Friday, 31 May 2013

prince charles attacks food production methods

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http://www.guardian.co.uk/uk/2013/may/27/prince-charles-attack-food-production

Prince Charles attacks food production methods at German symposium

Prince of Wales calls for more local model of food production and distribution following recent public health scares

Press Association
Monday 27 May 2013


The Prince of Wales launched a wide-ranging attack on current food production methods he said have led to the horsemeat scandals and declining public health, particularly in the US.
In a speech at a conference in Germany on regional food security, he called for the creation of a more local model of food production and distribution.
Addressing the Langenburg Forum at Langenburg Castle in the state of Baden-Württemberg, he said there was not sufficient resilience in the system.
"It may appear that things are well," he said. "Big global corporations may appear to be prospering out of operating on a global monocultural scale, but, as I hope you have seen, if you drill down into what is actually happening, things are not so healthy.
"Our present approach is rapidly mining resilience out of our food system and threatening to leave it ever more vulnerable to the various external shocks that are becoming more varied, extreme and frequent."
Charles said the drive to make food cheaper for consumers and to earn companies bigger profits was sucking real value out of the food production system – value that was critical to its sustainability.
He said: "I am talking here about obvious things like the vitality of the soil and local ecosystems, the quality and availability of fresh water and so on, but also about less obvious things, like local employment and people's health. It is, as I fear you know only too well, a complex business.
"The aggressive search for cheaper food has been described as a 'drive to the bottom', which I am afraid is taking the farmers with it. They are being driven into the ground by the prices they are forced to expect for their produce and this has led to some very worrying shortcuts.
"The recent horsemeat scandals are surely just one example, revealing a disturbing situation where even the biggest retailers seem not to know where their supplies are coming from.
"It has also led to a very destructive effect on farming. We are losing farmers fast. Young people do not want to go into such an unrewarding profession.
"In the UK, I have been warning of this for some time and recently set up apprenticeship schemes to try to alleviate the problem, but the fact remains that at the moment the average age of British farmers is 58, and rising."
Pressure to produce cheap food also created social and economic problems, he said.
"In the UK, as elsewhere – but particularly, I think, in the US – the consequences of this are ever more apparent in the deteriorating state of our public health," Charles said.
"We all know that type 2 diabetes and other obesity-related conditions are rapidly on the increase.
"The public bill for dealing with these is already massive and I am told it could become completely unaffordable if we do not see a shift in emphasis. And, of course, it will be cities that carry the heaviest part of that burden."
The prince asked if he was alone in wondering how it was that those who were farming sustainably, for the long term, by operating in a way that reduced pollution and contamination of the natural environment to a minimum and maximised the health of soil, biodiverse ecosystems and humanity, were then penalised.
He said: "They find that their produce is considered too expensive and too 'niche market' to be available to everyone.
"How is it, then, that systems of farming which do precisely the opposite – with increasingly dire and damaging effects on both the terrestrial and marine environments, not to mention long-term human health – are able to sell their products in mass markets at prices that in no way reflect the immense and damaging cost to the environment and human health?
"A cost that then has to be paid for over and over again elsewhere – chiefly, in all probability, by our unfortunate children and grandchildren, whose welfare I happen to care about."
The prince added: "So, as I hope you can see, the success of a globalised system is being subsidised by many complex, long-term problems that contribute to a potentially toxic mix, making the food it produces not cheap at all.
"In fact, it is very expensive. The only reason it appears cheap in the shops is because the costs either fall somewhere else, or they are being stored up for the future."
It was necessary for food to be produced in a more sustainable and eco-friendly manner and for food systems to be less globally dependent and more locally inter-connected, he said.
The prince was invited to address the delegates by his distant relative Philipp, Prince of Hohenlohe-Langenburg, who helped organise the event.

Friday, 24 May 2013

risk of civil war in irak. lebanon, jordan and turkey

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http://www.lorientlejour.com/article/815848/-entre-tripoli-et-qousseir-un-lien-occulte.html

Entre Tripoli et Qousseir, un lien occulte 

Scarlett HADDAD
24/05/2013

Éclairage
 
Depuis plus de cinq jours, Tripoli est plongée dans une véritable guerre qui ne veut pas encore dire son nom. Au début, les médias ont voulu croire qu’il s’agissait des rixes habituelles entre deux quartiers en conflit depuis plusieurs décennies, sur fond de réaction impulsive à la bataille de Qousseir et aux succès enregistrés par l’armée syrienne, aidée par le Hezbollah. Mais cinq jours plus tard, il faut revoir cette approche. Ce qui se passe à Tripoli n’est ni une rixe banale ni une réaction impulsive, mais bien un des épisodes de la guerre sans merci qui se déroule en Syrie. Selon un notable de la ville, les seuls qui ne veulent pas la guerre sont les Tripolitains. Sinon, toutes les parties locales et régionales poussent vers les affrontements. Et la voix de la population est toujours celle qu’on entend le moins, quand les canons commencent à vomir leurs engins de mort et de destruction...

Les affrontements à Tripoli ont donc commencé avec le début de l’avancée de l’armée syrienne à Qousseir, mais il ne s’agit pas d’une réaction impulsive. C’est plutôt une riposte bien étudiée qui a plusieurs niveaux de lectures. Selon un cheikh « neutre » de Tripoli, une des premières raisons des derniers affrontements résiderait dans le fait que les groupes islamistes de la ville ont envoyé des combattants à Qousseir dont bon nombre d’entre eux sont morts. Il faudrait donc enflammer les esprits pour justifier ces morts et aiguiser les haines pour empêcher leurs familles de se poser des questions. Cela, c’est le premier niveau.

 Au deuxième niveau, les affrontements de Tripoli auraient une dimension politique interne. Ils seraient ainsi destinés à faire pression sur les tractations politiques pour tenter d’obtenir la formation d’un nouveau gouvernement en contrepartie de la prorogation du mandat du Parlement, car dans l’esprit de certaines forces influentes à Tripoli, la prorogation du mandat parlementaire serait une concession au tandem chiite Amal et le Hezbollah, et à Nabih Berry en particulier, que le 14 Mars ne veut plus réélire à la tête du Parlement s’il remporte les élections législatives. Il faut donc une contrepartie qui serait la formation d’un gouvernement sans le 8 Mars et ses alliés, que ces derniers bloquent actuellement en réclamant un gouvernement regroupant toutes les parties avec une participation proportionnelle au poids parlementaire de chacune d’elles.

Le troisième niveau de lecture est plus régional et expliquerait les combats persistants à Tripoli par une volonté arabe de punir l’armée syrienne et son allié le Hezbollah en faisant du Nord une région hors du contrôle de l’État et en particulier de l’armée libanaise. Ce serait pour cette raison que dans ce « round », les combattants ont sciemment tiré sur l’armée libanaise qui tentait de s’interposer entre les belligérants et de répondre aux sources des tirs, faisant plusieurs morts parmi les soldats. Les combattants de Bab el-Tebbaneh ont ainsi commencé par tirer en direction de Jabal Mohsen, l’enclave alaouite de la ville, pour canaliser la colère de la rue sunnite après la percée de l’armée syrienne. Bien entendu, les combattants de Jabal Mohsen ont riposté, car ils ont beau être encerclés, ils n’en sont pas moins armés et bien préparés à toutes les éventualités. L’armée a tenté d’intervenir et elle est devenue la cible des combattants. Il ne s’agit pourtant pas d’une bavure, mais d’une attaque systématique qui n’a qu’une explication : la volonté de neutraliser l’autorité de l’armée à Tripoli et peut-être dans tout le Nord. Les combattants de Jabal Mohsen ont poursuivi leur riposte en lançant des obus sur le cœur de la ville avec un message clair : vous pouvez peut-être tenter d’envahir Jabal Mohsen, mais cela vous coûtera très cher. En même temps, ils ont poussé l’armée à assumer ses responsabilités en imposant le retour au calme. Mais les tirs contre la troupe se sont poursuivis, accompagnés d’une campagne politique contre elle, menée par des figures islamistes qui ont contesté à la fois son rôle et sa mission. Au point d’ailleurs que, pour éviter d’être la cible des combattants, l’armée a donné l’ordre de retirer les soldats des rues. En dépit des déclarations officielles, la couverture politique qui lui est donnée semble insuffisante et il est clair que les responsables politiques de la ville l’assurent de leur appui, tout en laissant en douce la voie libre aux combattants, croient savoir les milieux proches du 8 Mars.

Tripoli contre Qousseir, ce serait, donc, aux yeux de certaines sources de la ville, l’équation actuellement en voie de réalisation. Il s’agirait donc de livrer la capitale du Nord et sans doute le Akkar aux groupes islamistes appuyant l’opposition syrienne, et la fameuse zone tampon que l’opposition a tenté d’obtenir depuis le déclenchement des troubles en Syrie, il y a deux ans, serait ainsi en train d’être réalisée au Liban. Pour cela, il est important de neutraliser le rôle de l’armée libanaise qui contrôle encore les frontières et possède une présence importante dans l’ensemble du Nord. Toutefois, cette fameuse zone tampon ne serait plus vraiment utile aujourd’hui, puisque, de l’autre côté de la frontière, c’est l’armée syrienne qui a repris le contrôle des régions du littoral jusqu’au rif de Qousseir, laquelle est le pendant de Ersal dans la Békaa. Sauf si l’on veut commencer à créer des troubles dans le pays alaouite qui s’étend au-delà de la frontière nord du côté du littoral. Ce qui serait un développement nouveau dans la crise syrienne et pourrait entraîner une riposte directe de l’armée syrienne au Liban.

Nous n’en sommes pas là et il est certain que les groupes islamistes de Tripoli et du Nord ne veulent pas d’un tel scénario. Dans ce cas, à quoi servent les combats de Tripoli? À exercer des pressions sur le Hezbollah pour qu’il retire ses hommes de Qousseir, affirment certaines figures islamistes, qui annoncent même que les combats à Tripoli se poursuivront aussi longtemps que dureront ceux de Qousseir. Pourtant, selon ses propres dires, le Hezbollah est engagé dans un combat stratégique.

