http://english.kyodonews.jp/news/2011/03/79683.html
Radioactive iodine beyond limit detected in tap water in Fukushima
TOKYO, March 20, Kyodo
Radioactive iodine beyond Japan's regulated standard was detected in tap water in a town in Fukushima Prefecture on Thursday, apparently due to the nuclear crisis at the Fukushima Daiichi nuclear power plant, the government said Saturday.
The health ministry said levels on Friday and Saturday in the town of Kawamata were below the limit but milk there has been found to contain radioactive iodine above the country's standard, raising concern about radioactive contamination in the region.
Kawamata is located around 45 kilometers northwest of the nuclear power plant.
Meanwhile, slight amounts of radioactive iodine have been detected in tap water in Tokyo, its vicinity and most prefectures neighboring Fukushima, the government said the same day.
While the substance was found in Tochigi, Gunma, Niigata, Chiba and Saitama prefectures as well as Tokyo, traces of cesium have been also found in tap water in Tochigi and Gunma... Tochigi, Gunma and Niigata prefectures border Fukushima Prefecture.
The Health, Labor and Welfare Ministry notified local governments that if levels of radioactive materials in tap water rise above regulated standards, people should refrain from drinking tap water, but added there is no problem at the moment with using it as usual and there is no danger to human health.
The education ministry said 77 becquerels of iodine was found per kilogram of water in Tochigi, 2.5 becquerels in Gunma, 0.62 becquerels in Saitama, 0.79 becquerels in Chiba, 1.5 becquerels in Tokyo and 0.27 becquerels in Niigata, against an intake limit of 300 becquerels.
The amount of cesium per kilogram of water was 1.6 becquerels in Tochigi and 0.22 in Gunma, against the limit of 200 becquerels set by the Nuclear Safety Commission of Japan.
The Gunma prefectural government said it had detected the substances for the first time since it began testing tap water for radioactive materials in 1990.
The education ministry plans to compile data on levels of radioactive materials in tap water from all prefectures once a day in principle. In addition, the ministry will start to announce levels in atmospheric fallout such as rain and dust.
...En situation normale, le seul radionucléide que l’on s’attend à mesurer dans l’atmosphère est le césium 137. Du fait des essais nucléaires militaires et de la catastrophe de Tchernobyl, subsiste en effet une contamination résiduelle mais heureusement très faible : de l’ordre de quelques μBq/m3. (1μBq = 10-6 Bq)
Une valeur moyenne de 3,4 Bq/m3 représente une augmentation considérable du niveau de radioactivité: de l’ordre de 1 million de fois.
Précision importante : l’air contient nécessairement d’autre radionucléides : probablement des gaz rares radioactifs comme le krypton 85 et le xénon 133 mais également du tritium, du tellure 132, des isotopes du ruthénium, du tellure, du strontium. Il faudrait également savoir si l’air contient des transuraniens, des émetteurs alpha très radiotoxiques comme les plutoniums 238,239 ou 240 ou encore l’américium 241.
Si l’on considère l’évolution des concentrations dans le temps, on constate que le niveau de radioactivité de l’air a très fortement augmenté sur Tokyo le 15 mars, entre 10h et 12h, avec un pic de radioactivité sur
les poussières prélevées à 11h :
- Iode 131 : 241 Bq/m3
- Iode 132 : 281 Bq/m3
- Césium 134 : 64 Bq/m3
- Césium 137 : 60 Bq/m3 (soit plus de 10 millions de fois le niveau antérieur aux accidents nucléaires)
...A partir d’une activité moyenne en iode 131 de 15 Bq/m3, nous avons calculé les doses équivalentes à la thyroïde qu’ont pu recevoir en 48 heures les enfants habitant Tokyo. Les résultats restent inférieurs au milliSievert (mSv) et par conséquent au seuil d’intervention de 10 mSv défini par l’OMS pour l’administration de comprimés d’iode stable.
