats politiques en Iran pour le compte des Etats-Unis.
La tactique du Tribunal très spécial et de son procureur général était de mettre en accusation l’ancien chef militaire du Hezbollah, Iman Mugniyeh (assassiné par le Mossad) et sa famille, puis de mettre en cause leurs supérieurs hiérarchiques, non pas au sein du Hezbollah, mais au sein de leur dispositif de formation militaire : le général Soleimani et le guide suprême Khamenei. Le Pentagone et Tsahal auraient alors attaqué un Iran affaibli par des sanctions internationales, prétendument pour amener les suspects devant la soi-disant Justice onusienne.
Pour une raison purement technique, l’acte d’accusation devait être publié avant la fin de l’exercice budgétaire 2010 du Tribunal (en réalité avant la fin janvier 2011). Une conférence de presse était prévue au siège du Tribunal à La Haye samedi 15 janvier. C’est ce calendrier qui a précipité la crise.
Réactions au TSL
Pour éviter la guerre programmée, la Syrie, l’Arabie saoudite, le Qatar et l’Iran ont décidé de mettre leurs différents en sourdine et de joindre leurs efforts pour faire entendre raison à Washington. Il s’agissait de convaincre l’administration Obama d’abandonner un plan conçu par sa faction la plus extrémiste et de lui offrir une issue honorable.
Dans ce but, le président Bachar el-Assad, le roi Abdalllah ben Abdelaziz Al Saoud, l’émir Hamad ibn-Khalifa al-Thani et le président Mahmoud Ahmadinejad se sont succédés à Beyrouth. Chacun d’entre eux a enjoint les partis et communautés sur lesquels il exerce une influence d’asphyxier le Tribunal spécial en ne renouvelant pas son budget et en retirant ses juges libanais. Le TSL n’aurait pas été dissous. Il aurait survécu sur le papier, mais serait tombé dans une profonde léthargie.
Las ! L’administration Obama a refusé la porte de sortie qui lui était offerte. N’ayant à vrai dire aucun plan de rechange à substituer à celui des Straussiens, le président états-unien a envoyé sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, informer les capitales concernées que le TSL irait jusqu’au bout de sa mission. Toutefois, a-t-elle laissé entendre, l’administration Obama se contentera dans un premier temps d’isoler Téhéran et ses alliés et n’envisage pas d’attaquer l’Iran à brève échéance. Chacun est donc prié d’appliquer les sanctions onusiennes et de se préparer à les renforcer.
La crise
A ce stade, on se frottait les mains à Washington, car le camp de la paix était bloqué dans une impasse. Après que le Spiegel et la télévision canadienne aient annoncé l’imminente inculpation de la famille d’Imad Mugniyeh, toute action politique du Hezbollah et de ses alliés contre le TSL serait présentée comme un aveu de culpabilité. Pour retrouver sa marge de manœuvre, sayyed Hassan Nasrallah décidait de publier des images filmées par des drones israéliens, interceptées par son organisation. Elles attestent qu’Israël a préparé l’attentat contre Rafik al-Hariri. Cependant ces révélations furent insuffisantes pour blanchir le Hezbollah car elles ne permettent pas d’établir si c’est bien l’Etat hébreu qui a réalisé ou non l’opération.
La publication par Odnako, l’hebdomadaire des élites politiques russes, de notre enquête a modifié la donne. L’arme nouvelle utilisée pour ce meurtre ayant été fabriquée par l’Allemagne, ni le Hezbollah, ni l’Iran ne peuvent encore être soupçonnés. Du coup, aux yeux de l’opinion publique proche-orientale les choses s’inversent : le Hezbollah ne peut plus être accusé de lutter contre le TSL pour fuir ses responsabilités.
[voir: hariri's murder: german uranium mini missile ]
Convaincu par nos arguments et soutenu par le roi Abdallah Ier, le Premier ministre Saad Hariri était prêt à négocier une solution en faveur de la paix. Toutefois, l’hospitalisation du roi aux Etats-Unis affaiblissait son autorité. Son demi-frère et successeur désigné, le prince Sultan, et son neveu, le prince Bandar, apparaissaient en capacité d’exercer rapidement le pouvoir et d’imposer leur ligne pro-états-unienne. Saad Hariri choisissait alors de prendre ses distances avec le monarque saoudien et de s’aligner sur la position états-unienne.
Mardi 11 janvier à New York, le roi Abdallah renonçait à la médiation qu’il avait entreprise avec son homologue syrien. Immédiatement, la coalition du 8-Mars sommait Saad Hariri de clarifier d’urgence la situation : elle l’enjoignait de retirer les juges libanais, de refuser de continuer à financer le TSL et à collaborer avec lui, enfin de poursuivre les faux témoins devant la Justice libanaise. Dans la plus grande discrétion, les services de sécurité de l’Etat (dépendant du Président de la République, le général Michel Sleimane) étaient réorganisés. Face à l’absence de réponse de Saad Hariri, les actions de ses sociétés perdaient en quelques heures 9 % en Bourse.
Mercredi 12 janvier à Beyrouth, les 10 ministres de la coalition du 8-Mars (dont seulement 2 sont membres du Hezbollah) démissionnaient pendant la rencontre Hariri-Obama à Washington, suivis d’un onzième ministre (proche du président Sleimane). Le quorum n’étant plus réuni, le gouvernement était dissous.
Y a t-il un Plan D ?
En toute logique, le Tribunal spécial devrait publier sous peu, peut-être samedi, son acte d’accusation. Mais, il ne devrait plus avoir de budget à la fin du mois et devrait donc, soit devenir bénévole, soit cesser ses travaux.
En Occident, où la censure est totale sur les arguments de l’opposition, l’opinion publique devrait croire à la culpabilité du Hezbollah et à la volonté états-unienne de servir la Justice. Mais au Proche-Orient, plus personne n’est dupe : les Etats-Unis et Israël manipulent le TSL, ils masquent la vérité et instrumentent le Tribunal pour justifier une guerre générale dans la région. Ayant perdu sa légitimité, Washington ne peut espérer aucun soutien au Proche-Orient, hormis de ses vassaux stipendiés. Il faut donc passer au Plan D, Mais y en a t-il un ?
« Majorité » et « minorité » au Liban
Les élections législatives de 2005 ont donné une large victoire à la coalition du 14-Mars, réunie autour de la famille Hariri (soutenue par les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et la France). Celle-ci a été depuis lors qualifiée de « majorité ». Cependant, rapidement, elle a perdu l’une de ses deux principales composantes, le Courant patriotique libre (CPL) fondé par le général chrétien Michel Aoun.
A contrario, la coalition du 8-Mars a été qualifiée en 2005 de « minorité », mais n’a cessé de s’étoffer depuis. Réunie autour du Hezbollah, elle est soutenue par la Syrie, l’Iran et le Qatar.
Les élections législatives de 2009 ont donné lieu à une vaste fraude : en violation du Code électoral des dizaines de milliers de Libanais de la diaspora se sont vu accorder des cartes d’électeurs. Un pont aérien a été mis en place par la coalition du 14-Mars pour les transporter gratuitement au Liban, obligeant à une réorganisation complète de l’aéroport de Beyrouth. Cette manipulation a profondément modifié un scrutin réunissant au total 1,4 million d’électeurs seulement. Malgré tout, la coalition du 14-Mars (la « majorité ») n’a obtenu que 44,5 % des suffrages exprimés, tandis que celle du 8-Mars (la « minorité ») obtenait 55,5 % des voix. Cependant, grâce à un découpage électoral violemment inéquitable, la coalition du 14-Mars a conservé la majorité à l’Assemblée avec 72 sièges, tandis que la majorité populaire restait minoritaire à l’Assemblée avec 56 sièges.
La majorité parlementaire a élu le leader de la coalition du 14-Mars, Saad Hariri, comme Premier ministre. Il est parvenu à composer un gouvernement d’union nationale comprenant 15 ministres du 14-Mars, 10 ministres du 8-Mars et 5 ministres neutres (des techniciens proposés par le président de la République). C’est ce gouvernement qui vient de chuter.
Le Parti Socialiste Progressiste (PSP) du leader druze Walid Jumblatt a pris ses distances avec la coalition du 14-Mars. Dans le cas où ses députés joindraient leurs votes à ceux de la coalition du 8-Mars, la majorité populaire deviendrait alors aussi la majorité parlementaire.
Selon l’accord national, la fonction de président de la République revient à un chrétien maronite, celle de Premier ministre à un musulman sunnite et celle de président de l’Assemblée à un musulman chiite.
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Chronologie du Liban (1943-2011)
Catherine Gouëset,
13/01/2011
1943 : sous mandat français depuis 1920, l'ancienne province de l'empire ottoman proclame son indépendance. Le "Pacte national" institue un système politique confessionnel répartissant les pouvoirs en tre les Maronites, les sunnites, les chiites, les druzes, et les grecs catholiques et orthodoxes.
1952-58 : présidence de Camille Chamoun qui pratique une politique pro-occidentale.