Une drôle d’équation qui plonge chaque jour un peu plus le Liban dans le feu syrien...

related maps:

lebanon map 
lebanon religion map (Clashes 7-10 May 2008)

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http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2013/May-24/218162-hezbollah-opens-historic-wounds-in-qusair.ashx#axzz2U91AXSZ5


Hezbollah opens ‘historic wounds’ in Qusair 

May 24, 2013 
Hussein Dakroub, Niamh Fleming-Farrell Read


BEIRUT: Joining the fight in Syria may be part of Hezbollah’s strategy to defend the resistance, political analysts have told The Daily Star, but the party’s involvement, regardless of the outcome of the conflict there, is likely to alter Sunni-Shiite relations in Lebanon irreversibly. Analyst Qassem Kassir contends Hezbollah has a clear strategic goal, in line with its larger objectives, in joining the fight in Syria.  “The fighting in Qusair is not a gamble by Hezbollah. The party considers it is fighting a strategic battle in Qusair to defend the resistance,” Kassir, an expert on Islamist movements, told The Daily Star.  “Hezbollah has a strategic vision which says that what is happening in Syria is an international battle for Syria’s position. Hezbollah considers protecting Syria similar to protecting the resistance and the party’s arms supply route,” he continued. “Hezbollah is fighting to foil attempts to take Syria to the American-Israeli axis.”  For a fifth consecutive day Thursday, Syrian government troops backed by elite Hezbollah fighters fought rebels in the strategic Syrian town of Qusair just 10 kilometers from the Lebanese border.  Thus far, the party’s losses have been heavy, with bodies returning to hometowns in Lebanon’s north, Bekaa Valley and south.  Kamel Wazne of the Center for American Strategic Studies believes Hezbollah’s participation in Syria is part of a “calculated gamble.”  He contends that the war currently playing out in Syria between Iran and its allies and the U.S.-Israeli axis is one that would eventually have come to Hezbollah in Lebanon.  “The war that is taking place in Syria is the war that should be happening in Lebanon,” Wazne said. “They [Hezbollah] took the fight to Syria to battle it out.”  But, while in Wazne’s estimate, Hezbollah is “preventing the war from moving to Lebanon,other analysts say even though widespread civil strife is not imminent on Lebanese soil, lasting repercussions from Sayyed Hasan Nasrallah’s party’s involvement in Syria will eventually be felt.  Hilal Khashan, a political science professor at the American University of Beirut, agreed that Hezbollah’s actions in Syria have “created a lasting wedge between them and Lebanese Sunnis.”  “Irrespective of the outcome of the Syrian conflict, Sunni-Shiite relations in Lebanon will never be the same again,” he said. “Historical wounds have been opened.”  Even though sectarian clashes in the northern city of Tripoli had Thursday morning killed 16 since Sunday, Hisham Jaber, a retired Lebanese Army general and the current director of Beirut-based think tank the Middle East Center for Political Studies and Research, told The Daily Star he does not think the present divisions will develop into a military conflict.  “Hezbollah’s involvement in Syria will further fuel sectarian divisions,” Jaber admitted, explaining that “Lebanon is sharply divided between Sunnis who are against the Syrian regime and Shiites who support it.”  But, he continued, “I don’t think that this division will escalate into a military conflict.”  Jaber and other analysts contend the appetite for larger scale strife in Lebanon is curbed on a number of levels, with both local and international political actors committed to avoiding any large scale escalation at present.  Wazne pointed out that “at this moment there is agreement between [Lebanon’s] political parties to keep the security situation under great care,” while Paul Salem of the Carnegie Center, Beirut, said Lebanon’s big international patrons are keen to maintain stability here.  Jaber elaborated on this: “There is an international decision to prevent a civil war in Lebanon for now and to keep the status quo as long as the war is raging in neighboring Syria,” he said, adding that Saudi Arabia and Iran, which wield great influence in Lebanon, have no interest in the outbreak of strife in the country.  Meanwhile Talal Atrissi, a Lebanese University Lecturer with expertise on Iran and the Middle East explained to The Daily Star: “Saudi Arabia has no interest in seeing the situation in Lebanon spiral out of control or slide into Sunni-Shiite strife. A sectarian strife in Lebanon will affect the kingdom where there is a Shiite population.”  “Despite Hezbollah’s participation in the Syrian fighting, particularly in Qusair, there are no fears of an outbreak of Sunni-Shiite strife in Lebanon because there is a regional and international decision against destabilizing Lebanon,” Atrissi added.  And while analysts generally don’t deem civil war in Lebanon an immediate threat, they do express concern over the repercussions of the outcome of the Syria conflict on Lebanon.  Should the Assad regime collapse, Jaber, the retired army general, cautioned that civil war will result in Lebanon and other countries.  “If the [Assad] regime falls and the opposition and jihadist groups take control of most of the country, a civil war will erupt in Syria that would lead to the country’s partition,” Jaber said. “The civil war would spread to Lebanon, Jordan, Iraq and Turkey. The situation would be out of control.”  However, if Assad prevails in Syria, Khashan warned that the “the 21st century might become the golden age of Hezbollah.”  “Should Asad’s regime prevail in Syria, Hezbollah’s preponderance in Lebanon will consolidate and it would become virtually impossible to contest it,” Khashan said. “Such a development would place Hezbollah one good step forward toward the installation of an Islamic state in Lebanon.”  He added that the party had never disavowed this objective.  Meanwhile, Carnegie’s Salem wondered if the only fault line likely to be drawn by this latest Hezbollah action was between Sunnis and Shiites.  Hezbollah’s involvement in Syria may also, he speculated, have an impact within the Shiite community in Lebanon, which is now being “asked to fight a different war on a different territory, in a different situation” to that which it traditionally committed to.  So far, Salem said, the Shiite community has absorbed Hezbollah’s decision to become involved in Syria, but he questioned how long their tolerance can endure.

  A version of this article appeared in the print edition of The Daily Star on May 24, 2013, on page 3

Thursday, 23 May 2013

assad emerging stronger according to bnd

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http://www.lorientlejour.com/article/815649/israel-pret-a-attaquer-en-cas-de-chute-du-regime-assad.html


Israël prêt à attaquer en cas de chute du régime Assad... 

23/05/2013

Israël est prêt à attaquer la Syrie, en cas de chute du président Bachar el-Assad, pour empêcher que des armes perfectionnées ne tombent entre les mains de groupes jihadistes ou du Hezbollah, a déclaré hier le chef de l’armée de l’air israélienne. « Dans l’hypothèse où Israël devrait affronter le Hezbollah et ses soutiens iraniens, a ajouté le général Amir Eshel, il faut s’attendre à un conflit long et douloureux. Nous devons être prêts à affronter tous les scénarios, avec seulement quelques heures de préavis. » Des avions israéliens ont attaqué des objectifs en Syrie au moins trois fois cette année pour détruire, selon des sources proches des services de renseignements, des armes antiaériennes et des missiles sol-sol destinés aux miliciens chiites du Hezbollah. Par ailleurs, un haut responsable du ministère israélien de la Défense a assuré hier que la « stabilité » sur le plateau du Golan occupé et la « force de dissuasion de l’armée israélienne » dans le secteur sont intactes malgré la multiplication récente des tirs syriens.

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 Syrian Rebels in Trouble: German Intelligence Sees Assad Regaining Hold

Matthias Gebauer 

Not even a year ago, German intelligence predicted Syrian autocrat Bashar Assad's regime would soon collapse. Now, the agency instead believes the rebels are in trouble. Government troops are set to make significant advances, it predicts.

Germany's foreign intelligence agency, the Bundesnachrichtendienst (BND), has fundamentally changed its view of the ongoing civil war in Syria. SPIEGEL ONLINE has learned that the BND now believes the Syrian military of autocrat Bashar Assad is more stable than it has been in a long time and is capable of undertaking successful operations against rebel units at will. BND head Gerhard Schindler informed select politicians of the agency's new assessment in a secret meeting.
It is a notable about-face. As recently as last summer, Schindler reported to government officials and parliamentarians that he felt the Assad regime would collapse early in 2013. He repeated the view in interviews with the media.
At the time, the BND pointed to the Syrian military's precarious supply situation and large numbers of desertions that included members of the officer core. German intelligence spoke of the "end phase of the regime."
Since then, however, the situation has changed dramatically, the BND believes. Schindler used graphics and maps to demonstrate that Assad's troops once again possess effective supply lines to ensure sufficient quantities of weapons and other materiel. Fuel supplies for tanks and military aircraft, which had proved troublesome, are once again available, Schindler reported. The new situation allows Assad's troops to combat spontaneous rebel attacks and even retake positions that were previously lost. The BND does not believe that Assad's military is strong enough to defeat the rebels, but it can do enough to improve its position in the current stalemate.

Severing Rebel Supply Lines

The assessment appears to be consistent with recent reports from Syria, where government troops have been able to regain the upper hand in the region stretching from Damascus to Homs, including coastal areas near Homs. Furthermore, fighters loyal to Assad have expelled rebel fighters from several districts on the edge of Damascus and cut off their supply lines to the south. Currently, the regime is in the process of severing rebel supply lines to the west.
Meanwhile, the BND believes that rebel forces, which include several groups of Islamist fighters with ties to al-Qaida, are facing extreme difficulties. Schindler reported that different rebel groups are fighting with each other to attain supremacy in individual regions. Furthermore, regime troops have managed to cut supply lines for weapons and evacuation routes for wounded fighters. Each new battle weakens the militias further, the BND chief said.
Should the conflict continue as it has in recent weeks, says Schindler, government troops could retake the entire southern half of the country by the end of 2013. That would leave only the north for insurgent fighters, where Kurdish rebels have tighten control over their areas.
 
Lowering Expectations
 
Schindler's report on the state of the rebel groups allows little room for hope that serious talks between the insurgents and the Assad regime will take place soon. The BND says there is no functional chain of command between opposition leaders abroad and the militias inside of Syria. The fighters on the ground simply don't recognize the political leadership, says the BND.
The United Nations is currently doing all it can to encourage both sides to engage in peace talks in Geneva, though no date has been set. German Foreign Minister Guido Westerwelle is once again travelling to the Middle East on Wednesday to plan for such negotiations.
At a meeting of the "Friends of Syria" in the Jordanian capital of Amman, Westerwelle is set to meet with US Secretary of State John Kerry among others. But over the weekend, he sought to lower expectations, saying that it isn't clear yet whether the Assad regime is even prepared to engage in talks.