Il faut cependant souligner que les chiffres utilisés pour les calculs sous-évaluent très probablement l'activité réelle de l'air. L’air a, en effet, été échantillonné à partir de filtres à poussières. Pour obtenir un bilan complet, il faudrait disposer de résultats sur des filtres à charbon actif capables de piéger les gaz, et notamment les formes moléculaires et organiques de l’iode. Elles peuvent représenter une part importante, voire majoritaire, de l’iode présent. Cette information doit être obtenue d’urgence.
Que se passe-t-il plus au nord ?
Le plus préoccupant est que Tokyo n'est pas le secteur le plus touché par le passage des masses d'air contaminé. L’analyse des relevés de débits de dose disponibles le montre clairement. Ces quelques éléments très – trop – lacunaires nous conduisent à nous interroger sur les niveaux d’exposition des personnes résidant à moindre distance de la centrale de FUKISHIMA DAIICHI (Tokyo est situé à 230 km au sud). A quels niveaux de contamination ont été exposés les habitants de la Préfecture de Fukushima (l’évacuation est limitée à un rayon de 20 km) ou encore ceux du secteur d’ONAGAWA où les débits de dose ont été multipliés par 100, voire par 1 000 (à Tokyo, l’augmentation n’aurait été que d’un facteur 16) ?
REPERES CONTAMINATION DE L’AIR :
comparaison avec la situation de la France au moment de Tchernobyl
Les chiffres qui suivent sont des chiffres officiels relatifs à la contamination de l’air dans le sud-est de la France, une des régions les plus touchées par les retombées radioactives consécutives à l’explosion du réacteur n°4 de Tchernobyl. Les activités sont des valeurs moyennes pour la période du 1er au 3 mai 1986.
Césium 137 : de 0,3 à 0,9 Bq/m3 à comparer à la concentration moyenne sur 2 jours de 3,2 Bq/m3 à Tokyo
Iode 131 : de 0,6 et 4,2 Bq/m3 à comparer à la concentration moyenne sur 2 jours de 14,9 Bq/m3 à Tokyo.
CRIIRAD
471 avenue Victor Hugo
26000 Valence
Tel : 04 75 41 82 50
Fax : 04 75 81 26 48
E-mail : contact@criirad.org
Une valeur moyenne de 3,4 Bq/m3 représente une augmentation considérable du niveau de radioactivité: de l’ordre de 1 million de fois.
Précision importante : l’air contient nécessairement d’autre radionucléides : probablement des gaz rares radioactifs comme le krypton 85 et le xénon 133 mais également du tritium, du tellure 132, des isotopes du ruthénium, du tellure, du strontium. Il faudrait également savoir si l’air contient des transuraniens, des émetteurs alpha très radiotoxiques comme les plutoniums 238,239 ou 240 ou encore l’américium 241.
Si l’on considère l’évolution des concentrations dans le temps, on constate que le niveau de radioactivité de l’air a très fortement augmenté sur Tokyo le 15 mars, entre 10h et 12h, avec un pic de radioactivité sur
les poussières prélevées à 11h :
- Iode 131 : 241 Bq/m3
- Iode 132 : 281 Bq/m3
- Césium 134 : 64 Bq/m3
- Césium 137 : 60 Bq/m3 (soit plus de 10 millions de fois le niveau antérieur aux accidents nucléaires)
...A partir d’une activité moyenne en iode 131 de 15 Bq/m3, nous avons calculé les doses équivalentes à la thyroïde qu’ont pu recevoir en 48 heures les enfants habitant Tokyo. Les résultats restent inférieurs au milliSievert (mSv) et par conséquent au seuil d’intervention de 10 mSv défini par l’OMS pour l’administration de comprimés d’iode stable.