1958 : une insurrection de nationalistes arabes favorables à Nasser est matée par une intervention américaine.
1970-71: chassés de Jordanie, les combattants palestiniens de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) installent leurs bases au Sud-Liban.
1972-73: des opérations militaires et des représailles entre Israéliens et Palestiniens sur le territoire libanais enveniment les relations entre les Palestiniens et l'Etat libanais.
La guerre civile : 1975-1989
13 avril 1975 : 27 passagers d'un autobus, pour la plupart palestiniens, sont tués par des miliciens phalangistes (chrétiens maronites). Des accrochages et des représailles s'ensuivent entre Palestiniens et Phalangistes. Cet évènement marque le début de la guerre du Liban qui durera 15 ans.
Avril 75-janvier 1976 : les combats opposent les milices chrétiennes conservatrices aux palestino-progressistes (Palestiniens et gauche libanaise). La Syrie soutient ces derniers, tout en proclamant sa neutralité.
Juin 1976 : renversement d'alliance de la Syrie qui envoie des troupes au Liban à la demande du camp chrétien. Déroute des Palestino-progressistes.
Novembre 1976 : fin officielle de la guerre. Le bilan est de 30 000 tués et 600 000 réfugiés. Mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD), à majorité syrienne. L'armée libanaise a éclaté en factions rivales. Le territoire est sous l'autorité d'une multitude de milices et de clans.
Mars 1977 : assassinat de Kamal Joumblatt, chef du parti socialiste progressiste (PSP, druze). Les représailles font plusieurs dizaines de victimes chrétiennes.
Mars 1978 : à la suite d'un attentat palestinien à Tel Aviv, les troupes israéliennes envahissent le Sud-Liban («opération Litani») pour créer une «zone de sécurité». L'ONU envoie une force d'interposition, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). L'armée israélienne se retire en juin, laissant le contrôle du Sud Liban à la milice chrétienne du commandant Saad Haddad.
Juillet 1978 : affrontements entre troupes syriennes et milices chrétiennes.
Avril 1979 : le commandant Haddad proclame l'indépendance des zones chrétiennes du Sud-Liban et donne à sa milice le nom d'Armée du Liban Sud (ALS).
Juin 1981 : affrontements entre Israéliens et Palestiniens au Sud-Liban. Les forces israéliennes bombardent Beyrouth.
Juin 1982 : les Israéliens envahissent à nouveau le Liban et assiègent Beyrouth (opération «Paix en galilée»).
14 septembre 1982 : élu moins d'un mois auparavant, le président Béchir Gemayel est assassiné à Beyrouth. Son frère Amine lui succède le 21. Les Israéliens entrent à Beyrouth-Ouest.
17-18 septembre 1982 : le massacre de civils par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, avec la complicité passive de l'armée israélienne, fait 800 morts, selon une commission d'enquête israélienne.
Avril 198: : un attentat-suicide chiite fait 63 morts à l'ambassade des Etat-Unis à Beyrouth.
Mai 1983 : signature d'un accord de paix entre Israël et le Liban. Création d'une zone tampon sous l'autorité de l'Armée du Liban Sud.
Septembre 1983 : la «guerre de la Montagne» oppose chrétiens et druzes. Ceux-ci prennent le contrôle de la région du Chouf.
Octobre 1983 : double attentat-suicide du Djihad islamique contre les contingents français (58 morts) et américain (241 morts) de la force multinationale.
Novembre 1983 : un attentat-suicide contre le quartier général israélien à Tyr fait 62 victimes.
Novembre-décembre 1983 : affrontements entre l'OLP et les Syriens, appuyés par des dissidents palestiniens à Tripoli. Yasser Arafat et 4 000 de ses partisans sont évacués sous protection française.
Février 1984 : la milice chiite Amal prend le contrôle de Beyrouth-Ouest. Les Druzes de Walid Joumblatt s'emparent des positions des Forces Libanaises (milice chrétienne) dans la montagne au sud de Beyrouth. Les contingents militaires américains, britanniques et italiens de la Force multinationale quittent le Liban.
Mars 1984 : premier d'une longue série d'enlèvements d'otages occidentaux. La France annonce le retrait de son contingent de la FINUL. Le Conseil des ministres décide l'abrogation du traité de paix de mai 1983.
Mai 1984 : formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par Rachid Karamé.
Mars 1985 : un attentat à la voiture piégée dans un quartier chiite de Beyrouth fait 75 morts.
Mai-juin 1985 : première «guerre des camps». des affrontements entre la milice chiite Amal, soutenue par une partie de l'armée libanaise, et les Palestiniens de Sabra et Chatila font 700 morts dans les camps de réfugiés.
Juin 1985 : fin du retrait de l'armée israélienne du Liban, à l'exception d'une zone-tampon au sud, laissée sous le contrôle de l'Armée du Liban Sud d'Antoine Lahad.
Octobre 1985 : accord pour un arrêt des combats entre les trois principales milices : Amal (chiite), PSP (druze) et Forces libanaises (chrétienne). Le président Gemayel fait échouer cet accord.
Janvier 1986 : affrontements entre milices chrétiennes à Beyrouth.
Mai 1986-avril 1987 : nouvelle «guerre des camps» entre Amal et Palestiniens.
Février 1987 : violents affrontements entre milices druzes et chiites à Beyrouth-Ouest. Déploiement de 8 000 soldats syriens.
Juin 1987 : le Premier ministre Rachid Karamé est tué dans un attentat. Il est remplacé par Salim Hoss.
Mai 1988 : les combats dans la banlieue sud de Beyrouth entre milices chiites Amal et Hezbollah (créée en 1982 au Sud Liban, à la suite de l'invasion israélienne) font 600 morts en 2 semaines. L'armée syrienne s'interpose.
Août 1988 : l'élection présidentielle est reportée, le quorum n'étant pas atteint. Le président Gemayel n'est pas remplacé à la fin de son mandat en septembre. Il désigne le commandant des forces armées, le général Aoun, pour former un gouvernement provisoire. Les musulmans ne le reconnaissent pas, et forment un gouvernement parralèle à Beyrouth Ouest, dirigé par Salim Hoss.
Mars 1989 : Michel Aoun lance une «guerre de libération» contre les 33 000 soldats syriens présents au Liban.
Octobre 1989 : signature des Accords de Taef qui établissent un nouvel équilibre entre les communautés, prévoient la dissolution des milices, le renforcement des pouvoirs du Premier ministre et la formation d'un gouvernement d'union nationale. La Syrie maintient plus de 40 000 soldats au Liban.
Novembre 1989 : René Moawad est élu président par les signataires des accords de Taef le 5, et assassiné le 22. Salim Hoss devient Premier ministre et le général Emile Lahoud succède à Michel Aoun en tant que chef des forces armées.
Janvier-mars 1990 : la guerre pour le contrôle du «Pays chrétien» entre partisans du général Aoun et Forces Libanaises de Samir Geagea fait plusieurs milliers de morts. Aoun se réfugie à l'ambassade de France. Il partira en exil en France en 1991. La guerre civile libanaise a fait plus de 140 000 morts en 15 ans.
L'après-guerre
Mai 1991 : signature d'un Traité d'amitié avec la Syrie, qui consacre le rôle prépondérant de Damas.
Octobre 1992 : le milliardaire Rafic Hariri est nommé Premier ministre. Elections législatives partiellement boycottées par les chrétiens (taux de participation de 20%).
Avril 1996 : à la suite de tirs de roquette du Hezbollah contre le nord d'Israël, le Premier ministre israélien, Shimon Pérès, lance en représailles l'opération "Raisins de la colère". 102 civils réfugiés dans un camp de l'ONU au Sud-Liban sont tués par des bombes israéliennes. Création d'un Comité de surveillance tripartite (libanais, syrien et israélien), sous la présidence alternée des Etats-Unis et de la France: Israël et le Hezbollah s'engagent à s'abstenir de viser des cibles civiles de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise et de tirer à partir de zones habitées.
Octobre 1998 : le parlement élit le commandant en chef de l'armée, Emile Lahoud, au poste de président de la République. Un mois plus tard, celui-ci évince Rafic Hariri du poste de Premier ministre et nomme Salim Hoss à sa place.
2000
Février : Intensification des affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
5 mars : le gouvernement israélien approuve la proposition du Premier ministre, Ehud Barak, de retrait unilatéral des troupes israéliennes du Sud-Liban, avant juillet 2000.
Mai : les désertions qui se multiplient dans les rangs de l'ALS entraînent le retrait précipité de l'armée israélienne.
27 août-3 septembre : le résultat des élections législatives constitue un camouflet pour le Premier ministre Salim Hoss. Ce scrutin marque le retour de son prédécesseur, Rafic Hariri.
Octobre : le Hezbollah capture trois militaires israéliens dans le secteur disputé de Chebaa, aux confins du Liban, de la Syrie et d'Israël.
2001
Juin : retrait partiel des troupes syriennes de Beyrouth et de ses environs. En vertu de l'accord de Taëf (1989) qui a mis fin à la guerre civile, l'armée syrienne aurait du se retirer de Beyrouth vers la plaine de la Békaa en 1992.