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Assad preparing missile strike against Tel Aviv in case attacked again 

The Syrian army is deploying advanced surface-to-surface missiles aiming at Israel in the aftermath of the alleged Israeli strikes, The Sunday Times reports. 

May.19, 2013

Syria is making preparations to strike Tel Aviv in case Israel launches another attack on its territory, The Sunday Times reported on Sunday.
The Syrian army has begun deploying advanced surface-to-surface missiles, the report said, adding that it has received orders to strike central Israel in case additional attacks against Syria are carried out.

The Sunday Times said that the information was obtained by reconnaissance satellites that were tracking the Syrian forces. According to the report, Syria was deploying advanced Tishreen missiles which are capable of carrying a half-ton warhead.
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On Wednesday, The New York Times quoted a senior Israeli official warning of further attacks against Syria in case Bashar Assad decides to take action against Israel. The official also said Israel is determined to prevent any transfer of advanced weapons to Hezbollah.

Hezbollah leader Hassan Nasrallah said that Syria would supply his organization with 'game-changing weapons' in response to recent air raids near Damascus attributed to Israel. Another recent report claimed that Iran convinced Assad to allow Hezbollah to open a front against Israel in the Golan Heights, and also agreed to supply and assist any group that wishes to fight Israel.


Monday, 20 May 2013

syrie: divers scenarios / assad, base de solucion política: las urnas

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 http://www.lorientlejour.com/article/815131/la-menace-de-partition-de-la-syrie-entre-fantasme-et-realite.html

La menace de partition de la Syrie, entre fantasme et réalité 

Antoine AJOURY
20/05/2013

Deux experts dissèquent pour « L’Orient-Le Jour » les enjeux et les conséquences au niveau local et régional de l’éclatement du régime de Damas.



La menace est là. Fictive ou réelle, elle est désormais sur toutes les lèvres. Plusieurs dirigeants arabes, turcs et mondiaux ont mis en garde contre l’éclatement de la Syrie où une guerre civile fait rage depuis plus de deux ans. Au Liban, le leader druze Walid Joumblatt a récemment dénoncé la politique du président syrien Bachar el-Assad qui vise à diviser le pays. Auparavant, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé les Occidentaux de vouloir la partition de la Syrie.

Sur le terrain, la division de facto des régions sous le contrôle des rebelles et de celles sous le contrôle du régime stagne depuis quelque temps. Toutefois, les derniers combats qui ont eu lieu à la frontière libanaise autour de plusieurs villages chiites formant un couloir reliant le littoral syrien à la capitale, combinés aux massacres qui ont eu lieu à Banias, semblent inaugurer une nouvelle phase dans le conflit syrien.

Pour Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et membre du groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l’Orient, « la Syrie est aujourd’hui, de fait, divisée en trois zones : le Nord-Est dominé par les milices kurdes, le Nord globalement tenu par l’opposition “arabe”, la région côtière et le Sud entre les mains du régime. Ces lignes de front ne bougent pratiquement pas depuis une année. Les forces de Bachar el-Assad reprennent quelques territoires comme Qousseir, la rébellion s’empare d’un aéroport militaire supplémentaire dans le Nord, mais globalement, nous avons une opposition “Syrie du Nord” contre “Syrie du Sud” qui s’installe dans le temps ».

Toutefois, le chercheur français estime que Bachar el-Assad et la Coalition nationale syrienne se posent tous les deux en défenseur de l’unité de la Syrie.
Selon lui, « le but de Bachar el-Assad n’est pas de construire un réduit alaouite, mais de conserver le pouvoir sur l’ensemble du territoire syrien. Il est persuadé de pouvoir l’emporter à terme par sa stratégie de contre-insurrection. Tant qu’il possède le soutien de la Russie et de l’Iran, que l’insurrection demeure incapable de passer du stade de la guérilla à celle d’une organisation unifiée, il conserve toutes ses chances de l’emporter. La Coalition nationale syrienne et la plupart des autres mouvements d’opposition refusent également toute partition de la Syrie. En revanche, les partis kurdes, qu’il s’agisse du PYD, branche syrienne du PKK, ou du PDK, affilié au parti de Massoud Barzani, militent pour une large autonomie du territoire kurde qui débouchera à terme sur une indépendance ».


Mais bien que la partition ne soit pas l’objectif des deux principaux belligérants, elle peut résulter de la défaite d’un des deux camps sans que l’autre ne puisse totalement le vaincre. « Prenons le cas de l’effondrement éventuel du régime de Bachar el-Assad
. Le président syrien, sa famille et les hauts responsables peuvent espérer trouver refuge à l’étranger (Iran, Russie ou Amérique latine), mais qu’adviendra-t-il des cadres moyens de son régime et des centaines de milliers d’exécutants, agents des services de renseignements (moukhabarate), soldats, paramilitaires (chabbiha) et même les simples fonctionnaires, alaouites ou non, qui participent ou sont accusés de participer à la répression par les oppositions ? » se demande ainsi M. Balanche, ajoutant : « Ils n’ont pas les moyens de s’exiler, et surtout vers quelle destination ? La montée en puissance des groupes jihadistes dans l’opposition armée leur fait craindre le pire, d’autant que l’opposition politique, à travers la Coalition nationale syrienne, ne leur apporte guère de garanties sur une éventuelle réconciliation nationale. La situation des anciens cadres baassistes du régime de Saddam Hussein fait jurisprudence en Syrie puisque ces derniers, après avoir été chassés de l’armée et de l’administration, n’ont même pas le droit de se présenter aux élections. »


Plusieurs scénarios

Pour sa part, le politologue libanais et enseignant à l’Université américaine de Paris Ziad Majed propose plusieurs scénarios, en examinant les positions des belligérants, le déroulement des combats, de même que la carte des massacres commis par les chabbiha du régime.


« D’abord le scénario A qu’Assad essaye de défendre jusqu’au bout : une survie politique et une participation à une transition politique en tant qu’acteur incontournable dans une Syrie qui reste unifiée. Ceci consiste à défendre le contrôle de Damas sans laquelle ce scénario n’est ni possible ni sensé. Or le contrôle de Damas “nécessite” l’occupation par le feu de ses quartiers sud et de ses banlieues rebelles, et le contrôle de l’accès direct à la capitale à partir du littoral, bastion du régime. Cet accès passant obligatoirement par Homs explique la violence des combats dans cette ville et ses alentours (et la participation du Hezbollah depuis juillet 2012 dans ces combats). Il explique également certains massacres visant à vider des villages de cette même région de leurs populations sunnites. Pour le reste, l’important pour le régime est de rendre la vie impossible dans les autres régions “libérées”. Assad veut également pousser une partie de la population à “regretter” l’ancienne “stabilité”. »

Toujours selon M. Majed, le scénario B, si Damas devient indéfendable ou si elle tombe, consiste à se replier vers le littoral (élargi) en « annexant » Homs et une partie du rif de Hama. Assad devra se montrer capable de défendre une enclave ayant une bonne infrastructure et ayant les moyens d’autosuffisance économique.
« Ceci suppose néanmoins que les alaouites suivent Assad et le maintiennent comme leader de leur “territoire” , ce qui n’est pas à mon avis évident. Une grande partie d’entre eux se battent à ses côtés aujourd’hui par esprit de “assabiyya” et avec la conviction de garder le pouvoir. En revanche, se battre en retrait pour une enclave qui leur était acquise et mettre leurs villes et villages directement sous le feu me semblent difficiles à tenir sur le long terme sans que des tensions “internes” et des demandes de comptes n’émergent », explique le politologue libanais.
Du côté de l’opposition – soutenant la lutte armée –, « il me semble qu’il y a un seul scénario : combattre jusqu’à la chute du régime. Cela implique la prise de Damas puis la reconquête de Homs avec le refus de toute création d’une ligne de démarcation menant à une possible partition », affirme M. Majed, rejoignant ici l’idée de M. Balanche.

Il existe en outre un quatrième scénario, de facto, qui n’est ni la partition ni la victoire décisive d’un camp sur l’autre. C’est la continuation dans une configuration comme celle que nous vivons actuellement : le régime maintient son contrôle de Damas, prend ce qui reste de Homs, perd une partie de ce qui reste de ses positions dans le Sud, l’Est et le Nord, sans pour autant s’effondrer. « Nous pourrions alors aller vers l’installation d’un effroyable statu quo auquel le monde peut s’habituer », avertit Ziad Majed.

Solution instable ?

Supposons toutefois le pire des scénarios, à savoir la partition de la Syrie. Serait-il plausible, viable, avec la création de régions autonomes kurdes, druzes, alaouites ?
Pour Ziad Majed, la réponse est négative. « Nous oublions qu’il y a aujourd’hui des centaines de milliers de réfugiés sunnites arabes dans le littoral qualifié d’alaouite, dans Soueida qualifiée de druze et dans le Nord-Est kurde. Cela rend toute partition temporaire instable pour des raisons internes à chaque “canton” avant même de parler des enjeux régionaux », explique-t-il.

Par contre, des régions autonomes, une décentralisation administrative élargie et même une forme de fédéralisme à l’allemande ou à l’espagnole, par exemple, semblent des situations plausibles pour une future Syrie, ajoute le politologue libanais. Pour lui, « il faut sortir à la fois de l’idéologie centraliste baassiste, de même que du référent malheureux irakien du post-Saddam. La décentralisation élargie pourrait dans ce cas être un compromis... ».

