Monday, 20 May 2013

syrie: divers scenarios / assad, base de solucion política: las urnas

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 http://www.lorientlejour.com/article/815131/la-menace-de-partition-de-la-syrie-entre-fantasme-et-realite.html

La menace de partition de la Syrie, entre fantasme et réalité 

Antoine AJOURY
20/05/2013

Deux experts dissèquent pour « L’Orient-Le Jour » les enjeux et les conséquences au niveau local et régional de l’éclatement du régime de Damas.



La menace est là. Fictive ou réelle, elle est désormais sur toutes les lèvres. Plusieurs dirigeants arabes, turcs et mondiaux ont mis en garde contre l’éclatement de la Syrie où une guerre civile fait rage depuis plus de deux ans. Au Liban, le leader druze Walid Joumblatt a récemment dénoncé la politique du président syrien Bachar el-Assad qui vise à diviser le pays. Auparavant, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé les Occidentaux de vouloir la partition de la Syrie.

Sur le terrain, la division de facto des régions sous le contrôle des rebelles et de celles sous le contrôle du régime stagne depuis quelque temps. Toutefois, les derniers combats qui ont eu lieu à la frontière libanaise autour de plusieurs villages chiites formant un couloir reliant le littoral syrien à la capitale, combinés aux massacres qui ont eu lieu à Banias, semblent inaugurer une nouvelle phase dans le conflit syrien.

Pour Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et membre du groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l’Orient, « la Syrie est aujourd’hui, de fait, divisée en trois zones : le Nord-Est dominé par les milices kurdes, le Nord globalement tenu par l’opposition “arabe”, la région côtière et le Sud entre les mains du régime. Ces lignes de front ne bougent pratiquement pas depuis une année. Les forces de Bachar el-Assad reprennent quelques territoires comme Qousseir, la rébellion s’empare d’un aéroport militaire supplémentaire dans le Nord, mais globalement, nous avons une opposition “Syrie du Nord” contre “Syrie du Sud” qui s’installe dans le temps ».

Toutefois, le chercheur français estime que Bachar el-Assad et la Coalition nationale syrienne se posent tous les deux en défenseur de l’unité de la Syrie.
Selon lui, « le but de Bachar el-Assad n’est pas de construire un réduit alaouite, mais de conserver le pouvoir sur l’ensemble du territoire syrien. Il est persuadé de pouvoir l’emporter à terme par sa stratégie de contre-insurrection. Tant qu’il possède le soutien de la Russie et de l’Iran, que l’insurrection demeure incapable de passer du stade de la guérilla à celle d’une organisation unifiée, il conserve toutes ses chances de l’emporter. La Coalition nationale syrienne et la plupart des autres mouvements d’opposition refusent également toute partition de la Syrie. En revanche, les partis kurdes, qu’il s’agisse du PYD, branche syrienne du PKK, ou du PDK, affilié au parti de Massoud Barzani, militent pour une large autonomie du territoire kurde qui débouchera à terme sur une indépendance ».


Mais bien que la partition ne soit pas l’objectif des deux principaux belligérants, elle peut résulter de la défaite d’un des deux camps sans que l’autre ne puisse totalement le vaincre. « Prenons le cas de l’effondrement éventuel du régime de Bachar el-Assad
. Le président syrien, sa famille et les hauts responsables peuvent espérer trouver refuge à l’étranger (Iran, Russie ou Amérique latine), mais qu’adviendra-t-il des cadres moyens de son régime et des centaines de milliers d’exécutants, agents des services de renseignements (moukhabarate), soldats, paramilitaires (chabbiha) et même les simples fonctionnaires, alaouites ou non, qui participent ou sont accusés de participer à la répression par les oppositions ? » se demande ainsi M. Balanche, ajoutant : « Ils n’ont pas les moyens de s’exiler, et surtout vers quelle destination ? La montée en puissance des groupes jihadistes dans l’opposition armée leur fait craindre le pire, d’autant que l’opposition politique, à travers la Coalition nationale syrienne, ne leur apporte guère de garanties sur une éventuelle réconciliation nationale. La situation des anciens cadres baassistes du régime de Saddam Hussein fait jurisprudence en Syrie puisque ces derniers, après avoir été chassés de l’armée et de l’administration, n’ont même pas le droit de se présenter aux élections. »


Plusieurs scénarios

Pour sa part, le politologue libanais et enseignant à l’Université américaine de Paris Ziad Majed propose plusieurs scénarios, en examinant les positions des belligérants, le déroulement des combats, de même que la carte des massacres commis par les chabbiha du régime.