Août : vague d'arrestation de militants chrétiens anti-syriens, accusés de complot contre la sécurité du Liban.
Novembre : les Etats-Unis rendent publique une liste de groupes terroristes incluant le Hezbollah et demandent à Beyrouth de geler ses avoirs. Le gouvernement libanais, qui considère le Hezbollah comme une organisation de résistance, rejette cette demande.
2002
24 janvier : l'ex-chef de guerre chrétien Elie Hobeika est tué dans un attentat à la voiture piégée près de Beyrouth. Il était considéré comme l'un des responsables des massacres de Sabra et Chatila.
2004
11 mai : les Etats-Unis imposent des sanctions économiques contre Damas et réclament le retrait du corps expéditionnaire syrien.
28 août : le gouvernement libanais annonce un projet d'amendement de la Constitution pour prolonger le mandat du président Lahoud. Deux jours plus tôt, le président syrien avait convoqué le Premier ministre Rafic Hariri, pour lui signifier la volonté de Damas.
2 septembre : à l'initiative de Paris et de Washington, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 1559 appelant au respect de la souveraineté du Liban et au retrait de toutes les troupes étrangères de son sol, visant implicitement la Syrie.
6 septembre : opposés à l'amendement de la constitution, quatre ministres démissionnent du gouvernement.
21 septembre : le député druze Walid Joumblatt lance une pétition remettant en cause la prolongation du mandat du président Lahoud.
20-29 septembre : redéploiement de 3 000 soldats syriens qui retournent en Syrie.
20 octobre : démission de Rafic Hariri. Le député pro-syrien Omar Karamé forme un nouveau gouvernement.
13 décembre : pour la première fois depuis 1975, tous les partis de l'opposition lancent un programme commun dénonçant la tutelle syrienne.
2005
Février
14 : Rafic Hariri est tué à Beyrouth, dans un attentat à l'explosif qui fait 18 morts. Le lendemain, le Conseil de sécurité de l'ONU demande à Kofi Annan un rapport sur les circonstances de la mort de l'ancien Premier ministre et réclame le retrait des troupes syriennes du Liban.
16 : début de manifestations quotidiennes de l'opposition contre la présence syrienne.
23 : plus de deux cents personnalités syriennes appellent, dans une lettre ouverte, le président Bachar al-Assad à retirer l'armée syrienne du Liban.
28 : le gouvernement d'Omar Karamé démissionne.
Mars
8 : à l'appel des partis chiites Hezbollah et Amal, près de 400 000 personnes manifestent à Beyrouth en faveur de la Syrie et contre l'ingérence de Washington et Paris.
14 : près d'un million de personnes manifestent à Beyrouth, dans un rassemblement sans précédent, pour réclamer la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri et le départ du chef de l'Etat Emile Lahoud.
Avril
3 : la Syrie et l'ONU parviennent à un accord sur le retrait de toutes les troupes syriennes déployées au Liban avant le 30 avril.
7 : le Conseil de sécurité des Nations unies décide de créer une Commission internationale indépendante pour enquêter sur l'assassinat de Rafic Hariri.
26 : le départ des derniers soldats syriens marque la fin officielle de la présence de Damas au Liban.
4 mai : la justice annule les poursuites concernant trois chefs d'accusation contre le général Michel Aoun, ancien Premier ministre chrétien, exilé en France pendant quinze ans. Il rentre au Liban le 7 mai.
27 mai : le général Aoun annonce sa candidature aux élections législatives. Il choisit de s'allier avec des hommes liges de Damas.
29 mai - 19 juin : élections législatives. la coalition antisyrienne menée par Saad Hariri, le fils de l'ancien Premier ministre, remporte 72 des 128 sièges.
2 juin : le journaliste et opposant anti-syrien Samir Kassir est assassiné dans un attentat à la voiture piégée.
21 juin : l'ancien chef du Parti communiste, Georges Hawi, proche de l'opposition antisyrienne, est tué dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth.
19 Juillet : Fouad Siniora, un ancien allié de Rafic Hariri, forme un nouveau cabinet incluant le Hezbollah.
1er septembre : le procureur général engage des poursuites judiciaires contre le chef de la garde présidentielle libanaise et trois anciens officiers liés, selon l'enquête, à l'assassinat de Rafic Hariri.
20 octobre : publication d'un rapport de la commission d'enquête de l'ONU, dirigée par le juge allemand Detlev Mehlis, qui met en cause la Syrie.
12 décembre : le journaliste et député chrétien Gebrane Tuéni est tué dans l'explosion d?une voiture piégée.
2006
12 Juillet: Israël lance une vaste offensive aérienne et maritime sur le Liban, après l'enlèvement à sa frontière de deux soldats et la mort de huit autres. L'opération a été revendiquée par le Hezbollah. Israël bombarde Beyrouth et le Liban-Sud, causant de graves dommages aux infrastructures. Le Hezbollah riposte par des tirs de roquette sur le nord d'Israël. Israël impose un blocus aérien et maritime au le Liban.
12 août : le Conseil de sécurité adopte la résolution 1701 appelant à la cessation des hostilités au Liban. La résolution prévoit de donner des moyens et des effectifs supplémentaires à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), pour épauler la force armée libanaise de 15 000 hommes que le gouvernement s'est engagé à déployer au Liban-Sud.
14 août: entrée en vigueur de la cessation d'hostilités entre Israël et le Hezbollah. En un mois, la guerre a fait près de 1200 morts et 900 000 déplacés au Liban; 150 morts et 400 000 déplacés en Israël.
17 août: début du déploiement de l'armée libanaise au Liban Sud.
25 août: Les Européens s'engagent à fournir plus de 7 000 hommes à la Finul. La France annonce le déploiement de 2 000 soldats.
11 novembre : les ministres du Hezbollah et du mouvement Amal quittent le gouvernement après l'échec de la formation d'un gouvernement d'union nationale au sein duquel ils auraient disposé d'une minorité de blocage.
21 novembre : Pierre Gemayel, ministre de l'Industrie, est assassiné par balles à Beyrouth.
Décembre : les chiites et les partisans du général chrétien Michel Aoun entament un sit-in près des bureaux du chef du gouvernement Fouad Siniora, dont ils réclament la démission.
2007
Janvier : l'opposition déclenche une grève générale qui dégénère en affrontements entre chiites et sunnites dans les quartiers musulmans de la capitale.
25 janvier : une quarantaine de pays et d'organisations internationales réunis en conférence à Paris, promettent 7,6 milliards de dollars de soutien à l'économie libanaise.
17 mai : les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne déposent au Conseil de sécurité un projet de résolution pour la création d'un tribunal international pour juger les assassins de Rafic Hariri.
Fin mai : de violents combats éclatent entre l'armée libanaise et le Fatah al-Islam, une milice islamiste retranchée dans un camp de réfugiés palestiniens à Tripoli, dans le Nord du pays. L'armée ne reprend le contrôle du camp, en ruines, qu'en septembre. La bataille a fait près de 400 morts. Une partie des miliciens serait parvenue à s'échapper.
30 mai : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 1757, qui impose la création d'un tribunal international pour juger les responsables de l'assassinat de Rafic Hariri, et des attentats qui ont ensanglanté le Liban depuis octobre 2004.
18 septembre : un attentat à la voiture piégée coûte la vie à huit personnes, dont le député chrétien anti-syrien Antoine Ghanem.
25 septembre: la séance du Parlement convoquée pour élire le président de la république est ajournée. Majorité et opposition ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la formation d'un gouvernement d'union nationale et l'amendement de la loi électorale pour les prochaines législatives.
12 décembre : le général François El-Hadj est tué dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth. Il était pressenti pour remplacer le chef des armées Michel Sleïmane, candidat à l'élection présidentielle.
2008
12 février : assassinat, à Damas (Syrie) d'Imad Moughnieh, chef de la sécurité du Hezbollah, recherché par Interpol pour des attentats et des enlèvements depuis 20 ans.
Début mai : des affrontements meurtriers éclatent entre la majorité et l'opposition, à la suite du limogeage du chef des services de sécurité de l'aéroport, un officier chiite prosyrien et de la mise hors la loi du réseau de télécommunications du Hezbollah. Les chiites lancent une campagne de désobéissance civile. A Beyrouth, le mouvement dégénère en bataille de rue et le Hezbollah prend le contrôle des quartiers ouest de la ville; les combats, qui font plus de 60 victimes, s'étendent à Tripoli et dans le Chouf. Le 14 mai, le gouvernement annule les deux décisions prises à l'encontre du Hezbollah. Grâce à une médiation de la Ligue arabe et du Qatar, un accord est conclu à Doha prévoyant l'élection immédiate du président de la République, la formation d'un gouvernement d'union nationale et la levée du sit-in installé par l'opposition depuis fin 2006 dans le centre de Beyrouth.
25 mai : Michel Sleimane, commandant en chef de l'armée, est élu Président du Liban après 18 mois de crise politique.