Fabrice Balanche est de son côté beaucoup plus pessimiste : « Il est clair que la fragmentation territoriale sur des bases ethnico-confessionnelles s’est renforcée pour des raisons sécuritaires (alaouites, druzes et chrétiens) ou idéologiques (les Kurdes). La victoire d’une opposition “arabe sunnite”, plus ou moins islamiste, ne fera qu’accentuer le phénomène. Car nous aurons une redéfinition de la “nation syrienne” qui se fera non pas sur des valeurs laïques, comme celles véhiculées par le Baas, mais ethnico-religieuses. Cela va conduire à l’exclusion des autres communautés et même des laïcs appartenant à la majorité arabe sunnite. La volonté de vengeance, liée à la violence du conflit, mais aussi de revanche après plus de quarante années de domination par les alaouites augure mal d’une réconciliation nationale dans le cadre d’un État fédéral. Je ne crois malheureusement pas à une solution médiane pour les minorités en Syrie. »

Alaouites et Kurdes

Le chercheur français revient sur sa thèse, « la région alaouite et le pouvoir syrien », où il conclut « qu’en cas de perte du pouvoir par la famille el-Assad, les alaouites n’auraient pas d’autre issue que de se séparer de la Syrie. Leur fief est aussi vaste que le Liban, son ouverture sur la mer et ses infrastructures économiques lui confèrent une autonomie potentielle (Le Fief des alaouites, Limes, mars 2013).
Le territoire kurde, quant à lui, est divisé en plusieurs entités d’Afryn (au nord d’Alep) à la frontière irakienne. La Haute Jezireh peut cependant constituer la base d’un territoire kurde autonome grâce à ses ressources agricoles et en hydrocarbures, qu’ils peuvent exporter via la Turquie et surtout le Kurdistan irakien ».
M. Balanche pose toutefois d’autres questions : quel sera le devenir des populations kurdes de Damas et d’Alep (un million au total) qui représentent le tiers des Kurdes de Syrie ? Quel sera également le sort des populations alaouites de Damas? La communauté druze aura plus de mal à constituer une région autonome car le Jebel Druze, au sud-est du pays, est un petit territoire, enclavé et dénué de
ressources. Il pourrait se tourner vers la Jordanie, comme il en a eu la tentation dans les années 1950, mais que deviendrait alors la majorité de la population druze qui réside dans l’agglomération de Damas ? Quant aux chrétiens, ils sont trop dispersés et divisés pour constituer une entité autonome. Tout comme dans le cas irakien, ils n’ont d’autre choix que de se placer sous la protection de groupes plus importants ou de partir, ajoute-t-il.


Conséquences régionales

Parler de partition de la Syrie, c’est aussi parler d’instabilité régionale. Ce qui, pour Ziad Majed, diminue encore plus la durabilité d’un scénario pareil. Dans ce cas, la Turquie (pour des raisons confessionnelles mais surtout nationalistes – Turcs/Kurdes), l’Irak (déjà en instabilité et en mobilisations et contre-mobilisations confessionnelles et ethniques – sunnites/chiites et Arabes/Kurdes), le Liban et même la Jordanie peuvent subir les ondes de choc et connaître de fortes turbulences politiques.


Pour M. Majed, l’Irak et le Liban sont les deux scènes les plus « volatiles » vu leurs démographies confessionnelles, la fragilité de leurs consensus nationaux et leurs terrains fertiles pour les confrontations irano-saoudiennes qui pourront s’intensifier.
Même constatation chez Fabrice Balanche qui considère que le conflit en Syrie, par sa dimension communautaire, alimente les clivages internes en Irak, puisque les tribus sunnites de l’Ouest soutiennent les rebelles syriens tandis que des volontaires chiites irakiens défendent le mausolée de saydé Zeinab. Quant à Massoud Barzani, il tente d’organiser l’opposition kurde. « La partition de la Syrie constituerait une menace pour l’intégrité de l’Irak, car les Kurdes et les Arabes sunnites voudront se rapprocher de leurs coreligionnaires syriens, ce qui accentuera la division de l’Irak, mais sans que cela n’aboutisse à une fusion des entités sunnite et kurde au sein du croissant fertile syro-irakien »,
estime-t-il.

Quid du Liban ? « Ces exemples peuvent inciter les Libanais à réfléchir aux scénarios possibles, car le pays du Cèdre ne sortira pas indemne d’une partition de la Syrie. Le débat sur la cantonisation du pays va se poser naturellement, le projet de loi orthodoxe sur le prochain scrutin législatif est symptomatique de l’échec des accords de Taëf », affirme Fabrice Balanche.
La Turquie est un État nation centralisé et prospère sur le plan économique, ce qui normalement devrait la mettre à l’abri d’une déstabilisation liée à la crise syrienne, ajoute-t-il. Le conflit syrien a sans doute poussé le Premier ministre turc Tayyip Recep Erdogan à négocier une sortie de crise avec le PKK avant que l’incendie n’embrase tout le sud-est de la Turquie. « Je pense que ce pays finira par jouer un rôle militaire en Syrie, au prétexte de la défense des minorités turkmènes. Cela pourrait se produire, si un réduit alaouite voyait le jour, pour contrôler l’accès à la mer de la Syrie intérieure via “le corridor de Lattaquié” », conclut M. Balanche.

Une étape nécessaire vers un avenir meilleur?

La région du Proche-Orient n’a jamais été autant en ébullition depuis les fameux accords de Sykes-Picot. Paradoxe des paradoxes, tous les régimes de la région, et surtout le Baas syrien, fustigeaient les « frontières artificielles créées par les colonisateurs ». Or, aujourd’hui, tous dénoncent un changement éventuel.
Ziad Majed estime que le discours dominant stigmatisait les accords de Sykes-Picot qui ont « déchiré » la région et créé des frontières artificielles. « Donc partitionner ce qui l’a déjà été une seconde fois semble un mal de plus... »Les frontières héritées de Sykes-Picot ne sont pas parfaites, mais aucune frontière n’est idéale, renchérit M. Balanche. Dès qu’on ouvre la boîte de pandore du redécoupage territorial, la violence se déchaîne.
Selon lui, « les régimes issus des indépendances ne sont pas parvenus à réaliser l’unité nationale. L’unité territoriale ne fonctionne que grâce à l’autoritarisme. Par conséquent, la remise en cause de l’autoritarisme interroge l’avenir des constructions territoriales existantes ».

« Le paradoxe est que, lorsqu’on évoque un redécoupage du Proche-Orient, les mêmes dirigeants accusent l’Occident d’une nouvelle entreprise coloniale. Cependant, on peut légitimement se poser la question de la viabilité des constructions étatiques actuelles au Proche-Orient, de la délimitation de nouvelles frontières qui auraient peut-être plus de sens pour les populations. Mais il faut être conscient du cortège de violences que cela entraînera. S’agit-il d’une étape nécessaire pour obtenir une stabilité durable dans le futur ? Le processus n’est-il pas déjà engagé en Irak et en Syrie ? » s’interroge enfin Fabrice Balanche.

related posts and maps:



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http://www.voltairenet.org/article178535.html

New Orient News (Liban)
Pierre Khalaf

20 mai 2013

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Elnashra.com (Site libanais indépendant, 15 mai 2013)
Naji Boustani 


Depuis le déclenchement de la bataille de Qoussair, dans la campagne de Homs, et la participation de combattants du Hezbollah et des comités populaires, il est clairement apparu que cette offensive dépassait la simple récupération d’un village par-ci et d’une bourgade par-là. Elle entre dans le cadre d’un plan militaire ayant des objectifs et des dimensions stratégiques. Comment a-t-il été mis en œuvre et à quelle étape sommes-nous actuellement :
- Première étape : L’attaque a commencé contre la colline de Mando, qui surplombe la plupart de la région de Qoussair, et contre un pont important qui relie les deux rives de l’Oronte. Le but était de localiser les positions des groupes armés et d’empêcher leur infiltration à l’ouest de l’Oronte. Les villages de Bourhaniyé et Radwaniyé, proches de la frontière libanaise, ont été pris d’assaut pour isoler les lignes de ravitaillement des miliciens de l’intérieur du Liban.
- Deuxième étape : La localité de Abel, qui relie les villes de Qoussair et de Homs a été occupée, dans le cadre d’un plan visant à resserrer progressivement l’étau sur Qoussair.
- Troisième étape : Une vaste offensive a été lancée pour prendre le contrôle de villages à l’ouest de l’Oronte, suivie quelques jours plus tard par une attaque d’envergure sur les villages à l’Est du fleuve. Les localités de Joussé, Saadiya, Sfarja, Khalidiyé, Qadish, Mansouriyé, Salloumié, Jarroussié, Sekmaniyé, Ouznité etc… ont été occupées. Les rebelles ont été contraints de se retirer vers l’intérieur de la ville de Qoussair.
- Quatrième étape : Une attaque a été lancée avec succès contre trois villages : Haidariyé, Doumeina-Gharbiyé et Ach el-Warwar, ce qui a permis de couper la route entre Qoussair et Homs, utilisée pour ravitailler en armes, nourritures et équipements les rebelles.
- Cinquième étape : Elle se déroule en ce moment. L’aviation syrienne bombarde les positions rebelles dans Qoussair, transformée en champs de ruine, en préparation de l’offensive au sol de toutes les directions.
Les objectifs de la bataille de Qoussair sont les suivants :
- 1. Préparer la bataille de Homs, dont la moitié est encore occupée par les rebelles, et qui était considérée comme le « berceau de la révolution » ;
- 2. Empêcher le déploiement des rebelles vers la campagne au nord de Damas et éviter qu’ils coupent la route Homs-Damas. Maintenir ouverte la route Tartous-Damas ;
- 3. Mettre un terme au ravitaillement des rebelles du centre de la Syrie à partir du Liban ;
- 4. Sécuriser une large zone du centre de la Syrie, sous le contrôle du régime, et protégée par le Hezbollah sur son flanc ouest.

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Bashar al Assad, líder sirio: “Renunciar sería huir; el pueblo decide si me quedo, no EE.UU.