« D’abord le scénario A qu’Assad essaye de défendre jusqu’au bout : une survie politique et une participation à une transition politique en tant qu’acteur incontournable dans une Syrie qui reste unifiée. Ceci consiste à défendre le contrôle de Damas sans laquelle ce scénario n’est ni possible ni sensé. Or le contrôle de Damas “nécessite” l’occupation par le feu de ses quartiers sud et de ses banlieues rebelles, et le contrôle de l’accès direct à la capitale à partir du littoral, bastion du régime. Cet accès passant obligatoirement par Homs explique la violence des combats dans cette ville et ses alentours (et la participation du Hezbollah depuis juillet 2012 dans ces combats). Il explique également certains massacres visant à vider des villages de cette même région de leurs populations sunnites. Pour le reste, l’important pour le régime est de rendre la vie impossible dans les autres régions “libérées”. Assad veut également pousser une partie de la population à “regretter” l’ancienne “stabilité”. »

Toujours selon M. Majed, le scénario B, si Damas devient indéfendable ou si elle tombe, consiste à se replier vers le littoral (élargi) en « annexant » Homs et une partie du rif de Hama. Assad devra se montrer capable de défendre une enclave ayant une bonne infrastructure et ayant les moyens d’autosuffisance économique.
« Ceci suppose néanmoins que les alaouites suivent Assad et le maintiennent comme leader de leur “territoire” , ce qui n’est pas à mon avis évident. Une grande partie d’entre eux se battent à ses côtés aujourd’hui par esprit de “assabiyya” et avec la conviction de garder le pouvoir. En revanche, se battre en retrait pour une enclave qui leur était acquise et mettre leurs villes et villages directement sous le feu me semblent difficiles à tenir sur le long terme sans que des tensions “internes” et des demandes de comptes n’émergent », explique le politologue libanais.
Du côté de l’opposition – soutenant la lutte armée –, « il me semble qu’il y a un seul scénario : combattre jusqu’à la chute du régime. Cela implique la prise de Damas puis la reconquête de Homs avec le refus de toute création d’une ligne de démarcation menant à une possible partition », affirme M. Majed, rejoignant ici l’idée de M. Balanche.

Il existe en outre un quatrième scénario, de facto, qui n’est ni la partition ni la victoire décisive d’un camp sur l’autre. C’est la continuation dans une configuration comme celle que nous vivons actuellement : le régime maintient son contrôle de Damas, prend ce qui reste de Homs, perd une partie de ce qui reste de ses positions dans le Sud, l’Est et le Nord, sans pour autant s’effondrer. « Nous pourrions alors aller vers l’installation d’un effroyable statu quo auquel le monde peut s’habituer », avertit Ziad Majed.

Solution instable ?

Supposons toutefois le pire des scénarios, à savoir la partition de la Syrie. Serait-il plausible, viable, avec la création de régions autonomes kurdes, druzes, alaouites ?
Pour Ziad Majed, la réponse est négative. « Nous oublions qu’il y a aujourd’hui des centaines de milliers de réfugiés sunnites arabes dans le littoral qualifié d’alaouite, dans Soueida qualifiée de druze et dans le Nord-Est kurde. Cela rend toute partition temporaire instable pour des raisons internes à chaque “canton” avant même de parler des enjeux régionaux », explique-t-il.

Par contre, des régions autonomes, une décentralisation administrative élargie et même une forme de fédéralisme à l’allemande ou à l’espagnole, par exemple, semblent des situations plausibles pour une future Syrie, ajoute le politologue libanais. Pour lui, « il faut sortir à la fois de l’idéologie centraliste baassiste, de même que du référent malheureux irakien du post-Saddam. La décentralisation élargie pourrait dans ce cas être un compromis... ».

Fabrice Balanche est de son côté beaucoup plus pessimiste : « Il est clair que la fragmentation territoriale sur des bases ethnico-confessionnelles s’est renforcée pour des raisons sécuritaires (alaouites, druzes et chrétiens) ou idéologiques (les Kurdes). La victoire d’une opposition “arabe sunnite”, plus ou moins islamiste, ne fera qu’accentuer le phénomène. Car nous aurons une redéfinition de la “nation syrienne” qui se fera non pas sur des valeurs laïques, comme celles véhiculées par le Baas, mais ethnico-religieuses. Cela va conduire à l’exclusion des autres communautés et même des laïcs appartenant à la majorité arabe sunnite. La volonté de vengeance, liée à la violence du conflit, mais aussi de revanche après plus de quarante années de domination par les alaouites augure mal d’une réconciliation nationale dans le cadre d’un État fédéral. Je ne crois malheureusement pas à une solution médiane pour les minorités en Syrie. »