11 juillet : le Premier ministre Fouad Siniora forme un cabinet d'union nationale. Seize portefeuilles sont attribués à la majorité anti-syrienne, onze à l'opposition menée par le parti chiite Hezbollah, trois autres membres du cabinet étant nommés par le chef de l'Etat, Michel Sleimane, et le président du Parlement, Nabib Berri.
16 juillet : échanges de prisonniers et de dépouilles mortelles entre Israël et le Hezbollah.
Juillet-août : nouveaux affrontements meurtriers intercommunautaires à Tripoli.
16 septembre : ouverture d'un dialogue national entre les dirigeants des quatorze partis politiques ayant signé l'accord interlibanais de Doha en mai 2008. Les discussions portent entre autre sur les relations entre l'armée et les miliciens du Hezbollah.
15 octobre : Le liban établit des relations diplomatiques officielles avec la Syrie conformément à l'annonce faite par les deux pays en juillet.
2009
1er mars : ouverture à La Haye du Tribunal spécial pour le Liban chargé de juger les auteurs présumés d'attaques terroristes perpétrées depuis 2004.
29 avril : le Tribunal spécial pour le Liban ordonne la remise en liberté de quatre officiers supérieurs, détenus depuis août 2005 dans le cadre de l'enquête sur l'attentat perpétré contre l'ex-premier ministre Rafic Hariri.
7 juin : la majorité remporte les élections législatives. Saad Hariri est chargé de former un gouvernement.
2 août : Walid Joumblatt annonce qu'il quitte la coalition du 14 mars.
24 septembre : Saad Hariri, qui a renoncé à former un gouvernement le 10 septembre faute d'accord avec l'opposition, est à nouveau chargé par le président Sleimane de tenter d'en constituer un.
3 novembre : la marine israélienne arraisonne en Méditerranée un navire transportant des armes, en provenance d'Iran, selon les médias israéliens, et apparemment destinée au Hezbollah libanais.
9 novembre : après cinq mois d'impasse, Saas hariri annonce la formation d'un gouvernement d'union nationale.
19-20 novembre : visite historique de Saad Hariri à Damas. Le premier ministre libanais rencontre Bachar el-Assad, qu'il accusait d'avoir fait tuer son père.
2010
Février : Israël multiplie les mises en garde visant le Hezbollah, le Liban et la Syrie.
Avril : la découverte d'un gisement d'hydrocarbures offshore attise la tension entre le Liban et Israël.
Mai : Le gouvernement israélien accuse la Syrie de livrer des missiles Scud au Hezbollah libanais.
4 juillet : décès de l'ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, longtemps considéré comme le mentor du Hezbollah.
Juillet : tension à la hausse après l'annonce par le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah que des membres de son parti allaient être mis en cause par le tribunal de l'ONU dans l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri.
Août : quatre Libanais - trois soldats et un journaliste -et un lieutenant-colonel israélien sont tués lors d'échanges de tirs à la frontière israélienne.
Octobre : le président iranien Mahmoud Ahmadinejad effectue une visite controversée au Liban. Il est chaleureusement accueilli au Sud-Liban.
La tension, liée à l'enquête menée par le tribunal de l'ONU sur l'assassinat de Rafic Hariri, est exacerbée par d'éventuelles mises en cause des membres du Hezbollah et par l'émission de mandats d'arrêt en Syrie contre des proches du Premier ministre libanais.
2011
Janvier : la coalition gouvernementale s'effondre après la démission des ministres du du Hezbollah et des ses alliés, enfonçant le pays dans la crise liée à l'enquête d'un tribunal de l'ONU sur l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri.
http://www.almanar.com.lb/newssite/NewsDetails.aspx?id=170036&language=en
The Fate of The Indictment Under a Caretaker Government
13/01/2011
It is the first time in Lebanon’s history that a government is toppled by the resignation of more than a third of its members, but it’s not the first time a government continues functioning in a caretaker capacity. Only this time, there is a slight difference with the STL expected to issue an indictment regarding the 2005 assassination of former Prime Minister Martyr Rafiq Hariri, and no official authority to receive it. The indictment is expected to implicate Hezbollah in the murder; a move widely seen as politicized serving US and Israeli interests in Lebanon and the region.
CARETAKER GOVERNMENT HAS NO DIRECT MANDATE
According to former minister and lawyer Issam Naaman, the Lebanese Constitution states that there are only three cases in which the government is considered resigned: the resignation or death of the Prime Minister, the end of the parliamentary cycle (i.e. parliamentary elections), in addition to the resignation of more than one third of the government’s members.
Naaman told Al-Manar website that in any of these cases, the president should call for parliamentary consultations to appoint a new prime minister. He noted that pending the formation of the new government, the resigned one functions in caretaker capacity and therefore, its ministers are required to act in this capacity.
The former minister defined the principle of “caretaker government as a task to manage the simple, routine and daily operations which do not require endorsement or Cabinet approval. “However, the caretaker government does not have the mandate to take decisive decisions that usually require a Cabinet meeting,” he explained.
Asked whether there were exceptional cases in which the caretaker government could take decisive resolutions, Naaman said that only in urgent cases such as catastrophes, the concerned minister has the right to take specific measures such as spending money without credence.
Naaman, meanwhile, pointed out that there was no specific constitutional deadline for the formation of a new government following any government resignation. “Customs stipulate, however, that parliamentary consultations, appointment of a prime minister and the formation of a new government take place without delay,” he said. “Yet, there are some cases where the country is severely divided, that the process extends to a relatively unlimited time” he added.
GOVERNMENT COLLAPSED WITH RESIGNATION OF 11th MINISTER
For his part, veteran legal expert and former head of the State Consultative Council, Yusuf Saadallah Khoury said the government collapsed the moment the 11th minister tendered his resignation. According to the constitution, more than one third of the ministers should resign to topple the government. In this case of a 30-member Cabinet, 11 ministers were required to withdraw.
“The constitution stipulates that the president then calls for binding parliamentary consultations to appoint a new prime minister. After that, the president, alone, issues a decree mandating the appointed PM to form the new government, and when the government is formed, the president releases a second decree” for the government take the oath and start functioning officially.
Like Naaman, Khoury stressed the caretaker government doesn’t have the direct mandate or the moral authority to take crucial decisions. “In case it adopts any resolution with relation to fateful events, it would be in violation of the law and should be penalized,” he explained. “The government has resigned and therefore its task is limited to taking care of necessary operations and transactions,” he elaborated.
The former head of the State Consultative Council also stated that the constitution has not specified any time limit for the President to issue the decree calling for parliamentary consultations. “The President is not obligated by any time limit in this regard. He can take the political circumstances into consideration before releasing it,” he said, stressing at the same time that the parliamentary consultations to appoint a new Prime Minister are mandatory.
The Lebanese are already divided over the legal and structural aspects of the STL, which the opposition regards as another political tool in US and Israeli hands to target the country and the resistance, yet the resignation of the government raises question marks on the fate of the international tribunal and the indictment which, if issued now, will find no official authority to receive it.
“Following the government’s resignation, the expected indictment will have absolutely no impact on Lebanon at any level,” former minister Issam Naaman told Al-Manar website, adding that the tribunal officials are aware that the STL wouldn’t be able to execute its indictment, especially after the speeches of Hezbollah Secretary General Sayyed Hasan Nasrallah who called for boycotting the illegal and unconstitutional tribunal. He recalled that the national opposition has rejected the agreement of coordination with the STL, which was adopted by the unconstitutional government of Fouad Saniora January 23, 2007, in violation of the Constitution and all laws,” reminding that then President Emil Lahoud didn’t sign it and the parliament did not endorse it.
For his part, Khoury ruled out any possibility of forcing Lebanon into dealing with the tribunal, which is subject to the United Nations Security Council’s Chapter 7 of the UN Charter, which allows the UNSC to resort to military interference and imposing sanctions. “This is not applicable at all,” Khoury told Al-Manar. He explained that the United Nations is powerless in this regard, especially with a caretaker government, given that the Security Council has the power to militarily interfere only in exceptional cases such as war, which is not the case in Lebanon.
OPPOSITION WILL NOT RE-APPOINT HARIRI…
Naaman explained the circumstances that led to the Saudi-Syrian initiative before being obstructed by the United States. “The Saudi-Syrian initiative was built on three main pillars: suspending financial aid, withdrawing Lebanese judges and transferring the issue of the false witnesses to the Lebanese Judicial Council. The US administration has rejected the settlement and exerted pressure on former PM Saad Hariri and Riyadh to foil it.”
“That’s why the national opposition decided to put an end to the whole game and chose to consult with President Michel Sleiman and convince him to influence Hariri to call for an immediate Cabinet session. But Hariri didn’t turned down the opposition’s demand, leaving the opposition with no choice but resignation,” Naaman noted.
He expected that the formation of a new government would not take place very soon, adding that the opposition has basically decided not to re-appoint Saad Hariri as Prime Minister and seek other national figures suitable for the position of PM.