Clarin, Buenos Aires

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-El terrorismo no puede ser el camino hacia las reformas. ¿Qué relación tiene un terrorista checheno con las reformas en Siria? ¿Qué relación tiene un terrorista venido de Irak, Líbano o Afganistán con las reformas en Siria? Ultimamente se han registrado unas 29 nacionalidades que combaten en Siria ... ¿qué relación hay entre todos ellos y el reformismo interno? Esto es ilógico. En cuanto a nosotros, le digo que hemos hecho reformas y ahora también tenemos una iniciativa política que incluye un diálogo. La base de cualquier solución política es lo que quiere el pueblo sirio, y esto lo rigen las urnas. No hay otra forma. En cuanto al terrorismo, nadie quiere dialogar con un terrorista. El terrorismo golpeó a EE.UU. y Europa; pero ningún gobierno dialogó con los terroristas. Uno dialoga con fuerzas políticas, pero no con un terrorista que degüella, mata y usa gases químicos.
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-Nosotros hemos partido de un título más grande que es dialogar con las fuerzas políticas. Ese diálogo conduciría a una Carta Magna que requiere de un referendum del pueblo. Esta Constitución dará mayores libertades. Las leyes se basarán en la nueva Constitución y es obvio que recojan libertades políticas y mediáticas. Pero uno no puede hablar de libertad de prensa sin que haya libertades políticas en general.
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-Nosotros optamos por dialogar con cualquiera que quiera dialogar, sin excepción. Siempre y cuando Siria tenga su decisión libre y soberana. Pero esto no incluye a los terroristas, ningún estado dialoga con terroristas. Cuando se deponen las armas y se acude al diálogo no tenemos problemas. Creer que una conferencia política detendrá el terrorismo sobre el terreno, es irreal.
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-Mi permanencia o no depende del pueblo sirio. No es mi decisión personal quedarme o irme. Es del pueblo. Si te quieren te quedas, si no te marchas. El asunto depende de la Constitución, de las urnas. En las elecciones de 2014 el pueblo decidirá.
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-Soy un presidente elegido y es el pueblo quien decide mi permanencia. Ahora, que alguien diga que el presidente sirio tiene que irse porque EE.UU. lo quiere o porque los terroristas lo piden, es inadmisible.
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-A Occidente sólo le importan los gobiernos que le sean leales. Ellos quieren un gobierno servil que haga lo que ellos quieran independientemente de su forma. Pero lo sucedido en Afganistán refuta eso. Ellos apoyaron a los Taliban y el 11-S pagaron un precio altísimo. Lo peligroso de esto es que los estados wahabitas quieren difundir el pensamiento extremista en toda la población y en Siria nosotros tenemos un islam moderado y resistiremos a eso con todos los medios.
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in:


Bashar al Assad, líder sirio: “Renunciar sería huir; el pueblo decide si me quedo, no EE.UU.”

Por Marcelo Cantelmi

Enviado Especial
Damasco, 19/05/13
En la entrevista con Clarín rechazó dar un paso al costado para concluir la crisis. Negó que esté usando armas químicas en la represión y puso en duda la cifra de 70.000 muertos que da la ONU. Bashar al Assad, el hombre fuerte de Siria, lleva una mirada tranquila que desentona con el sitio que le ha tocado en la historia. O quizá no sea de calma porque también parece esa mirada atrapada en un asombro que no cesa. En esta extensa entrevista, la primera desde el inicio de la guerra con un medio hispano, Assad miró de ese modo para negar cualquier posibilidad de renunciar, las denuncias de uso de armas químicas y hasta la cifra de 70.000 muertos que denuncia la ONU. El reportaje se hizo en una biblioteca de su palacio en Damasco mientras se escuchaba a la distancia el sonido sordo del intercambio de artillería y del disparo de morteros.
-¿Por qué la crisis en Siria se ha extendido y profundizado como no sucedió en otro país arabe?

-Múltiples elementos internos y externos han contribuido a la crisis, el más importante es la intervención externa; luego, porque los cálculos de los países que han querido intervenir en Siria eran cálculos erróneos. Aquellos estados creían que el plan podía terminar en cuestión de semanas o meses pero esto no sucedió, lo que ha ocurrido es que el pueblo sirio ha resistido y continuamos haciéndolo. Para nosotros se trata de defender nuestra patria.
-¿Sabe que según la ONU esta guerra ya ha causado más de 70.000 muertos?

-Habría que preguntar a quienes plantean esas cifras la credibilidad de sus fuentes. Toda muerte es horrible, pero muchos de los muertos de que hablan son extranjeros que vinieron a matar al pueblo sirio. Tampoco podemos obviar que hay muchos sirios desaparecidos. ¿Cuál es el número de sirios muertos, y cuál de los extranjeros? ¿Cuántos son los desaparecidos? No podemos dar una cifra precisa. Desde luego esto cambia constantemente porque los terroristas matan y a veces entierran a sus víctimas en fosas comunes.
-¿Descarta que puede haber habido fuerza excesiva, desproporcionada, por parte de sus tropas en la represión?

-¿Cómo se podría determinar si ha habido fuerza excesiva o no? ¿Cuál es la fórmula? Es poco objetivo hablar de eso. Uno responde según el tipo de terrorismo que afronta. Al inicio era terrorismo local y luego vino del exterior lo cual condujo a la sofisticación de las armas que traían. El debate aquí no es el volumen de la fuerza empleada o el tipo de armamento sino el volumen del terrorismo que sufrimos con el consiguiente deber de replicar.
-¿No hubo en el inicio de la crisis la posibilidad de alcanzar un diálogo para evitar este desenlace?

-Al inicio las demandas eran reformistas, aunque ese planteo era aparente, se trataba de una fachada, un camouflage para hacerlo pasar como una cuestión de reformas. Hemos hecho reformas ... cambiamos la Constitución ... cambiamos las leyes ... anulamos el estado de emergencia y anunciamos un diálogo con las fuerzas opositoras, pero ante cada paso que dábamos se incrementaba el terrorismo. La pregunta lógica acá es: ¿cuál es la relación entre el terrorismo y el reformismo?
-¿Qué responde?

-El terrorismo no puede ser el camino hacia las reformas. ¿Qué relación tiene un terrorista checheno con las reformas en Siria? ¿Qué relación tiene un terrorista venido de Irak, Líbano o Afganistán con las reformas en Siria? Ultimamente se han registrado unas 29 nacionalidades que combaten en Siria ... ¿qué relación hay entre todos ellos y el reformismo interno? Esto es ilógico. En cuanto a nosotros, le digo que hemos hecho reformas y ahora también tenemos una iniciativa política que incluye un diálogo. La base de cualquier solución política es lo que quiere el pueblo sirio, y esto lo rigen las urnas. No hay otra forma. En cuanto al terrorismo, nadie quiere dialogar con un terrorista. El terrorismo golpeó a EE.UU. y Europa; pero ningún gobierno dialogó con los terroristas. Uno dialoga con fuerzas políticas, pero no con un terrorista que degüella, mata y usa gases químicos.
-Usted denuncia la presencia de milicias extranjeras en Siria, pero se asegura que hay también combatientes de Hezbollah y de Irán.

-Siria, con sus 23 millones de habitantes, no necesita apoyo humano del país que sea. Tenemos ejército y fuerzas de seguridad. No necesitamos de Irán o de Hezbollah para eso. No tenemos combatientes de fuera de Siria. Hay sí personas aquí de Hezbollah e Irán pero desde antes de la crisis ellos han venido a Siria.
-Entre aquellas reformas de la Constitución que comenta, ¿se contempla una irrestricta libertad de prensa?

-Tal vez conoce que hay una nueva ley de prensa que fue decretada con un paquete de leyes ...
-No
-Nosotros hemos partido de un título más grande que es dialogar con las fuerzas políticas. Ese diálogo conduciría a una Carta Magna que requiere de un referendum del pueblo. Esta Constitución dará mayores libertades. Las leyes se basarán en la nueva Constitución y es obvio que recojan libertades políticas y mediáticas. Pero uno no puede hablar de libertad de prensa sin que haya libertades políticas en general.
-¿Cómo evalúa la conferencia sobre Siria planeada para fines de este mes por Rusia y EE. UU?

-Hemos acogido bien el acercamiento ruso-estadounidense, y esperamos que configure un encuentro internacional para ayudar a los sirios. Pero no creemos que muchos países occidentales quieran efectivamente una solución en Siria. No creemos que muchas de las fuerzas que apoyan a los terroristas quieran una solución. Nosotros respaldamos esta gestión y la aplaudimos, pero debemos ser realistas. No puede haber una solución unilateral en Siria, se necesitan dos partes al menos.
-¿Son las fuerzas que lo combaten o las grandes potencias quienes no quieren una solución?

-En la práctica esas fuerzas opositoras están vinculadas a países extranjeros y por tanto no tienen decisión propia. Viven de lo que les viene de afuera, reciben fondos y hacen lo que deciden aquellos países. Ambos son la misma cosa y son ellos quienes anunciaron que no quieren diálogo con el Estado sirio, la última vez la pasada semana.
-Cuando habla de diálogo ¿a quién se refiere del otro bando?

-Nosotros optamos por dialogar con cualquiera que quiera dialogar, sin excepción. Siempre y cuando Siria tenga su decisión libre y soberana. Pero esto no incluye a los terroristas, ningún estado dialoga con terroristas. Cuando se deponen las armas y se acude al diálogo no tenemos problemas. Creer que una conferencia política detendrá el terrorismo sobre el terreno, es irreal.
-¿Qué posibilidad hay de que el diálogo incluya a esas fuerzas externas, como los EE.UU., por ejemplo, que supuestamente apoyan a esa gente (terroristas)?

-Nosotros hemos dicho desde el principio que dialogamos con cualquier fuerza del país o del exterior, a condición de que no empuñen armas. Esta es la única condición. No hemos puesto condiciones al diálogo. Incluso hay fuerzas que son buscadas por la justicia, pero no hemos adoptado ninguna medida contra nadie para dejar cabida al diálogo y poder escuchar a todos. El pueblo sirio será el que decida quién es patriótico y quién no. Nunca dijimos que queríamos la solución que mejor le convenga al gobierno; no exponemos lo que nosotros pensamos que sería mejor. Le hemos dejado la solución al pueblo sirio.
-Con relación a la conferencia internacional ...

-Para nosotros el aspecto básico a tratar en cualquier conferencia internacional es detener el flujo de dinero y armas a Siria y detener el envío de terroristas quienes vienen de Turquía y con financiación qatari y de otros estados del Golfo como Arabia Saudita. Mientras existan países como Qatar o Turquía que no tienen interés en detener la violencia en Siria o en una solución política, el terrorismo continuará.
-¿Dónde coloca a Israel en esta crisis?

-Israel apoya directamente y por dos vías a los grupos terroristas, les da apoyo logístico y los instruye sobre cómo y cuáles sitios atacar. Por ejemplo ellos atacaron una estación de radar del sistema de defensa antiaérea que detecta cualquier avión que viene de afuera, especialmente Israel.
-En caso de avanzarse en el diálogo, ¿prevé un calendario de entrega de armas por la oposición?