Alaouites et Kurdes

Le chercheur français revient sur sa thèse, « la région alaouite et le pouvoir syrien », où il conclut « qu’en cas de perte du pouvoir par la famille el-Assad, les alaouites n’auraient pas d’autre issue que de se séparer de la Syrie. Leur fief est aussi vaste que le Liban, son ouverture sur la mer et ses infrastructures économiques lui confèrent une autonomie potentielle (Le Fief des alaouites, Limes, mars 2013).
Le territoire kurde, quant à lui, est divisé en plusieurs entités d’Afryn (au nord d’Alep) à la frontière irakienne. La Haute Jezireh peut cependant constituer la base d’un territoire kurde autonome grâce à ses ressources agricoles et en hydrocarbures, qu’ils peuvent exporter via la Turquie et surtout le Kurdistan irakien ».
M. Balanche pose toutefois d’autres questions : quel sera le devenir des populations kurdes de Damas et d’Alep (un million au total) qui représentent le tiers des Kurdes de Syrie ? Quel sera également le sort des populations alaouites de Damas? La communauté druze aura plus de mal à constituer une région autonome car le Jebel Druze, au sud-est du pays, est un petit territoire, enclavé et dénué de
ressources. Il pourrait se tourner vers la Jordanie, comme il en a eu la tentation dans les années 1950, mais que deviendrait alors la majorité de la population druze qui réside dans l’agglomération de Damas ? Quant aux chrétiens, ils sont trop dispersés et divisés pour constituer une entité autonome. Tout comme dans le cas irakien, ils n’ont d’autre choix que de se placer sous la protection de groupes plus importants ou de partir, ajoute-t-il.


Conséquences régionales

Parler de partition de la Syrie, c’est aussi parler d’instabilité régionale. Ce qui, pour Ziad Majed, diminue encore plus la durabilité d’un scénario pareil. Dans ce cas, la Turquie (pour des raisons confessionnelles mais surtout nationalistes – Turcs/Kurdes), l’Irak (déjà en instabilité et en mobilisations et contre-mobilisations confessionnelles et ethniques – sunnites/chiites et Arabes/Kurdes), le Liban et même la Jordanie peuvent subir les ondes de choc et connaître de fortes turbulences politiques.


Pour M. Majed, l’Irak et le Liban sont les deux scènes les plus « volatiles » vu leurs démographies confessionnelles, la fragilité de leurs consensus nationaux et leurs terrains fertiles pour les confrontations irano-saoudiennes qui pourront s’intensifier.
Même constatation chez Fabrice Balanche qui considère que le conflit en Syrie, par sa dimension communautaire, alimente les clivages internes en Irak, puisque les tribus sunnites de l’Ouest soutiennent les rebelles syriens tandis que des volontaires chiites irakiens défendent le mausolée de saydé Zeinab. Quant à Massoud Barzani, il tente d’organiser l’opposition kurde. « La partition de la Syrie constituerait une menace pour l’intégrité de l’Irak, car les Kurdes et les Arabes sunnites voudront se rapprocher de leurs coreligionnaires syriens, ce qui accentuera la division de l’Irak, mais sans que cela n’aboutisse à une fusion des entités sunnite et kurde au sein du croissant fertile syro-irakien »,
estime-t-il.

Quid du Liban ? « Ces exemples peuvent inciter les Libanais à réfléchir aux scénarios possibles, car le pays du Cèdre ne sortira pas indemne d’une partition de la Syrie. Le débat sur la cantonisation du pays va se poser naturellement, le projet de loi orthodoxe sur le prochain scrutin législatif est symptomatique de l’échec des accords de Taëf », affirme Fabrice Balanche.
La Turquie est un État nation centralisé et prospère sur le plan économique, ce qui normalement devrait la mettre à l’abri d’une déstabilisation liée à la crise syrienne, ajoute-t-il. Le conflit syrien a sans doute poussé le Premier ministre turc Tayyip Recep Erdogan à négocier une sortie de crise avec le PKK avant que l’incendie n’embrase tout le sud-est de la Turquie. « Je pense que ce pays finira par jouer un rôle militaire en Syrie, au prétexte de la défense des minorités turkmènes. Cela pourrait se produire, si un réduit alaouite voyait le jour, pour contrôler l’accès à la mer de la Syrie intérieure via “le corridor de Lattaquié” », conclut M. Balanche.

Une étape nécessaire vers un avenir meilleur?