By its resignation from the government, the national opposition launched an era of democratic change; a sensitive transitional stage that will define the shape of the country for at least the 20 months left for the president’s tenure.
http://www.waynemadsenreport.com/articles/20110112_1
by Courtesy of Wayne Madsen
January 12, 2011
Fixing blame on Lebanese assassinations on Hezbollah. Final report cooked up by players in New York
Saudi King Abdullah, in New York for surgery on a herniated disc, met with Secretary of State Hillary Clinton and spoke by phone with President Obama on the forthcoming UN tribunal report on Hezbollah. A key member in the talks was Assistant Secretary of State for Near East Affairs Jeffrey Feltman, who is as close to the government of Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu as he is to his own government. Feltman, a former U.S. ambassador to Lebanon and a bitter enemy of Hezbollah, reportedly met with Hariri in New York prior to the Lebanese Prime Minister's trip to Washington to meet with Obama. French President Nicolas Sarkozy was also in New York where he met King Abdullah and Hariri. Sarkozy's meetings with the Arab leaders followed his meeting with Obama in Washington. Hariri also met with Hillary Clinton in New York.
Although the Special Tribunal for Lebanon has proven to be a propaganda tool of the Israelis and its lobby in the United States and recent Lebanese intelligence discoveries of Mossad penetration of Lebanese telecommunications proves that Israel manufactured the cell phone and other telecommunication "evidence" pinning blame for the Hariri assassination on Hezbollah, the Obama administration and France, Saudi Arabia, UN Secretary General Ban Ki-moon, and Israel are poised to see Hezbollah blamed for several assassinations of Lebanese politicians and international criminal indictments issued against leading Hezbollah figures. The tribunal report will result in a major political upheaval in Lebanon, which is to Israel's benefit.
The presence of Feltman, who is a virtual tool of the Israeli government, in the top Middle east policy position in the State Department, has largely led to the present debacle in America's Middle East policy.
A political deal was in the works for Lebanon that would have prevented the UN tribunal from indicting senior Hezbollah officials for the 2005 Hariri assassination. However, the Saudis helped scuttle the deal being worked out with Syria. Hezbollah political ally, retired General Michel Aoun, leader of the Free Patriotic Movement of Lebanon, decried the Saudi double-cross and Qatar Prime Minister Sheikh Hamad bin Jassem bin Jabr al-Thani, who helped work out the Arab-led peace deal for Lebanon, also expressed alarm that the Lebanese government would collapse as a result of the deal between Washington, Paris, Riyadh, and Tel Aviv.
UPDATE 1X. On January 12, eleven ministers from the Hezbollah-Aoun bloc resigned from the Lebanese government. Prime Minister Sadd Hariri cut short his trip to the United States and flew home from Washington via Paris. The Hezbollah-Aoun bloc is calling for new elections. There is a feeling among the bloc that Hariri was cutting a side deal in New York with Clinton, Sarkozy, the Saudis, and the UN to accept the Special Tribunal findings assigning blame on the Rafik Hariri assassination on Hezbollah.
http://www.lebanonwire.com/1101MLN/11010905JC.asp
January 9, 2011
WikiLeaks: Israel plans total war on Lebanon, Gaza
Juan Cole
The Norwegian newspaper Aftenposten has summarized an Israeli military briefing by Israeli Chief of Staff Gen. Gabi Ashkenazi of a U.S. congressional delegation a little over a year ago and concludes that:
"The memo on the talks between Ashkenazi and [Congressman Ike] Skelton, as well as numerous other documents from the same period of time, to which Aftenposten has gained access, leave a clear message: The Israeli military is forging ahead at full speed with preparations for a new war in the Middle East."
The paper says that U.S. cables quote Ashkenazi telling the U.S. congressmen, "I'm preparing the Israeli army for a major war, since it is easier to scale down to a smaller operation than to do the opposite."
The general's plans are driven by fear of growing stockpiles of rockets in Hamas-controlled Gaza and in Hizbullah-controlled Southern Lebanon, the likely theaters of the planned major new war. Ashkenazi does not seem capable of considering that, given a number of Israeli invasions and occupations of those regions, the rockets may be primarily defensive.
Ashkenazi told the visiting delegation that Israeli unmanned drones had had great success in identifying rocket emplacements in southern Lebanon, and that it had been aided in this endeavor by the U.S. National Security Agency, which spies on communications.
The new, major war will be a total war on civilians, Ashkenazi boasted: "In the next war, Israel cannot accept any restrictions on warfare in urban areas." Mind you, the civilian deaths deriving from this massive and unrestricted bombing campaign on targets in the midst of civilian urban populations will be "unintentional." Planning to bomb civilian areas with foreknowledge that you will thereby kill large numbers of civilians is a war crime.
Ashkenazi also admitted to then Rep. Kirsten Gillibrand (D-NY) that Hamas is not in control of even more radical groups, which had infiltrated cells into Hamas itself, and which had rocket-making capabilities. In public, Israeli officials routinely demonize Hamas for every rocket fired from the lawless, besieged territory of Gaza, but here in private Ashkenazi was admitting the opposite. He even admitted that Israeli intelligence had no means to distinguish the even-more-radical from the merely Hamas.
Other State Department documents on the same theme say that last year at this time Hizbullah had about 20,000 rockets, some of which can now reach Tel Aviv, and that the Shi'a militia will attempt to stretch out its supplies for a two-month-long war, and would try to lob about 100 rockets at Tel Aviv per day.
In the 2006 Israeli war on Lebanon, one fourth of the Israeli population was forced to move house. It will be more this time, and for longer.
The memos reveal that none of the goals of Israel's 2006 war on Lebanon and its 2008-9 war on little Gaza were achieved, and that both Hamas and Hizbullah have effectively re-armed. What makes Ashkenazi think things would be different this time?
...
Juan Cole is a professor of history at the University of Michigan and maintains the popular blog "Informed Comment."
Source URL: http://www.juancole.com/2011/01/wikileaks-israel-plans-total-war-on-lebanon-gaza.html
http://www.voltairenet.org/article167920.html
« Tendances » n° 11
27 décembre 2010
...
MICHEL AOUN, principal leader chrétien au Liban
...
COMMUNIQUE DU BLOC PARLEMENTAIRE DU HEZBOLLAH
« Le Liban doit faire preuve de vigilance face à l’ennemi israélien dans le cadre de la préservation de ses droits concernant les gisements pétroliers et gaziers qui se trouvent dans ses eaux territoriales (…) Le Tribunal Spécial pour le Liban constitue une menace qui pèse sur la justice et la stabilité du pays, et constitue également un outil de pression et de chantage exercé sur les Libanais (…) La découverte des équipements servant à l’espionnage israélien dans les montagnes de Sannine et du Barouk est un acte héroïque pour l’Armée libanaise et la Résistance. »
...
L’ORIENT-LE JOUR (Quotidien francophone proche du 14-Mars)
23 décembre 2010
La question des champs gaziers découverts en Méditerranée semble appelée à devenir l’une des principales sources de tension dans la région dans les mois à venir, notamment entre Israël et le Liban. Une question qui devrait commencer à préoccuper sérieusement le gouvernement libanais, et au plus vite.
Après la Turquie, qui avait vivement protesté contre un accord de délimitation des zones économiques exclusives conclu le 17 décembre entre Israël et Chypre (qui doit permettre la poursuite des recherches sous-marines d’hydrocarbures sans crainte de conflits d’exploitation) sous prétexte qu’il ne prendrait pas en considération les intérêts de la partie turque de l’île, c’était hier au tour d’Israël de sortir ses griffes contre le Liban.
Tel-Aviv a en effet indiqué qu’il est déterminé à défendre avec « toute la force nécessaire », face au Liban ou à tout autre pays, ces champs gaziers, qui pourraient assurer son indépendance énergétique pour la première fois de son histoire. Il a ajouté que les revendications de Beyrouth à cet égard sont « sans aucun fondement juridique, économique et cartographique ».
L’enjeu porte sur deux gisements offshores découverts récemment, Tamar et Léviathan. Les réserves de Tamar sont estimées à 8 milliards de m3 de gaz naturel et celles de Léviathan « pourraient atteindre le double et assurer la consommation d’Israël pour 25 ans », a déclaré à l’AFP le ministre des Infrastructures nationales, Uzi Landau. Selon lui, les résultats des tests pour Léviathan devraient être annoncés dans les prochaines semaines.
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WIKILEAKS LEBANON
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=197870
Lebanon advised on how to defeat Hizbullah
AP
dec 3 2010
Beirut - Lebanon's defense minister offered US officials advice on how Israel could defeat Hizbullah in a future war and vowed to keep the Lebanese army out of the fighting, according to secret diplomatic cables released by WikiLeaks.
That memo and another secret cable that revealed US secret spy flights over Hizbullah locations in Lebanon in 2008 are sure to fuel tensions.
A UN tribunal is expected to issue indictments in the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri, possibly as early as this month.
The tribunal has caused deep divisions within Lebanon's government, which includes Hizbullah along with pro-Western blocs led by Prime Minister Saad Hariri, the son of the slain leader.