-Ellos no son una sola entidad, son grupos y bandas, no son decenas sino centenares. Son una mezcla, cada grupo tiene su cabecilla local. Son miles, ¿quién puede unificar a miles de personas? Esta es la pregunta. No podemos hablar de un calendario con una parte que no sabemos quién es. Cuando ellos tengan una estructura unificada entonces daremos una respuesta a esta pregunta.
-¿Daría un paso al costado para una solución definitiva? ¿Está dispuesto a renunciar?

-Mi permanencia o no depende del pueblo sirio. No es mi decisión personal quedarme o irme. Es del pueblo. Si te quieren te quedas, si no te marchas. El asunto depende de la Constitución, de las urnas. En las elecciones de 2014 el pueblo decidirá.
-Se ha planteado la alternativa de que usted dimita como condición para un cierre del conflicto.

-Soy un presidente elegido y es el pueblo quien decide mi permanencia. Ahora, que alguien diga que el presidente sirio tiene que irse porque EE.UU. lo quiere o porque los terroristas lo piden, es inadmisible.
-Barack Obama ha dado señales de que no contempla intervenir en su país pero su canciller, John Kerry, ha dicho que cualquier avance debería incluir la salida de usted de su cargo.

-Yo no sé si Kerry u otro han recibido un mandato del pueblo sirio para hablar en nombre de este pueblo, acerca de quién debe irse y quién debe permanecer. Hemos dicho que cualquier decisión en relación a las reformas en Siria o cualquier acción política son decisiones sirias y no está permitido ni a EE.UU. ni a ningún otro Estado intervenir en ellas. Somos un Estado independiente, no aceptamos que nadie nos defina lo que tenemos que hacer, ni EE.UU. ni nadie. Por tanto esta probabilidad la determina el pueblo sirio. Uno va a las elecciones, se presenta como candidato y está la posibilidad de ganar o no. Entonces no se puede ir a esa conferencia y decidir de antemano algo que el pueblo no ha decidido. Otro aspecto: el país está en crisis y cuando el barco se encuentra en medio de la tormenta, renunciar es huir, entonces el capitán no huye. Lo primero es hacer frente a la tormenta, devolver el barco al lugar correcto y entonces se deciden las cosas. No soy una persona que rehúye la responsabilidad.
-Francia, Gran Bretaña y el propio Kerry denunciaron que su ejército usó armas químicas, gas sarín, en contra de la población civil ...

-No debemos perder nuestro tiempo con esas declaraciones. Las armas químicas son armas de destrucción masiva. Dicen que las usamos en zonas residenciales. Si una bomba nuclear fuese arrojada sobre una ciudad y el saldo fuese diez o veinte personas, ¿acaso me creerían? El uso de armas químicas en zonas residenciales significa matar miles o decenas de miles en minutos. ¿Quién podría ocultar semejante cosa?
-¿A qué atribuye esta denuncia entonces?

-Cuando plantearon el tema de las armas químicas lo hicieron cuando los grupos terroristas las utilizaron en Aleppo en Khan al-Assal hace unos dos meses. Hemos recogido las pruebas: el misil usado y las sustancias químicas. Analizamos esas sustancias y enviamos una carta al Consejo de Seguridad para que envíe una misión verificadora. EE.UU, Francia y Gran Bretaña se vieron en una situación embarazosa y dijeron que querían enviar una misión que investigue sobre armas químicas en otras zonas donde alegan que fueron usadas. Lo hicieron para no investigar en dónde se produjo el hecho real. Un miembro de esa comisión, Carla del Ponte, anunció que los terroristas son quienes usan armas químicas pero ni la ONU prestó atención a esa declaración.
-¿Cree que esta denuncia podría allanar el camino a una intervención militiar en Siria?

-Si este asunto se usa como preludio de una guerra contra Siria es probable. Nosotros no nos olvidamos de lo sucedido en Irak ¿Dónde estaban las armas de destrucción masiva de Saddam Hussein? Occidente miente y falsifica para desatar guerras, es su costumbre. Por supuesto cualquier guerra contra Siria no será fácil, no será una excursión. Pero no podemos descartar la posibilidad de que lancen una guerra.
-¿En qué se basa?

-Esto ocurrió ya de parte de Israel (los bombardeos). Es una probabilidad vigente especialmente despues que logramos golpear a los grupos armados en muchas zonas de Siria. Entonces dichos países encomendaron a Israel que hiciera esto para elevar la moral de los grupos terroristas. Suponemos que en algún momento se producirá algún tipo de intervención aunque sea limitada.
-Usted dice que controlan la situación pero mientras hablamos se escucha el estruendo de artillería en la periferia de la ciudad.

-El término controlar o no controlar se usa cuando se libra una guerra con un ejército extranjero. Pero la situación es totalmente diferente. Los terroristas penetran en zonas dispersas, y huyen de un lugar al otro. Hay vastas zonas donde se mueven y es obvio que ningun ejército del mundo puede estar en cada rincón.
-¿Cree realmente que los norteamericanos cooperan con Qatar o Arabia Saudita para que tome el poder un régimen ultraislámico wahabita en Siria?

-A Occidente sólo le importan los gobiernos que le sean leales. Ellos quieren un gobierno servil que haga lo que ellos quieran independientemente de su forma. Pero lo sucedido en Afganistán refuta eso. Ellos apoyaron a los Taliban y el 11-S pagaron un precio altísimo. Lo peligroso de esto es que los estados wahabitas quieren difundir el pensamiento extremista en toda la población y en Siria nosotros tenemos un islam moderado y resistiremos a eso con todos los medios.
-En las elecciones presidenciales de 2014 ¿habrá observadores internacionales y se permitirá el libre acceso de la prensa mundial para cubrir ese evento?

-Para serle sincero, el tema de los observadores es una decisión del país pues una parte del pueblo no tolera la idea de que haya ese monitoreo por una cuestión de soberanía nacional. Y nosotros no tenemos confianza en Occidente para esa tarea. Si se acepta que haya observadores, serán de países amigos como Rusia o China por ejemplo.
-¿China?

- ...

-En la entrevista que Clarín le hizo en Buenos Aires, dijo con firmeza que rechazaba la idea de negar el Holocausto como sostiene Irán, ¿mantiene esa posición?

-Yo le pregunto por qué hablar del Holocausto y no de lo que ocurre en Palestina, del millón y medio de iraquíes asesinados. El Holocausto es una cuestión histórica que necesita una visión abarcadora y no ser usado como un asunto político. No soy un investigador de la historia para determinar lo exacto de este tema. Las cuestiones históricas dependen de quién las escribe, por eso la historia se falsea a veces.
-¿Disculpe, pero existe alguna autocrítica que usted se formule?

-Es ilógico hacer autocrítica cuando se trata de sucesos enteros. Si uno ve una película no la critica antes de que finalice. Cuando el cuadro esté completo se verá qué corresponde o no criticar.
-Finalmente ¿tiene usted información sobre el paradero de los periodistas James Foley, un norteamericano desaparecido hace 6 meses aquí, y del italiano Domenico Quirico de La Stampa, perdido hace un mes aproximadamente?

-Hay periodistas que ingresaron en Siria de forma ilegal en zonas donde están activos los terroristas. Ha habido casos donde las tropas militares han podido liberar a periodistas que estaban secuestrados. En todo caso cuando disponemos de información sobre cualquier periodista que ingresó ilegalmente, nosotros la transmitimos al país en cuestión. Y hasta el momento no tenemos ninguna información sobre los dos periodistas que usted men ciona.

syria lebanon ethno religious map

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http://static.olj.me/images/news/large/815131_88066381426.jpg

http://www.lorientlejour.com/article/815131/la-menace-de-partition-de-la-syrie-entre-fantasme-et-realite.html




related map:

syria conflict map september 2012

Saturday, 23 February 2013

behind grillo: bilderberg, aspen institute & amcham

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http://www.presstv.ir/detail/2013/02/21/290090/italy-risks-new-round-of-destabilization/

Berlusconi targeted, overthrown by CIA?

Webster G. Tarpley
Feb 21, 2013


This coming Sunday and Monday, Italians will go to the polls to choose a new parliament and thus a new prime minister, while setting the stage for the election of a new president of the republic shortly thereafter.


Most indications are that the most numerous faction in the coming parliament, with just over one third of the votes, will be the Common Good coalition, composed of the Democratic Party (the remains of the old Italian Communist Party), the Left Ecology Freedom movement of Nichi Vendola, which includes various paleocommunists, and some smaller forces. This coalition is led by Pier Luigi Bersani, a colorless bureaucrat. Ironically, despite its leftist rhetoric, the Common Good is the formation most likely to continue the austerity policies which are currently tearing Italy apart.

Coming in second with almost 30% should be the center-right coalition around the People of Freedom, the party of the irrepressible former prime minister, Silvio Berlusconi, joined by the Northern League of Umberto Bossi, a xenophobic group which also articulates the resentments of northern Italy against the south, the Mezzogiorno.

Another important leader is Giulio Tremonti, the former Minister of Economics and Finance. Berlusconi, a wealthy businessman and three-time prime minister, was most recently in power from 2008 to November 2011. Berlusconi’s fall had been prepared through a series of lurid revelations about his personal life, including an attack by the CIA document dump known as Wikileaks. Berlusconi’s second-place status represents a remarkable comeback, and the last polls show him closing on Bersani.
Third place with almost 20% is likely to belong to a new and unorthodox political formation, the Five Star Movement (5SM), where the dominant personality is the former Genoese comedian Beppe Grillo, a colorful and talented demagogue. The 5SM is anti-politician, anti-euro, anti-infrastructure, anti-tax, and anti-mainstream media. Like the GOP, they want to reduce the public debt, meaning they want deflation. Grillo proposes a guaranteed annual income for all Italians, a 30-hour work week, and a drastic reduction of energy consumption and of production. He demands free Wi-Fi for all. Without modern production, how can these benefits be provided?