La région du Proche-Orient n’a jamais été autant en ébullition depuis les fameux accords de Sykes-Picot. Paradoxe des paradoxes, tous les régimes de la région, et surtout le Baas syrien, fustigeaient les « frontières artificielles créées par les colonisateurs ». Or, aujourd’hui, tous dénoncent un changement éventuel.
Ziad Majed estime que le discours dominant stigmatisait les accords de Sykes-Picot qui ont « déchiré » la région et créé des frontières artificielles. « Donc partitionner ce qui l’a déjà été une seconde fois semble un mal de plus... »Les frontières héritées de Sykes-Picot ne sont pas parfaites, mais aucune frontière n’est idéale, renchérit M. Balanche. Dès qu’on ouvre la boîte de pandore du redécoupage territorial, la violence se déchaîne.
Selon lui, « les régimes issus des indépendances ne sont pas parvenus à réaliser l’unité nationale. L’unité territoriale ne fonctionne que grâce à l’autoritarisme. Par conséquent, la remise en cause de l’autoritarisme interroge l’avenir des constructions territoriales existantes ».

« Le paradoxe est que, lorsqu’on évoque un redécoupage du Proche-Orient, les mêmes dirigeants accusent l’Occident d’une nouvelle entreprise coloniale. Cependant, on peut légitimement se poser la question de la viabilité des constructions étatiques actuelles au Proche-Orient, de la délimitation de nouvelles frontières qui auraient peut-être plus de sens pour les populations. Mais il faut être conscient du cortège de violences que cela entraînera. S’agit-il d’une étape nécessaire pour obtenir une stabilité durable dans le futur ? Le processus n’est-il pas déjà engagé en Irak et en Syrie ? » s’interroge enfin Fabrice Balanche.

related posts and maps:



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http://www.voltairenet.org/article178535.html

New Orient News (Liban)
Pierre Khalaf

20 mai 2013

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Elnashra.com (Site libanais indépendant, 15 mai 2013)
Naji Boustani 


Depuis le déclenchement de la bataille de Qoussair, dans la campagne de Homs, et la participation de combattants du Hezbollah et des comités populaires, il est clairement apparu que cette offensive dépassait la simple récupération d’un village par-ci et d’une bourgade par-là. Elle entre dans le cadre d’un plan militaire ayant des objectifs et des dimensions stratégiques. Comment a-t-il été mis en œuvre et à quelle étape sommes-nous actuellement :
- Première étape : L’attaque a commencé contre la colline de Mando, qui surplombe la plupart de la région de Qoussair, et contre un pont important qui relie les deux rives de l’Oronte. Le but était de localiser les positions des groupes armés et d’empêcher leur infiltration à l’ouest de l’Oronte. Les villages de Bourhaniyé et Radwaniyé, proches de la frontière libanaise, ont été pris d’assaut pour isoler les lignes de ravitaillement des miliciens de l’intérieur du Liban.
- Deuxième étape : La localité de Abel, qui relie les villes de Qoussair et de Homs a été occupée, dans le cadre d’un plan visant à resserrer progressivement l’étau sur Qoussair.
- Troisième étape : Une vaste offensive a été lancée pour prendre le contrôle de villages à l’ouest de l’Oronte, suivie quelques jours plus tard par une attaque d’envergure sur les villages à l’Est du fleuve. Les localités de Joussé, Saadiya, Sfarja, Khalidiyé, Qadish, Mansouriyé, Salloumié, Jarroussié, Sekmaniyé, Ouznité etc… ont été occupées. Les rebelles ont été contraints de se retirer vers l’intérieur de la ville de Qoussair.
- Quatrième étape : Une attaque a été lancée avec succès contre trois villages : Haidariyé, Doumeina-Gharbiyé et Ach el-Warwar, ce qui a permis de couper la route entre Qoussair et Homs, utilisée pour ravitailler en armes, nourritures et équipements les rebelles.
- Cinquième étape : Elle se déroule en ce moment. L’aviation syrienne bombarde les positions rebelles dans Qoussair, transformée en champs de ruine, en préparation de l’offensive au sol de toutes les directions.
Les objectifs de la bataille de Qoussair sont les suivants :
- 1. Préparer la bataille de Homs, dont la moitié est encore occupée par les rebelles, et qui était considérée comme le « berceau de la révolution » ;
- 2. Empêcher le déploiement des rebelles vers la campagne au nord de Damas et éviter qu’ils coupent la route Homs-Damas. Maintenir ouverte la route Tartous-Damas ;
- 3. Mettre un terme au ravitaillement des rebelles du centre de la Syrie à partir du Liban ;
- 4. Sécuriser une large zone du centre de la Syrie, sous le contrôle du régime, et protégée par le Hezbollah sur son flanc ouest.

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Bashar al Assad, líder sirio: “Renunciar sería huir; el pueblo decide si me quedo, no EE.UU.