There are fears of an outbreak of violence if the court indicts members of Hizbullah, which claims the court is bias.
The tribunal has exacerbated tensions and a deep mistrust between Hizbullah and Hariri's coalition. Hizbullah has accused members of the coalition of collaborating with the US against the group, including during the monthlong 2006 war between Israel and the group.
The diplomatic records exposed on the WikiLeaks website this week revealed a 2008 conversation between the Lebanese Defense Minister, Elias Murr, and US officials in Lebanon, in which he offered advice on how Israel could defeat Hizbullah in a future war.
Although he made clear he is not responsible for passing on messages to Israel, he said the Israelis should, for instance, avoid bombing bridges and infrastructure in Christian areas in a future war, so as not to turn public opinion against them.
"If Israel has to bomb all of these places in the Shiite areas as a matter of operational concern, that is Hizbullah's problem," Murr reportedly said.
Murr also said the Lebanese army would not get involved in the next war, adding that the objective was for the army to survive a three week war "completely intact" and to be able to "take over once Hizbullah's militia has been destroyed."
The classified memo was published in full on Thursday by the Lebanese daily Al-Akhbar, which was given an advance copy of the document by WikiLeaks.
Murr's office on Thursday denied he had made the comments, saying the report was "out of context and inaccurate."
Another memo released by WikiLeaks on Wednesday revealed the US in 2008 flew secret spy plane missions over Hizbullah locations in Lebanon. The planes, which used foreign British airbases, collected intelligence that was passed on to third party governments including Lebanon, according to the memo.
British officials reportedly complained to US diplomats about the secret American spy flights using foreign UK airbases, fearing that the data collected during those missions could implicate their country in potential human rights violations.
The documents were part of more than 250,000 cables from hundreds of US embassies around the world obtained by WikiLeaks, and posted on its website. The trove of secret material has been published by newspapers worldwide, embarrassing the US government and numerous foreign leaders.
http://www.win.tue.nl/~aeb/soc/wl/al-akhbar/08BEIRUT372.html
08BEIRUT372
Date11/03/2008 04:08
OriginEmbassy Beirut
Classification SECRET//NOFORN Header
....
BUT ISRAEL IS STILL MY MAIN CONCERN;
OVERFLIGHTS THE MOST SINCE 1982
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18. (S) Making clear that he was not responsible for passing
messages to Israel, Murr told us that Israel would do well to
avoid two things when it comes for Hizballah One, it must not
touch the Blue Line or the UNSCR 1701 areas as this will keep
Hizballah out of these areas. Two, Israel cannot bomb bridges
and infrastructure in the Christian areas. The Christians
were supporting Israel in 2006 until they started bombing
their bridges. If Israel has to bomb all of these places in
the Shia areas as a matter of operational concern, that is
Hizballah's problem. According to Murr, this war is not with
Lebanon, it is will Hizballah. Murr also told us that the
number of overflights recently (reftel B and C) are the
highest number since 1982. The last time there were this many
overflights was just prior to Israel invading south Lebanon
in April 1982, he stated flatly.
IT'S NOT OUR WAR
WE HAVE TO PRESERVE THE ARMY
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19. (S) Murr said that he had summoned LAF Commander General
Sleiman to discuss preparations for a Hizballah conflict with
BEIRUT 00000372 004.2 OF 004
Israel on March 7. Murr was especially concerned for members
of the 1st and 8th Brigades in the Beka'a valley. Murr thinks
that these units will be cut off from LAF HQ support while
Israel is conducting operations against Hizballah in the
Beka'a. As such, they will have to turn to the local
populace for food, water etc. Since the populace is mainly
Hizballah supporters, Murr is afraid that these two units
could be dragged into the fight, the ultimate disaster that
Murr hopes to avoid. As such, Murr is trying to ascertain
how long an offensive would be required to clean out
Hizballah in the Beka'a. The LAF will move to pre-position
food, money, and water with these units so they can stay on
their bases when Israel comes for Hizballah--discreetly, Murr
added.
20. (S) Murr also gave guidance to Sleiman that the LAF
should not get involved "when Israel comes." This guidance
came four days after Sleiman had instructed his officers to
be prepared (ref D). Murr told us that he promised Sleiman
the political cover for LAF inaction. Murr's opinion is that
an Israeli action against Hizballah would not be a war
against Lebanon and that Syria and Iran did not ask Lebanon's
permission to equip Hizballah with its rockets. As such, the
LAF has been ordered to not get involved with any fighting
and to fulfill a civil defense role, such as humanitarian
support, when/if hostilities break out. Murr told us that he
would personally speak to the Shia officers in the Army to
make sure they understood why the Army was not going to
participate. For Murr, the LAF's strategic objective was to
survive a three week war "completely intact" and able to take
over once Hizballah's militia has been destroyed. "I do not
want thousands of our soldiers to die for no reason," Murr
declared.
COMMENT
-------
21. (S) Murr's concern over another Hizballah war with Israel
appeared to be genuine. The length of time spent on this
topic given the other political machinations in Lebanon
during the two and a half hour conversation was indicative of
his level of concern. Murr seems intent on ensuring the Army
stays out of the way so that Hizballah bears the full weight
of an Israeli offensive. While we have noted the increase in
Israeli overflights, to include one over downtown Beirut
Friday, March 7, we have not seen indications that validate
Murr's concern that an Israeli offensive might be imminent.
...
about Samir Geagea: http://forum.sh3bwah.maktoob.com/p2355008-24.html
http://www.waynemadsenreport.com/articles/20101206_4
...
While most observers in the Lebanese opposition
rallied behind Hizballah's accusation against Israel,
Aoun-bloc MP Ghassan Mokheiber noted privately to emboffs
that it was bizarre that Mughnieh was killed after stepping
out of a Syrian intelligence office, adding that Mughnieh's
death represented a big challenge for Hizballah. Mokheiber
commented that the days ahead would probably reveal the
nature of a possible "deal" made.
...
THEORIES ABOUT MUGHNIEH'S ASSASSINATION
http://www.theatlantic.com/international/archive/2010/12/lebanese-newspaper-publishes-us-cables-not-found-on-wikileaks/67430
Lebanese Newspaper Publishes U.S. Cables Not Found on WikiLeaks
Dec 3 2010,
It's unclear how Al Akhbar got the cables, which they say are "exclusive," and whether they posted them with the permission of Wikileaks, which has tightly controlled who publishes which of its cables and when. Wikileaks offered a handful of media outlets, such as The Guardian and Spain's El Pais, advance access to some cables on the condition that they coordinate release. But neither Wikileaks nor those media outlets have released the same cables posted by Al Akhbar. If Al Akhbar had coordinated their release with Wikileaks, it stands to reason that the Lebanese publication would have been granted sufficient advance time to translate the cables to Arabic.
The documents appear to be authentic as the cables from Tripoli match up with The Atlantic's background reporting for an earlier story on a 2009 Libyan nuclear crisis, some details of which The Atlantic did not publish but nonetheless appear in Al Akhbar's cables. The rest of the cables are from U.S. embassies in Iraq, Egypt, Lebanon, Algeria, Mauritania, Morocco, and Tunisia. They portray U.S. diplomats as struggling to understand and influence the region's oppressive and sometimes unpredictable regime.
One series of cables from Baghdad reports that Prime Minister Nouri al-Maliki replaced hundreds of his most experienced intelligence and security officials with under-qualified "political officers" in advance of the 2010 Iraq elections.
Another series from Beirut in 2008 shows Lebanese Defense Minister Elias al-Murr telling U.S. diplomats, in a message he implied they should pass on to Israeli officials, that the Lebanese military would not resist an Israeli invasion so long as the Israeli forces abided by certain conditions. Murr, apparently hoping that an Israeli invasion would destroy much of the Hezbollah insurgency and the communities in Lebanon's south that support it, promised an Israeli invasion would go unchallenged as long as it did not pass certain physical boundaries and did not bomb Christian communities. A U.S. embassy official wrote, "Murr is trying to ascertain how long an offensive would be required to clean out Hizballah in the Beka'a." Murr added that he had discussed the plan with then-Military Commandant Michel Sleiman, who has since become the President of Lebanon. The small but vibrant community of Middle East-based, English-language Arab bloggers have expressed outrage at Murr and Sleiman's apparent invitation, predicting it will bring political disaster and possibly worse.
If Al Akhbar did not receive the cables from Wikileaks, it's unclear whether the newspaper got them from a leak within Wikileaks or perhaps from a third-party source who wanted to beat Wikileaks' planned release. But it appears that this is not the only such case of loose documents. Less than a week into Wikileaks' gradual release of State Department cables, a process it is less than 0.25 percent through, the shadowy radical-transparency group seems to have lost control of its cables. Foreign Policy's Josh Rogin reported on Wednesday:
It remains to be seen if Al Akhbar will translate the cables for its Arabic readership or even keep them posted online. Much like Wikileaks.org, which has gone down several times since posting the cables and had its hosting pulled at least twice, Al-Akhbar.com has been increasingly difficult to load since it posted the cables. While that could be the result of a spike in traffic, media attention on Al Akhbar's exclusive cables has been relatively sparse. But, for the moment, you can still view all 183 cables here.One Washington lobbyist who represents countries in the Middle East said that local press in several countries he works on is reporting on cables that haven't yet been reported on by the media outlets who had advance access to the documents. The lobbyist speculated that foreign governments may also be selectively leaking cables they've come across in order to spin them in their own favor before WikiLeaks or local media has a chance to weigh in.