Grillo wants to abort the infrastructure projects - like the new high-speed train tunnel between Turin and France and the bridge between Calabria and Sicily - upon which Italy’s economic future depends. He is long on petty bourgeois process reforms like term limits, media reform, corporate governance, and banning convicted felons from parliament, but short on defending the standard of living for working people. On a bizarre note, he has praised the British response to the 2008 banking crisis. As many as 100 members of the 5SM, many of them total political novices, and more than a few adventurers who have jumped on board Grillo’s bandwagon, may now enter parliament, with predictably destabilizing consequences. Grillo could be the vehicle for an Italian color revolution along the lines of Ukraine or Georgia.

In fourth place, with less than 10%, is expected to be the current prime minister of Italy, Mario Monti, a former eurocrat of the Brussels Commission who has led a brutal technocratic austerity regime since coming to power in November 2011 through a coup d’état sponsored by the International Monetary Fund and European Central Bank, and executed by Italian President Giorgio Napolitano with help from Mario Draghi at the European Central Bank.

Both Monti and Draghi are former employees of Goldman Sachs, the widely hated zombie bank. When Monti seized power, he was widely acclaimed as a savior and enjoyed an approval rating of 70%; his approval has now fallen to about 30%. Like Gorbachev, he is unpopular at home but remains the darling of foreign leaders. Even the London Financial Times is bearish on Monti, accusing him of starting his austerity regime when Italy was already in recession.

Among the also-rans are Civic Revolution of Antonio Ingroia, a merger of the Greens with Antonio Di Pietro’s anti-corruption forces left over from the “Clean Hands” movement of the early 1990s, which targeted politicians but did very little to attack the larger corruption of the Bank of Italy and the big banks.

Another smaller list is Stop the Decline, led by the strange Oscar Giannino, backed up by a clique of US-educated professors of neo-liberal austerity economics. This list was paid to poach votes from Berlusconi. But now Giannino has been hit with a scandal based on his false claim of holding a master’s degree from a Chicago university.

The Italian political landscape is extremely fragmented, so public opinion polls - which cannot by law be published after February 8 - are more than usually unreliable. Under the Italian system, the political force which comes in first gets 54% of the seats in the lower house. Multi-party coalitions must get 10% to enter parliament. If the 10% is not achieved, the individual parties fall back under the rule which prescribes that parties not in a coalition must get 4% to win seats.

Italian politics, which for many decades after World War II had eight parties, has undergone massive Weimarization, especially since Monti’s coup. There are now no fewer than 25 political parties or organizations. This time around, there are four new parties, including those of Monti and Grillo. Two parties, including one led by Gianfranco Fini, the president of the Chamber of Deputies, and another by former Defense Minister Ignazio LaRussa, have split from Berlusconi. Two parties have also split from the Democratic Party, including the libertarian Radicals of Marco Pannella and Emma Bonino.

Banks hope for Bersani-Monti regime to continue austerity

The banking community, as represented by Mediobanca and others, is hoping for a Bersani-Monti coalition government to continue the savage austerity policies that Monti’s technocratic ministers have been imposing over the last 15 months. Bersani’s party and its predecessors have always seen their business model as begging the big banks to let them join the government, in exchange for which they will break the labor movement, suppress strikes, and impose budget austerity across the board. Incredibly, Bersani has been one of Monti’s warmest admirers. Bersani has not learned the lesson of Weimar Germany, when the Social Democrats (SPD) supported Hunger Chancellor Heinrich Brüning’s austerity program, wrecking the economy and the political system, and opening the door to National Socialism.

Mediobanca concedes that a Bersani-Monti tandem will be weak, and might need more support from smaller parties, leading to instability with early elections likely in the short term. Although the Common Good will have a majority in the Chamber of Deputies due to the majority bonus, there is no bonus in the Senate, where most members are directly elected by winning their districts. This is where the Common Good plus Monti may fall short.

Some might say that Italians can choose among a genocidal professor, a party hack, a genial satyr, and a scurrilous clown. How did the current situation arise?

During the Obama years, the first goal of the US intelligence community has been to destroy the Berlusconi government, for geopolitical reasons. Based on Berlusconi’s close personal relationship with Putin, he had secured for Italy an important role in the construction of the Nordstream pipeline, and an even more important participation in the Southstream pipeline -- both projects which Washington wanted to sabotage.

Berlusconi also made overtures to President Lukashenko of Belarus, much demonized in Foggy Bottom. The State Department wants to turn the European Union against Putin’s Russia, but the pro-US eurocrats and eurogarchs complained that Italy was becoming an advocate for Moscow within the Brussels bureaucracy. Lucia Annunziata wrote in La Stampa of May 25, 2009 under the title “The Shadow of a Plot” that center-right circles believed US-Italian relations were being hurt by “the excessive closeness of premier Silvio Berlusconi to the Russian Prime Minister Putin.”

The London Economist commented: Italy is one of the countries which have gotten much closer to Moscow than Washington desires, starting from the [August 2008] crisis in Georgia. By 2010 at the latest, US agencies were fully mobilized to overthrow Berlusconi.

State Department campaign to topple Berlusconi, 2008-2011

One part of this effort involved Gianfranco Fini, the former neofascist whom Berlusconi had made President of the Chamber of Deputies in 2008. Fini had been a member of the official neofascist party. In July 2010, after a faction fight, Fini was expelled from Berlusconi’s party, managing to take with him 34 deputies and 10 senators in a move which weakened, but did not destroy, Berlusconi’s governing majority. It was later revealed that Fini’s actions had been closely coordinated with the US embassy in Rome.
During 2009, David Thorne took over as US ambassador to Italy. Thorne was a Yale roommate of John Kerry, who has just become US Secretary of State. Thorne, like Kerry and the Bushes, is a member of the infamous Skull and Bones secret society, and is the twin brother of Kerry’s ex-wife. Thorne’s first meeting on becoming ambassador was with Fini, and not with Berlusconi. Fini is also reported to be a close personal friend of Nancy Pelosi, when Speaker of the House had the same job as Fini. (Il Fatto Quotidiano, September 15, 2010)

Fini, true to form, is now a part of the pro-austerity With Monti For Italy coalition. Bur despite his US backing, Fini may be close to the last hurrah. He had rented a theater in Agrigento, Sicily for a major appearance, but found the premises empty except for a few dozen supporters.

When the Fini operation failed, the CIA turned to exposés of the wild parties at Berlusconi’s mansion in Arcore, near Milan, feeding an immense international propaganda campaign. In December 2009, Berlusconi was struck on the face and seriously injured by an alabaster model of the Milan Cathedral. Italian judges, some of them politically motivated, pursued scores of legal actions against Berlusconi. One of these judges, Ilda Boccassini, was a sympathizer of the left countergang Lotta Continua well into the 1980s. Wikileaks documents made public in December 2010 confirmed the deep hostility of the State Department to Berlusconi.

Giorgio Napolitano, Henry Kissinger’s favorite communist

The coup that finally ousted Berlusconi in November 2011 was managed by Giorgio Napolitano, the president of the Italian Republic and thus the head of state. The Italian presidency has often been almost a ceremonial office, but it acquires significant powers when governments fall, which is frequently. Napolitano has vastly expanded these powers.

For most of his life, Napolitano has been an active member of the Italian Communist Party. He belonged to the right-wing faction around Giorgio Amendola - Napolitano was known as Skinny Giorgio, and Amendola as Fat Giorgio. It has recently been revealed that between 1977 and 1981, Napolitano conducted secret meetings with the Carter administration’s ambassador to Rome, Richard Gardner of the Trilateral Commission. These meetings only became public knowledge in 2005, with the publication of Gardner’s memoirs, Mission Italy. This puts Napolitano in contact with the US embassy during the kidnapping and murder of former Italian Prime Minister Aldo Moro, in whose death US intelligence agencies played an important role.
Henry Kissinger once called Napolitano “my favorite communist.” Business Week referred to him as the point man in Italy for the New York Council on Foreign Relations. The Italian press has dubbed him King George. But thanks in large part to Putin’s support for the Italian prime minister, it took the CIA two years to overthrow Berlusconi. In the end, only economic and financial warfare, plus Napolitano’s treachery, would prove decisive. 
 
Mario Monti: Bilderberg, trilateral, Goldman Sachs

In October 2011, the Yale-educated economist Mario Monti, a eurogarch of the Brussels Commission from 1994 to 1999, was president of the Bocconi University of Milan, a business school. He had worked on the Santer, Prodi, and Barroso commissions in Brussels. He was and remains the European Chairman of the Trilateral Commission, founded by David Rockefeller, as well as a member of the secretive Bilderberg group. He was also a consultant for Goldman Sachs and Coca-Cola.

While Berlusconi was under siege by the Anglo-Americans, Napolitano plotted for months to make Monti the kingpin of a regime of technocrats - supposedly nonpartisan experts who did not represent any political party and could therefore more readily impose pitiless austerity. This was a formula the International Monetary Fund had been trying to force on Italy for 30 years and more.

A modern coup d’état using spreads, not tanks

The indispensable ingredient in the Napolitano-Monti coup was a broad-based and coordinated attack on Italian government bonds by Wall Street, the City of London, and their European satellites. This attack involved threats by ratings agencies to downgrade Italian debt, backed up by massive derivatives speculation against the bonds using credit default swaps (CDS) to increase the interest-rate premium - or spread - paid by Italy compared to Germany in borrowing. (The agencies were later investigated for fraud by Judge Michele Ruggiero of Trani.) Of course, the European Central Bank could at any time have wiped out the speculators by purchasing large quantities of Italian bonds in the open market and driving up the price.

But Napolitano and Monti knew that they could count on the new boss of the European Central Bank Mario Draghi to sabotage the Italian bonds. Draghi took over from the Frenchman Trichet in the night of Halloween 2011, and the attack on Italy began immediately on November 1.

During the summer of 2011, Berlusconi had resisted demands for draconian austerity, perhaps because he knew that Italy was too big to fail and that sooner or later Wall Street and London would have to back off. He was vilified for a lack of civic virtue. During the final attack on Berlusconi, Italian bond yields reached 7%, and the famous spread peaked at 575 basis points over the rate on German bonds. The New York Times cited reports that Draghi “had restricted… purchases of Italian bonds to put more pressure on Mr. Berlusconi to quit” and to extort more austerity from Italy. “If so, the pressure worked.” (NYT, November 9, 2011) The parliament was in panic.