Clarin, Buenos Aires

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-El terrorismo no puede ser el camino hacia las reformas. ¿Qué relación tiene un terrorista checheno con las reformas en Siria? ¿Qué relación tiene un terrorista venido de Irak, Líbano o Afganistán con las reformas en Siria? Ultimamente se han registrado unas 29 nacionalidades que combaten en Siria ... ¿qué relación hay entre todos ellos y el reformismo interno? Esto es ilógico. En cuanto a nosotros, le digo que hemos hecho reformas y ahora también tenemos una iniciativa política que incluye un diálogo. La base de cualquier solución política es lo que quiere el pueblo sirio, y esto lo rigen las urnas. No hay otra forma. En cuanto al terrorismo, nadie quiere dialogar con un terrorista. El terrorismo golpeó a EE.UU. y Europa; pero ningún gobierno dialogó con los terroristas. Uno dialoga con fuerzas políticas, pero no con un terrorista que degüella, mata y usa gases químicos.
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-Nosotros hemos partido de un título más grande que es dialogar con las fuerzas políticas. Ese diálogo conduciría a una Carta Magna que requiere de un referendum del pueblo. Esta Constitución dará mayores libertades. Las leyes se basarán en la nueva Constitución y es obvio que recojan libertades políticas y mediáticas. Pero uno no puede hablar de libertad de prensa sin que haya libertades políticas en general.
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-Nosotros optamos por dialogar con cualquiera que quiera dialogar, sin excepción. Siempre y cuando Siria tenga su decisión libre y soberana. Pero esto no incluye a los terroristas, ningún estado dialoga con terroristas. Cuando se deponen las armas y se acude al diálogo no tenemos problemas. Creer que una conferencia política detendrá el terrorismo sobre el terreno, es irreal.
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-Mi permanencia o no depende del pueblo sirio. No es mi decisión personal quedarme o irme. Es del pueblo. Si te quieren te quedas, si no te marchas. El asunto depende de la Constitución, de las urnas. En las elecciones de 2014 el pueblo decidirá.
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-Soy un presidente elegido y es el pueblo quien decide mi permanencia. Ahora, que alguien diga que el presidente sirio tiene que irse porque EE.UU. lo quiere o porque los terroristas lo piden, es inadmisible.
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-A Occidente sólo le importan los gobiernos que le sean leales. Ellos quieren un gobierno servil que haga lo que ellos quieran independientemente de su forma. Pero lo sucedido en Afganistán refuta eso. Ellos apoyaron a los Taliban y el 11-S pagaron un precio altísimo. Lo peligroso de esto es que los estados wahabitas quieren difundir el pensamiento extremista en toda la población y en Siria nosotros tenemos un islam moderado y resistiremos a eso con todos los medios.
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in:


Bashar al Assad, líder sirio: “Renunciar sería huir; el pueblo decide si me quedo, no EE.UU.”

Por Marcelo Cantelmi

Enviado Especial
Damasco, 19/05/13
En la entrevista con Clarín rechazó dar un paso al costado para concluir la crisis. Negó que esté usando armas químicas en la represión y puso en duda la cifra de 70.000 muertos que da la ONU. Bashar al Assad, el hombre fuerte de Siria, lleva una mirada tranquila que desentona con el sitio que le ha tocado en la historia. O quizá no sea de calma porque también parece esa mirada atrapada en un asombro que no cesa. En esta extensa entrevista, la primera desde el inicio de la guerra con un medio hispano, Assad miró de ese modo para negar cualquier posibilidad de renunciar, las denuncias de uso de armas químicas y hasta la cifra de 70.000 muertos que denuncia la ONU. El reportaje se hizo en una biblioteca de su palacio en Damasco mientras se escuchaba a la distancia el sonido sordo del intercambio de artillería y del disparo de morteros.
-¿Por qué la crisis en Siria se ha extendido y profundizado como no sucedió en otro país arabe?

-Múltiples elementos internos y externos han contribuido a la crisis, el más importante es la intervención externa; luego, porque los cálculos de los países que han querido intervenir en Siria eran cálculos erróneos. Aquellos estados creían que el plan podía terminar en cuestión de semanas o meses pero esto no sucedió, lo que ha ocurrido es que el pueblo sirio ha resistido y continuamos haciéndolo. Para nosotros se trata de defender nuestra patria.
-¿Sabe que según la ONU esta guerra ya ha causado más de 70.000 muertos?

-Habría que preguntar a quienes plantean esas cifras la credibilidad de sus fuentes. Toda muerte es horrible, pero muchos de los muertos de que hablan son extranjeros que vinieron a matar al pueblo sirio. Tampoco podemos obviar que hay muchos sirios desaparecidos. ¿Cuál es el número de sirios muertos, y cuál de los extranjeros? ¿Cuántos son los desaparecidos? No podemos dar una cifra precisa. Desde luego esto cambia constantemente porque los terroristas matan y a veces entierran a sus víctimas en fosas comunes.
-¿Descarta que puede haber habido fuerza excesiva, desproporcionada, por parte de sus tropas en la represión?