Il faut cependant souligner que les chiffres utilisés pour les calculs sous-évaluent très probablement l'activité réelle de l'air. L’air a, en effet, été échantillonné à partir de filtres à poussières. Pour obtenir un bilan complet, il faudrait disposer de résultats sur des filtres à charbon actif capables de piéger les gaz, et notamment les formes moléculaires et organiques de l’iode. Elles peuvent représenter une part importante, voire majoritaire, de l’iode présent. Cette information doit être obtenue d’urgence.
Que se passe-t-il plus au nord ?
Le plus préoccupant est que Tokyo n'est pas le secteur le plus touché par le passage des masses d'air contaminé. L’analyse des relevés de débits de dose disponibles le montre clairement. Ces quelques éléments très – trop – lacunaires nous conduisent à nous interroger sur les niveaux d’exposition des personnes résidant à moindre distance de la centrale de FUKISHIMA DAIICHI (Tokyo est situé à 230 km au sud). A quels niveaux de contamination ont été exposés les habitants de la Préfecture de Fukushima (l’évacuation est limitée à un rayon de 20 km) ou encore ceux du secteur d’ONAGAWA où les débits de dose ont été multipliés par 100, voire par 1 000 (à Tokyo, l’augmentation n’aurait été que d’un facteur 16) ?
Et qu’en est-il des habitants de la Préfecture d’IBARAKI où l’élévation du niveau de rayonnement ambiant est un peu supérieure à celle de Tokyo et surtout bien plus prolongée ?
La CRIIRAD ne souhaite qu’une chose, c’est d’être rassurée sur les niveaux d’exposition de la population. Si les autorités considèrent que les niveaux de risques sont minimes, elles doivent le démontrer, chiffres à l’appui.
Il faut disposer au plus vite d’une cartographie des activités surfaciques (Bq/m2 de sol) permettant de recenser les zones à risque et de cibler les mesures à prendre pour le retrait des aliments contaminés ou les mesures de prévention (alimentation du bétail en fourrage non contaminé par exemple).
Concernant la contamination de la chaîne alimentaire, il faut rappeler que depuis 5 jours, des quantités très importantes de produits radioactifs sont rejetées à la mer. Il faut donc vérifier l’impact de ces rejets sur les produits de la mer dans les zones proches et en fonction des courants.
Le fait de connaître les niveaux de contamination des paramètres clefs de l’environnement n’est certes pas une garantie de protection. Il est en revanche certain que l’absence de données ne peut qu’empirer les choses. L'opacité n’a jamais profité à la défense des intérêts sanitaires de la population. Tchernobyl l’a clairement démontré.
La CRIIRAD ne souhaite qu’une chose, c’est d’être rassurée sur les niveaux d’exposition de la population. Si les autorités considèrent que les niveaux de risques sont minimes, elles doivent le démontrer, chiffres à l’appui.
Si l’on se base sur les informations publiées par l’AIEA, jusqu’au mercredi 16 mars, l’ordre d’administrer des comprimés d’iode stable à la population n’avait pas été donné. L’AIEA indique que dès le 14 mars dernier, les autorités japonaises avaient distribué 230 000 tablettes de comprimés d’iode stable aux centres d’évacuation mais sans donner l’ordre de les administrer aux habitants. Or, la zone d’évacuation était encore hier limitée à un rayon de 20 km autour de FUKUSHIMA DAIICHI et consigne était donnée aux personnes résidant dans un rayon de 30 km de se confiner chez elles.
Le problème, c’est que le confinement ne peut apporter qu’une protection très provisoire : une habitation n’a rien d’une enceinte étanche : en quelques heures tout le volume d’air intérieur est renouvelé. On gagne un peu de temps en calfeutrant toutes les ouvertures mais le confinement n’est absolument pas adapté à une contamination qui persiste sur plusieurs jours. L’aide internationale doit se mobiliser pour apporter la logistique nécessaire à l’évacuation des personnes sur un périmètre bien pluslarge. Ceci aurait dû être fait bien plus tôt. En attendant, il faut limiter les risques et l’iode stable est un moyen efficace – s’il est pris à temps ! – de limiter l’irradiation de la glande thyroïde et donc la survenue ultérieure de cancers ou d’autres pathologies thyroïdiennes. Rappelons également que l’iode stable n’est pas la panacée : il ne protège ni de l’irradiation externe, ni de la contamination par les autresradionucléides.