"New leaked cables are coming from weird sources, think tanks, the countries involved. There's a lot of stuff being quoted in local press from cables that haven't been released yet and I have no idea where they are coming from," this lobbyist said.
Update: When I asked about the origins of the cables, Al Akhbar executive editor Khaled Saghieh replied, "We are not in a position to disclose information about who we received these documents from, as the source requested strict anonymity. We have reasons to trust this source." But whoever that source was, the mere fact that he, she, or they requested anonymity suggests it was not Wikileaks. After all, the group has openly disclosed and actively promoted its role in every one of it leaks. When I pointed this out to Saghieh, he refused to confirm or deny Wikileaks' involvement.
http://www.intifada-palestine.com/2010/10/sayyed-nasrallah-calls-for-%E2%80%9Cboycott%E2%80%9D-of-international-investigators/
SAYYED NASRALLAH CALLS FOR “BOYCOTT” OF INTERNATIONAL INVESTIGATORS
29. Oct, 2010
Hussein Assi
Hezbollah Secretary General Sayyed Hasan Nasrallah called on Thursday for boycotting and ending cooperation with the international investigators affiliated with the international tribunal tasked with finding out the truth in the assassination of former Prime Minister Rafiq Hariri’s case. His eminence warned that cooperation with these investigators was the same as facilitating their mission and attacking the Resistance.
Sayyed Nasrallah, who was commenting on the flagrant violation made by the investigators one day earlier, warned that the international tribunal was violating everything in Lebanon, and they have been collecting information about Hezbollah that go beyond the goal of serving the investigation.
On Wednesday, a team of investigators entered a gynecology clinic in Southern Suburb of Beirut and demanded the archives of a number of patients, sparking dispute with women there. Witnesses said the team entered Dr. Iman Charara’s gynecology clinic. Women waiting for their turn in the clinic, including an urgent case, were annoyed because the investigators stayed for long time in a meeting with the doctor, witnesses said, adding the voices were loud as other women from other clinics in the building rushed to Charara’s clinic.
Sayyed Nasrallah also revealed that the United States was pressuring the Special Tribunal for Lebanon Prosecutor Daniel Bellemare to accelerate the issuance of the indictment before December as expected.
...WE HAVE REACHED A VERY SENSITIVE POINT
Hezbollah Secretary General then turned to the major topic that pushed him to deliver his speech, the incident which happened on Wednesday when a delegation of international investigators visited a gynecology clinic in Southern Suburb of Beirut and demanded the archives of a number of patients.
“We have reached a sensitive and very dangerous point, which is related to our honor and dignity, the thing that requires us to have a different stance,” Sayyed Nasrallah said, pointing to the local and international stances made following Wednesday’s incident, including the American condemnation.
...“We’ve remained mum throughout this period out of consideration for the family of martyr premier Rafiq Hariri, and so that no one thinks we’re obstructing the investigation,” Sayyed Nasrallah pointed out.
His eminence said that the international committees have requested throughout the last period files of the students of official and private universities in Lebanon, the complete Telecoms data in Lebanon as well as the DNA and GIS data and other files. “They entered all sectors and wanted to know everything, things that go well beyond a mere investigation in Hariri’s murder.”
“We have remained mum throughout this period despite our knowledge that the investigators have been collecting information about Hezbollah that go beyond the goal of serving the investigation,” his eminence said. “We were also aware that everything the international investigators obtain reaches the hands of the US and Israel.”
WHAT DOES PROBE NEED OUR WOMEN’S MEDICAL FILES FOR?
“What does the probe need our women’s medical files for?” Sayyed Nasrallah wondered, revealing that Dr. Iman Charara’s gynecology clinic was often visit by Hezbollah officials’ wives and daughters.
Sayyed Nasrallah then addressed all Lebanese officials, ministers, lawmakers, judges and citizens. “Who among you accepts the idea of someone taking a look at the gynecology files of a mother, a sister or a daughter?” his eminence asked them. “Let the noble one who accepts such a thing tell us,” his eminence said, adding that this is unethical. “We have religious and moral values, not to mention that we’ve been told by more than one side that this thing is illegal.”
Hezbollah Secretary General reiterated that the final verdict was written since 2006. “I have been informed of its content since 2008. I don’t want to enter into more details,” his eminence said. “The investigation has already ended and the indictment has already been written and finalized, and it is the same one that was published by Der Spiegel and Le Figaro.”
ANY FURTHER COOPERATION WITH STL IS ATTACK ON RESISTANCE
Hezbollah Secretary General concluded his speech by a strong call to all Lebanese to boycott the international investigators and end cooperation with them.
“I call on all Lebanese, citizens and politicians alike, to boycott this tribunal and end all cooperation with its investigators,” Sayyed Nasrallah said. “Enough violations. Everything they obtains reach the Israelis. It’s enough,” his eminence declared.
Sayyed Nasrallah said that any further cooperation with the tribunal is equal to an attack on the resistance. “All cooperation with the investigators is a contribution to the assault on the resistance,” his eminence pointed out.
The Resistance leader also called all politicians and citizens in Lebanon to do what their conscience and honor tell them.
“Enough is enough. Officials should assume their responsibilities. It’s time to end all violations after our honor has been breached. It’s enough,” Sayyed Nasrallah ended his speech.
Source: Uprooted Palestinian
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http://www.waynemadsenreport.com/articles/20100827_3
August 27-29, 2010
By courtesy of Wayne Madsen
Lebanon continues round-up of alleged Mossad agents
Lebanese counter-intelligence continues to round up a number of alleged Mossad agents embedded inside the Lebanese political structure and telecommunications sector, according to reports reaching WMR from Beirut.
Although Hezbollah provided Daniel Bellmare and his UN Special Tribunal for Lebanon (STL) office in Beirut with six DVDs showing Israeli surveillance drone footage of former Prime Minister Rafik Hariri's locations prior to his remote bombing assassination in February 2005, Bellemare wants Hezbollah to turn over more data on how Hezbollah was able to intercept Israel command and control communications with its drones over Beirut. WMR has learned that Bellemare's team is riddled with Israeli agents and CIA agents who are also working on behalf of Israeli intelligence. Hezbollah has charged, and WMR has previously reported, that Mossad was behind the assassination of Hariri in order to rid Lebanon of Syrian forces and destabilize the country, thus weakening Hezbollah's influence. The operation against Hariri, as WMR also previously reported, involved the CIA and operatives for the CIA proprietary firm Blackwater, now known as Xe Security.
Israel is obviously concerned that some of its agents in Lebanon, of which there are many, may be double agents passing intelligence to Hezbollah. For example, one of the latest Lebanese nationals who has been caught up in the Lebanese counter-intelligence snare is Tony Boutros, who, WMR is told, is in charge of all the fixed cables on the landline telephone networks in Lebanon. Furthermore, Boutros had just returned from a trip overseas prior to his apprehension by Lebanese authorities. When Boutros was arrested, in his home was a contingent of Ethiopian Falasha Jews who we are told "were not maids or servants."
Israel and its friends in the STL also want to know how Hezbollah obtained clandestinely-taken photographs showing known Mossad agents meeting with members of the Lebanese Parliament and two top-level politicians, former Prime Minister Fouad Siniora and current Minister of State Jean Ogassapian. Both are considered close to neocon political circles in the United States.
was arrested on charges of spying for Mossad. The recent arrests follow scores of others in an attempt by Lebanon to break up a huge Mossad network operating throughout the country.
http://www.waynemadsenreport.com/articles/20100822
August 23, 2010
Israeli intelligence infiltrated throughout Lebanese government
WMR has learned from its Lebanese intelligence sources that the Lebanese government is coming to realize that Israeli intelligence penetration of all political groups in the country is worse than originally believed.
Israel's Mossad, once content on penetrating the Christian and Druze parties in the country, has now thoroughly infiltrated the top echelons of Sunni and Shi'a parties, as well. Recently, Lebanon charged retired General Fayez Karam, a senior member of retired General Michel Aoun's Free Patriotic Movement, which is allied with Hezbollah, with spying for Mossad.
Among the political parties penetrated by Israeli intelligence is the Future Movement of Prime Minister Saad Hariri, the son of the former Lebanese Prime Minister Rafik Hariri, who was assassinated by a car bomb in Beirut in 2005. The UN Special Tribunal for Lebanon (STL) is expected very soon to charge Lebanon's Hezbollah with the assassination. However, Hezbollah leader Hasan Nasrallah recently announced the group had video evidence from Israeli drones that showed the Israeli Defense Force was tracking Hariri before his assassination.