On November 8, 2011 Napolitano appointed Monti, who had never been elected to any public office, as senator for life. This also meant immunity from prosecution for life, unless and until the Italian Senate voted to take this parliamentary immunity away. Also on November 8, Berlusconi concluded that he had lost his parliamentary majority. On November 10, 2011, the new senator for life Monti met with Napolitano at the Quirinal Palace for a two-hour discussion of economic “growth” by means of “structural reforms.” Napolitano still ridiculed rumors that he would make Monti the next prime minister. On the same day, Obama called Napolitano to assure him of US support in his management of the post-Berlusconi crisis. Just this month, Napolitano visited Obama with the obvious goal of getting more US support for Monti.

Berlusconi and other politicians like the anti-corruption activist Di Pietro were pressing for early elections to let the Italian people show what they wanted. But Napolitano was intent on carrying out his cold coup: “markets trumped traditional democratic processes,” wrote the New York Times on December 2, 2011. On November 13, Napolitano officially charged Monti with forming a government of non-party austerity technocrats, and Monti won a vote of confidence in the Chamber of Deputies by 556 to 61. Only the Northern League opposed Monti. This lopsided vote recalled a similar one carried out in the resort town of Vichy, France on July 10,1940 in which the National Assembly voted dictatorial powers for Marshal Pétain, effectively replacing the Third French Republic with a fascist regime. On that day, the vote -- managed by the infamous Pierre Laval -- had been 569 in favor, 80 against, and 18 abstentions.

Monti’s cabinet was composed of little-known figures, mainly from northern Italy, with Catholic, academic, or military backgrounds. One who has become infamous is Labor Minister Elsa Fornero, a professor who cried in public over her own cruelty when she presented her anti-retiree measures. There was the impression that the Monti cabinet were bit players reading lines that had been written by the IMF and the ECB.

Presidential powers from von Hindenburg to Napolitano

Napolitano was following in the footsteps of German Reich President Field Marshal von Hindenburg, who pushed aside the Reichstag (parliament) as the maker of governments when he named the austerity enforcer Heinrich Brüning as chancellor in March, 1930. After this point, no German government could obtain a governing majority, and all relied on Hindenburg’s emergency powers to stay in office -- including von Papen, von Schleicher, and finally Hitler in the first weeks of 1933. These were all called presidential governments, as Monti’s has been. By relegating the parliament to irrelevance, von Hindenburg contributed mightily to the atrophy and death of German democracy.

At the time, I called attention to the obvious coup d’état by Goldman Sachs and its allies, with a similar operation in Greece around the same time. Paolo Becchi, Professor of the Philosophy of Jurisprudence at the University of Genoa, noted that Napolitano “telling a technocrat from Brussels to form a government is nothing but a coup d’état ordered by powerful forces, partly from outside Italy, and managed by the President of the Republic.” Up until now, the bankers had been willing to govern indirectly, masking their power with the faces of politicians.

Now, the bankers wanted to seize power directly: “But it was necessary at least to keep up appearances. With an attitude which is typical of all the followers of Cataline [who attempted a coup against the Roman Republic in the time of Cicero], Monti’s main concern was to seize power with legal means.” Becchi added: “In the moment when political power is brought down to the level of financial power, a coup d’état is always possible, and so easy to carry out that almost nobody realizes it.” (Libero, December 1, 2011)

Monti’s economic measures aimed at shifting an initial €24 billion over three years of the cost of the economic depression away from bankers and speculators and onto the shoulders of working people. The minimum of years on the job to obtain a pension was raised from 40 years to 42 years and one month for men. The minimum age for old-age pensions was raised from 60 years to 62 and then to 66 in 2018. Increases in pension payments would generally be frozen. The property tax (IMU) was increased by 30% and extended to resident homeowners, who had previously been exempt. The value added tax (IVA) was raised from 21% to 23%. As camouflage, a luxury tax on yachts, private planes, and Ferraris was introduced. Only the Northern League and Di Pietro voted against these measures.

Then came a push to make Italy a hire and fire society on the American model, striking down protections that had been in place for decades. Taxi drivers, pharmacists, doctors, lawyers, and notaries were deprived of minimum fees for their services, and their professions were deregulated.

Thanks to Monti’s measures, the Italian unemployment rate has risen from 8.5% in November 2011 to 11.2% in February 2013, the worst in 13 years. Almost 3 million Italians are out of work, with 644,000 or 29% of them laid off on Monti’s watch. Youth unemployment is now at an all-time record of 37%. By December of 2012, industrial production, after falling every months since Monti took power, was down by 7% compared to December 2011.

Grillo: Endless referendums, endless instability

The early Northern League told Italians and foreigners and southerners were responsible for their problems. Grillo blames politicians and political parties. Bersani’s support for Monti’s austerity, combined with Berlusconi’s personal excesses, has focused new attention on the comedian Beppe Grillo and his 5SM. Grillo may well emerge as the big winner of these elections. Grillo has a recent precedent: the comedian Guglielmo Giannini, who in 1944 founded the Man In the Street (uomo qualunque) movement, an Italian precursor of French poujadisme.

Giannini appealed to the angry postwar petty bourgeoisie with populist themes of anti-politics, anti-politicians, anti-corruption, anti-government, deregulation, and anti-taxes. Grillo uses many of the techniques of Giannini, such as obscene and abusive slogans, or mocking the names of his opponents: for Grillo, Monti becomes Rigor Montis.

Grillo, ignoring the lessons of the Weimar Republic, recommends hyper-democracy as a method of governing. The basic approach to all controversies is to organize a referendum. This can work at the level of local government, where some of Grillo’s supporters started, but might lead to chaos if applied nationwide. Grillo wants a referendum on whether Italy should stay in the euro, an idea which appeals in Italy to a few ultra-lefts, but mainly to reactionaries. Grillo (like the framers of Weimar) focuses on the need of government to make sure that all voices receive representation, but neglects the equally imperative need on to promote majorities capable of deciding issues and exercising power.

Grillo mayor fails to solve pre-school issue in Parma

The first big success for Grillo came in Parma, traditionally the turf of the PCI/Democratic Party. Here Grillo’s candidate took over as mayor early in 2012. Within less than a year, Grillo was greeted by protests over the rising cost of living, especially for the mayor’s raising of the price of pre-school for working families, while eliminating multi-child discounts. Up to this point, Grillo had enjoyed all the advantages of the Muslim Brotherhood under Mubarak, or of Jesse Ventura running for governor of Minnesota, meaning the ability to criticize without any responsibility.

When confronted with an attack on his own record, Grillo responded with petulance, suggesting he cannot take criticism. Grillo has been declining television interviews, preferring to give speeches to large crowds in the piazza of many cities. But observers note that this is also a way to avoid probing questions from hostile journalists. In any case, big crowds do not necessarily indicate election majorities. Grillo portrays himself as a victim of the mass media, even though enjoys extensive coverage in the current phase. He is rich, but campaigns in a mini-van to increase his populist appeal.

According to Elisabetta Gualmini and Piergiorgio Corbetta in their survey of the Grillo movement entitled Il Partito del Grillo (Bologna: Il Mulino/Istituto Cattaneo, 2013), about 60% of Grillo’s support comes from angry, male, sometimes unemployed generation X technicians, IT and software personnel, and small businessmen born between 1969 and 1978, and thus aged between 35 and 44. There are few pensioners, few housewives, few women of any background. Over 50% describe themselves as extreme left, left, or center-left, while about 30% self-described as center-right to right. Grillo represents a protest movement that cuts across the other political parties.

An ominous symptom is the dictatorship of Grillo inside the party. In recent weeks, Grillo has ousted a regional councilor from Emilia-Romagna for complaining on television of the lack of democracy inside the 5SM. He also expelled a Bologna city councilwoman for taking part in Ballaró, a widely viewed television talk show, after Grillo banned such appearances, presumably to keep the spotlight on himself. Previously, he had expelled three candidates from Bologna and a member of the Ferrara city council. Grillo considers the 5SM is a trademark which he owns. The dissidents are generally excommunicated by means of a tweet. Does Grillo write the tweets, blog, scripts, and speeches by himself, or is he controlled and supported by a syndicate?

Grillo’s Svengalis: Casaleggio associates

Some say Grillo is a synthetic candidate. According to published accounts, Grillo’s Svengali and teleprompter is political consultant Gianroberto Casaleggio, 58, of Casaleggio Associates, a company specialized in political and media consulting and strategies for Internet marketing - more or less the methods which have put Grillo where he is today.

Casaleggio and Grillo confer by telephone on average three times a day. Casaleggio, like Grillo, sports the hair style of an aging freak, trying to look like John Lennon, but unlike Grillo usually wears a suit. (Tommaso Caldarelli, Giornalettismo, May 25, 2012) Casaleggio’s office is near Piazza Scala in Milan. The dominant partner at Casaleggio Associates is Enrico Sassoon, currently the director of the Italian edition of the Harvard Business Review.

Sassoon has worked for Pirelli, and is currently a leading light of the American Chamber of Commerce in Italy. Sassoon is also on the board of the Italian branch of the Aspen Institute, where his colleagues are mostly members of the Bilderberg group. Giampietro Zanetti, a Berlusconi backer, writes in his blog: “Who is behind Grillo? Bilderberg and the Aspen Institute!”

Casaleggio, who once advised Di Pietro and Olivetti, believes that “by 2018 the world will be divided into: the West with direct democracy and free access to the Internet, and the enemies of freedom like China-Russia-Middle East.” In 2020 there will be a new world war, with the population reduced by a billion, then catharsis, and finally rebirth in the name of Gaia, and world government.” (Marco Alfieri, La Stampa, May 26, 2012) Is this really what Grillo’s voters want?

Grillo and Casaleggio are the authors of a book called We Are At War - meaning that Grillo is the Guy Fawkes or Ludendorff of a war against political parties as such. The need to destroy political parties is one of the favorite themes of various disinformation channels of the US intelligence community, who see this as part of the effort to smash the national states and impose the Empire. A coincidence?

In 2012, the big political news from Europe was the emergence of Alexis Tsipras and Syriza to fight austerity in Greece with program, leadership, organization, and strategy, and not with utopias of participatory democracy. Grillo is the opposite of Syriza on most points, meaning that Italy now risks a new round of destabilization. Which method will prevail?