-¿Cómo se podría determinar si ha habido fuerza excesiva o no? ¿Cuál es la fórmula? Es poco objetivo hablar de eso. Uno responde según el tipo de terrorismo que afronta. Al inicio era terrorismo local y luego vino del exterior lo cual condujo a la sofisticación de las armas que traían. El debate aquí no es el volumen de la fuerza empleada o el tipo de armamento sino el volumen del terrorismo que sufrimos con el consiguiente deber de replicar.
-¿No hubo en el inicio de la crisis la posibilidad de alcanzar un diálogo para evitar este desenlace?

-Al inicio las demandas eran reformistas, aunque ese planteo era aparente, se trataba de una fachada, un camouflage para hacerlo pasar como una cuestión de reformas. Hemos hecho reformas ... cambiamos la Constitución ... cambiamos las leyes ... anulamos el estado de emergencia y anunciamos un diálogo con las fuerzas opositoras, pero ante cada paso que dábamos se incrementaba el terrorismo. La pregunta lógica acá es: ¿cuál es la relación entre el terrorismo y el reformismo?
-¿Qué responde?

-El terrorismo no puede ser el camino hacia las reformas. ¿Qué relación tiene un terrorista checheno con las reformas en Siria? ¿Qué relación tiene un terrorista venido de Irak, Líbano o Afganistán con las reformas en Siria? Ultimamente se han registrado unas 29 nacionalidades que combaten en Siria ... ¿qué relación hay entre todos ellos y el reformismo interno? Esto es ilógico. En cuanto a nosotros, le digo que hemos hecho reformas y ahora también tenemos una iniciativa política que incluye un diálogo. La base de cualquier solución política es lo que quiere el pueblo sirio, y esto lo rigen las urnas. No hay otra forma. En cuanto al terrorismo, nadie quiere dialogar con un terrorista. El terrorismo golpeó a EE.UU. y Europa; pero ningún gobierno dialogó con los terroristas. Uno dialoga con fuerzas políticas, pero no con un terrorista que degüella, mata y usa gases químicos.
-Usted denuncia la presencia de milicias extranjeras en Siria, pero se asegura que hay también combatientes de Hezbollah y de Irán.

-Siria, con sus 23 millones de habitantes, no necesita apoyo humano del país que sea. Tenemos ejército y fuerzas de seguridad. No necesitamos de Irán o de Hezbollah para eso. No tenemos combatientes de fuera de Siria. Hay sí personas aquí de Hezbollah e Irán pero desde antes de la crisis ellos han venido a Siria.
-Entre aquellas reformas de la Constitución que comenta, ¿se contempla una irrestricta libertad de prensa?

-Tal vez conoce que hay una nueva ley de prensa que fue decretada con un paquete de leyes ...
-No
-Nosotros hemos partido de un título más grande que es dialogar con las fuerzas políticas. Ese diálogo conduciría a una Carta Magna que requiere de un referendum del pueblo. Esta Constitución dará mayores libertades. Las leyes se basarán en la nueva Constitución y es obvio que recojan libertades políticas y mediáticas. Pero uno no puede hablar de libertad de prensa sin que haya libertades políticas en general.
-¿Cómo evalúa la conferencia sobre Siria planeada para fines de este mes por Rusia y EE. UU?

-Hemos acogido bien el acercamiento ruso-estadounidense, y esperamos que configure un encuentro internacional para ayudar a los sirios. Pero no creemos que muchos países occidentales quieran efectivamente una solución en Siria. No creemos que muchas de las fuerzas que apoyan a los terroristas quieran una solución. Nosotros respaldamos esta gestión y la aplaudimos, pero debemos ser realistas. No puede haber una solución unilateral en Siria, se necesitan dos partes al menos.
-¿Son las fuerzas que lo combaten o las grandes potencias quienes no quieren una solución?

-En la práctica esas fuerzas opositoras están vinculadas a países extranjeros y por tanto no tienen decisión propia. Viven de lo que les viene de afuera, reciben fondos y hacen lo que deciden aquellos países. Ambos son la misma cosa y son ellos quienes anunciaron que no quieren diálogo con el Estado sirio, la última vez la pasada semana.
-Cuando habla de diálogo ¿a quién se refiere del otro bando?

-Nosotros optamos por dialogar con cualquiera que quiera dialogar, sin excepción. Siempre y cuando Siria tenga su decisión libre y soberana. Pero esto no incluye a los terroristas, ningún estado dialoga con terroristas. Cuando se deponen las armas y se acude al diálogo no tenemos problemas. Creer que una conferencia política detendrá el terrorismo sobre el terreno, es irreal.
-¿Qué posibilidad hay de que el diálogo incluya a esas fuerzas externas, como los EE.UU., por ejemplo, que supuestamente apoyan a esa gente (terroristas)?