The STL's chief prosecutor, Daniel Bellemare of Canada, requested the evidence from Hezbollah. However, WMR has learned that Bellemare is suspected by Lebanese intelligence of having close previous contacts with agents of both the CIA and Mossad. WMR previously reported that Bellemare is suspected to have allowed and introduced into evidence against Hezbollah in the Hariri assassination, doctored cell phone intercepts pointing the "smoking gun" at Hezbollah. It is feared that Bellemare might give Hezbollah's evidence to Mossad for the Israelis to determine the source of the leak of classified videos.
Mossad is also reported to be grooming a successor to the Lebanese Shi'a political leader Nabih Berri, currently the speaker of the Lebanese parliament. The Mossad operation is being actively supported behind the scenes by Saudi Arabia, a country that is fast becoming one of Israel's most "open secret" allies in the Middle East.
According to WMR's sources in Lebanon, one network that Israel and the United States can rely on to support the UN after the expected indictment of Hezbollah for Hariri's assassination is a Sunni network in the Bekaa Valley of Lebanon. It includes a member of the same family as Ziad al-Jarrah, one of the alleged United flight 93 hijackers on September 11, 2001.
Lebanese intelligence has linked the Ziad al-Jarrah, who hailed from the Bekaa Valley, to a Saudi-supported Salafist network that includes "Al-Qaeda" associates that will be used to target Shi'as throughout Lebanon in the wake of the Bellemare charges against Hezbollah. Lebanese intelligence discovered that members of this same Mossad-supported Salafist/Al Qaeda network also targeted top Shi'a leaders in Iraq. WMR has learned that Ziad al-Jarrah was used by the Mossad, the CIA, and Saudi intelligence as a "patsy" in the 9/11 conspiracy, just as similar "patsies" are being used in Iraq and elsewhere to help keep the myth of "Al Qaeda" and Osama bin Laden alive.
The same Salafist/Al Qaeda network in Lebanon, while still in an embryonic stage, was used by Mossad and the CIA to spy on Palestinian groups in Lebanon during the 1980s and 90s, as well as on Syria during its occupation of Lebanon.
The Israeli espionage network also extends to Syria. Lebanese sources report that former Syrian Vice President Abdel Halim Khaddam, who accused Syrian President Bashar al Assad of ordering Rafik Harir's assassination, is tactically backed by Israel and the United States. Khaddam, who heads the exiled National Salvation Front (NSF), is seeking to overthrow Assad. The NSF not only receives support from Israeli and U.S. intelligence but also from the French and German intelligence. The NSF maintains offices in Brussels, Berlin, Paris, and Washington, DC and it is suspected of working behind the scenes with Bellemare to bring chargss against Hezbollah for the Hariri assassination. However, previous attempts to have Assad and pro-Syrian Lebanese generals indicted for the assassination fell through due to lack of any credible evidence.
http://www.ft.com/cms/s/0/e2f45e20-a073-11df-a669-00144feabdc0.html#axzz1B8UQ3jeK
Hizbollah ally accused of spying for Israel
Abigail Fielding-Smith in Beirut
August 5 2010
Lebanese security forces have arrested a member of a party linked to Hizbollah, the Lebanese Shia militant group, on suspicion of spying for Israel, an official from the organisation said on Thursday.
The arrest comes two days after Hassan Nasrallah, Hizbollah general secretary, promised to pursue suspected traitors regardless of their political affiliations or status.
Fayes Karam, a former general in the Lebanese army and member of the Hizbollah-allied Christian party the Free Patriotic Movement, is the highest-profile political figure so far to be caught in the security services’ widening net. Although he does not hold an official position in the party, he is said to be close to its leader Michel Aoun.
In a statement on the Free Patriotic Movement website, General Aoun invoked the example of Judas’s betrayal of Christ, saying that such treachery was “a characteristic of human nature” and vowing that the party’s confidence remained “in tact”
“If it is true, his background and status in the community would mean he could provide information from contacts at a very high level,” said Timur Goksel, a security expert at the American University of Beirut and former officer in Unifil, the United Nations peacekeeping force.
This latest escalation in what a recent International Crisis Group report dubbed an “undercover war” feeds in to rising tensions both inside Lebanon and at the border with Israel.
Israel is believed to have established relationships with informants during its occupation of Lebanon between 1982 and 2000. According to Mr Goksel they are more likely to be individuals passing on information on an ad hoc basis rather than a network of agents.
Since spring 2009 Lebanese security forces, widely believed to be acting in co-ordination with Hizbollah, have had a striking run of results, involving more than 70 reported arrests of suspected spies, including security officials and employees of one of the state’s two mobile phone networks.
The infiltration of the telecommunications network is now at the centre of a growing controversy surrounding the UN tribunal investigating the murder of former prime minister Rafiq Hariri, for which Hizbollah believes some of its members may be indicted based on telecommunications data.
In a speech last month, Mr Nasrallah suggested that the spies might have manufactured evidence linking the party to the assassination.
However, a senior security source treated the claim with scepticism. “Why didn’t (the spies) protect themselves if they could manipulate the data?”
It is unclear why Lebanon’s intelligence services have suddenly been able to expose so many spies; the senior security source attributes it to improvements in technology and experience.
Intelligence gathering is, like everything else in Lebanon, a highly politicised activity. The head of the information unit at the ISF, one of the two state agencies dealing with counter-espionage, is perceived to be closely linked to the Hariri family, whose party, the Future Movement, are political opponents of Hizbollah.
Speculating on why the agency has been so proactive in rooting out spies, one local journalist who has covered the story closely suggested it might be “in order to say to the Lebanese people, ‘we are with the Resistance and against Israel.”
Each fresh revelation has sent shockwaves through the highly charged political atmosphere of Lebanon. In a speech on Tuesday night, Mr Nasrallah, who has called for the death penalty for anyone found guilty, pledged to help unveil more people working for Israel, asking “how many more spies do we have in this country?”
http://www.waynemadsenreport.com/articles/20100805
August 5, 2010
Lebanese officials expect a UN report with phony evidence on Hariri assassination
WMR's sources in Lebanon are expecting that the UN Special Tribunal for Lebanon (STL) report on who was responsible for the 2005 remotely-controlled bomb assassination in Beirut of former Lebanese Prime Minister Rafik Hariri will contain a wealth of phony and contrived "evidence" compiled with the assistance of the CIA, Mossad, and other western intelligence agencies. It is widely expected that the STL report will blame Lebanese Hezbollah, a member of the current Lebanese government headed by Saad Hariri, the son of the slain ex-Prime Minister, for the assassination.
Lebanese intelligence believes that the concocted "evidence" in the STL report will contain "doctored" voice and video data collected by the CIA and Mossad from intercepted Lebanese cell phone networks before, during, and shortly after the assassination of Hariri, which took place on February 14, 2005 at 12.55 PM (Beirut time). Some 120 individuals have been arrested in Lebanon for spying for Israel and some of these individuals were involved in Lebanese telecommunications systems.
WMR has learned that the UN International Independent Investigation Commission (UNIIIC) and STL has been provided with tapes and transcripts of cell phone calls that supposedly were made by a very closed ring of assassins,six to eight total, at the scene of the explosion. Lebanese authorities are aware that the call data was provided by a number of cellphone companies and countries that are viewed suspiciously in Lebanon. Chief among the providers of the data are the CIA and Mossad, which have extensive networks in Lebanon, but also the French DGSE and German BND intelligence services, as well as Britain's Government Communications Headquarters (GCHQ), which maintains a large communications intercept station in nearby Cyprus that routinely intercepts cell phone calls in Lebanon.
The role of the Mossad in the doctoring of the cell phone data, expected to be relied upon heavily in the report issued by UN chief investigator Daniel Bellemare, is creating a vigorous debate in Lebanon. Hezbollah is expected to reject the cell phone recordings as fakes and charge that they were engineered by Mossad and its friends in the CIA. Hezbollah's opponents have countered with the argument that if the Mossad agents could doctor cell phone data after the fact, why did they not erase all traces of their own communications with Mossad that eventually resulted in their own arrests
Meanwhile, Lebanon continues to round up top Mossad agents in the country with the latest arrest being that of retired General Fayes Karam, a close aide and friends of retired General Michel Aoun of the Free Patriotic Movement. Aoun and his party are partners of Lebanese Hezbollah. From 1988 to 1989, Karam was the head of Lebanese military counter-intelligence while under the command of Aoun. Karam was also in exile with Aoun in Paris for 15 years. Although the evidence compiled against Karam shows his link to Mossad since 2005, the year Hariri was assassinated, as previously reported by WMR, by Mossad and the CIA, Karam may have been working for Mossad much longer.
Karam was trained by the United States and France in military counter-intelligence during the 1980s.
There is also suspicion about the fact that while 120 Lebanese spies for Mossad have been rounded up in recent years, not one CIA agent has been arrested, even though it is well known that Langley has penetrated every major institution in Lebanon.
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