-Nosotros hemos dicho desde el principio que dialogamos con cualquier fuerza del país o del exterior, a condición de que no empuñen armas. Esta es la única condición. No hemos puesto condiciones al diálogo. Incluso hay fuerzas que son buscadas por la justicia, pero no hemos adoptado ninguna medida contra nadie para dejar cabida al diálogo y poder escuchar a todos. El pueblo sirio será el que decida quién es patriótico y quién no. Nunca dijimos que queríamos la solución que mejor le convenga al gobierno; no exponemos lo que nosotros pensamos que sería mejor. Le hemos dejado la solución al pueblo sirio.
-Con relación a la conferencia internacional ...

-Para nosotros el aspecto básico a tratar en cualquier conferencia internacional es detener el flujo de dinero y armas a Siria y detener el envío de terroristas quienes vienen de Turquía y con financiación qatari y de otros estados del Golfo como Arabia Saudita. Mientras existan países como Qatar o Turquía que no tienen interés en detener la violencia en Siria o en una solución política, el terrorismo continuará.
-¿Dónde coloca a Israel en esta crisis?

-Israel apoya directamente y por dos vías a los grupos terroristas, les da apoyo logístico y los instruye sobre cómo y cuáles sitios atacar. Por ejemplo ellos atacaron una estación de radar del sistema de defensa antiaérea que detecta cualquier avión que viene de afuera, especialmente Israel.
-En caso de avanzarse en el diálogo, ¿prevé un calendario de entrega de armas por la oposición?

-Ellos no son una sola entidad, son grupos y bandas, no son decenas sino centenares. Son una mezcla, cada grupo tiene su cabecilla local. Son miles, ¿quién puede unificar a miles de personas? Esta es la pregunta. No podemos hablar de un calendario con una parte que no sabemos quién es. Cuando ellos tengan una estructura unificada entonces daremos una respuesta a esta pregunta.
-¿Daría un paso al costado para una solución definitiva? ¿Está dispuesto a renunciar?

-Mi permanencia o no depende del pueblo sirio. No es mi decisión personal quedarme o irme. Es del pueblo. Si te quieren te quedas, si no te marchas. El asunto depende de la Constitución, de las urnas. En las elecciones de 2014 el pueblo decidirá.
-Se ha planteado la alternativa de que usted dimita como condición para un cierre del conflicto.

-Soy un presidente elegido y es el pueblo quien decide mi permanencia. Ahora, que alguien diga que el presidente sirio tiene que irse porque EE.UU. lo quiere o porque los terroristas lo piden, es inadmisible.
-Barack Obama ha dado señales de que no contempla intervenir en su país pero su canciller, John Kerry, ha dicho que cualquier avance debería incluir la salida de usted de su cargo.

-Yo no sé si Kerry u otro han recibido un mandato del pueblo sirio para hablar en nombre de este pueblo, acerca de quién debe irse y quién debe permanecer. Hemos dicho que cualquier decisión en relación a las reformas en Siria o cualquier acción política son decisiones sirias y no está permitido ni a EE.UU. ni a ningún otro Estado intervenir en ellas. Somos un Estado independiente, no aceptamos que nadie nos defina lo que tenemos que hacer, ni EE.UU. ni nadie. Por tanto esta probabilidad la determina el pueblo sirio. Uno va a las elecciones, se presenta como candidato y está la posibilidad de ganar o no. Entonces no se puede ir a esa conferencia y decidir de antemano algo que el pueblo no ha decidido. Otro aspecto: el país está en crisis y cuando el barco se encuentra en medio de la tormenta, renunciar es huir, entonces el capitán no huye. Lo primero es hacer frente a la tormenta, devolver el barco al lugar correcto y entonces se deciden las cosas. No soy una persona que rehúye la responsabilidad.
-Francia, Gran Bretaña y el propio Kerry denunciaron que su ejército usó armas químicas, gas sarín, en contra de la población civil ...

-No debemos perder nuestro tiempo con esas declaraciones. Las armas químicas son armas de destrucción masiva. Dicen que las usamos en zonas residenciales. Si una bomba nuclear fuese arrojada sobre una ciudad y el saldo fuese diez o veinte personas, ¿acaso me creerían? El uso de armas químicas en zonas residenciales significa matar miles o decenas de miles en minutos. ¿Quién podría ocultar semejante cosa?
-¿A qué atribuye esta denuncia entonces?

-Cuando plantearon el tema de las armas químicas lo hicieron cuando los grupos terroristas las utilizaron en Aleppo en Khan al-Assal hace unos dos meses. Hemos recogido las pruebas: el misil usado y las sustancias químicas. Analizamos esas sustancias y enviamos una carta al Consejo de Seguridad para que envíe una misión verificadora. EE.UU, Francia y Gran Bretaña se vieron en una situación embarazosa y dijeron que querían enviar una misión que investigue sobre armas químicas en otras zonas donde alegan que fueron usadas. Lo hicieron para no investigar en dónde se produjo el hecho real. Un miembro de esa comisión, Carla del Ponte, anunció que los terroristas son quienes usan armas químicas pero ni la ONU prestó atención a esa declaración.
-¿Cree que esta denuncia podría allanar el camino a una intervención militiar en Siria?

-Si este asunto se usa como preludio de una guerra contra Siria es probable. Nosotros no nos olvidamos de lo sucedido en Irak ¿Dónde estaban las armas de destrucción masiva de Saddam Hussein? Occidente miente y falsifica para desatar guerras, es su costumbre. Por supuesto cualquier guerra contra Siria no será fácil, no será una excursión. Pero no podemos descartar la posibilidad de que lancen una guerra.
-¿En qué se basa?

-Esto ocurrió ya de parte de Israel (los bombardeos). Es una probabilidad vigente especialmente despues que logramos golpear a los grupos armados en muchas zonas de Siria. Entonces dichos países encomendaron a Israel que hiciera esto para elevar la moral de los grupos terroristas. Suponemos que en algún momento se producirá algún tipo de intervención aunque sea limitada.
-Usted dice que controlan la situación pero mientras hablamos se escucha el estruendo de artillería en la periferia de la ciudad.

-El término controlar o no controlar se usa cuando se libra una guerra con un ejército extranjero. Pero la situación es totalmente diferente. Los terroristas penetran en zonas dispersas, y huyen de un lugar al otro. Hay vastas zonas donde se mueven y es obvio que ningun ejército del mundo puede estar en cada rincón.
-¿Cree realmente que los norteamericanos cooperan con Qatar o Arabia Saudita para que tome el poder un régimen ultraislámico wahabita en Siria?

-A Occidente sólo le importan los gobiernos que le sean leales. Ellos quieren un gobierno servil que haga lo que ellos quieran independientemente de su forma. Pero lo sucedido en Afganistán refuta eso. Ellos apoyaron a los Taliban y el 11-S pagaron un precio altísimo. Lo peligroso de esto es que los estados wahabitas quieren difundir el pensamiento extremista en toda la población y en Siria nosotros tenemos un islam moderado y resistiremos a eso con todos los medios.
-En las elecciones presidenciales de 2014 ¿habrá observadores internacionales y se permitirá el libre acceso de la prensa mundial para cubrir ese evento?

-Para serle sincero, el tema de los observadores es una decisión del país pues una parte del pueblo no tolera la idea de que haya ese monitoreo por una cuestión de soberanía nacional. Y nosotros no tenemos confianza en Occidente para esa tarea. Si se acepta que haya observadores, serán de países amigos como Rusia o China por ejemplo.
-¿China?

- ...

-En la entrevista que Clarín le hizo en Buenos Aires, dijo con firmeza que rechazaba la idea de negar el Holocausto como sostiene Irán, ¿mantiene esa posición?

-Yo le pregunto por qué hablar del Holocausto y no de lo que ocurre en Palestina, del millón y medio de iraquíes asesinados. El Holocausto es una cuestión histórica que necesita una visión abarcadora y no ser usado como un asunto político. No soy un investigador de la historia para determinar lo exacto de este tema. Las cuestiones históricas dependen de quién las escribe, por eso la historia se falsea a veces.
-¿Disculpe, pero existe alguna autocrítica que usted se formule?

-Es ilógico hacer autocrítica cuando se trata de sucesos enteros. Si uno ve una película no la critica antes de que finalice. Cuando el cuadro esté completo se verá qué corresponde o no criticar.
-Finalmente ¿tiene usted información sobre el paradero de los periodistas James Foley, un norteamericano desaparecido hace 6 meses aquí, y del italiano Domenico Quirico de La Stampa, perdido hace un mes aproximadamente?

-Hay periodistas que ingresaron en Siria de forma ilegal en zonas donde están activos los terroristas. Ha habido casos donde las tropas militares han podido liberar a periodistas que estaban secuestrados. En todo caso cuando disponemos de información sobre cualquier periodista que ingresó ilegalmente, nosotros la transmitimos al país en cuestión. Y hasta el momento no tenemos ninguna información sobre los dos periodistas que usted men ciona.

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