Dépôts au sol et contamination des aliments La radioactivité présente dans l’air se dépose progressivement au sol et sur les végétaux. Les dépôts secs sont intensifiés par la pluie qui lessive les masses d’air contaminé et précipite au sol les particules radioactives (aérosols) et les gaz solubles (iode notamment).Le problème, c’est que le confinement ne peut apporter qu’une protection très provisoire : une habitation n’a rien d’une enceinte étanche : en quelques heures tout le volume d’air intérieur est renouvelé. On gagne un peu de temps en calfeutrant toutes les ouvertures mais le confinement n’est absolument pas adapté à une contamination qui persiste sur plusieurs jours. L’aide internationale doit se mobiliser pour apporter la logistique nécessaire à l’évacuation des personnes sur un périmètre bien pluslarge. Ceci aurait dû être fait bien plus tôt. En attendant, il faut limiter les risques et l’iode stable est un moyen efficace – s’il est pris à temps ! – de limiter l’irradiation de la glande thyroïde et donc la survenue ultérieure de cancers ou d’autres pathologies thyroïdiennes. Rappelons également que l’iode stable n’est pas la panacée : il ne protège ni de l’irradiation externe, ni de la contamination par les autresradionucléides.
Il faut disposer au plus vite d’une cartographie des activités surfaciques (Bq/m2 de sol) permettant de recenser les zones à risque et de cibler les mesures à prendre pour le retrait des aliments contaminés ou les mesures de prévention (alimentation du bétail en fourrage non contaminé par exemple).
Concernant la contamination de la chaîne alimentaire, il faut rappeler que depuis 5 jours, des quantités très importantes de produits radioactifs sont rejetées à la mer. Il faut donc vérifier l’impact de ces rejets sur les produits de la mer dans les zones proches et en fonction des courants.
Le fait de connaître les niveaux de contamination des paramètres clefs de l’environnement n’est certes pas une garantie de protection. Il est en revanche certain que l’absence de données ne peut qu’empirer les choses. L'opacité n’a jamais profité à la défense des intérêts sanitaires de la population. Tchernobyl l’a clairement démontré.
REPERES CONTAMINATION DE L’AIR :
comparaison avec la situation de la France au moment de Tchernobyl
Les chiffres qui suivent sont des chiffres officiels relatifs à la contamination de l’air dans le sud-est de la France, une des régions les plus touchées par les retombées radioactives consécutives à l’explosion du réacteur n°4 de Tchernobyl. Les activités sont des valeurs moyennes pour la période du 1er au 3 mai 1986.
Césium 137 : de 0,3 à 0,9 Bq/m3 à comparer à la concentration moyenne sur 2 jours de 3,2 Bq/m3 à Tokyo
Iode 131 : de 0,6 et 4,2 Bq/m3 à comparer à la concentration moyenne sur 2 jours de 14,9 Bq/m3 à Tokyo.
CRIIRAD
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alert: tokyo withholds key radioactivity data
Chart Iodine and Caesium in the air, Tokyo 14-17 march Bq/m3
data Iodine and Caesium in the air, Tokyo 14-17 march Bq/m3
Measurments Tokyo Metropolis original data Bq/m3
Green vegetable and onions Ibaraki Bq/kg (french/japanese) (japanese)
Map of locations for test samples Ibaraki onions and spinach
March 19th
...In the area of the Fukushima Daiichi plant samples of milk and spinach showed level of radioactivity superior to the legal limit. The Health minister has forbidden the sale of food coming from the Fukushima prefecture...small amounts of radioactivity have been found in water in Tokyo and Gunma.. (Corriere della Sera)
March 18th:
...Italy: 40 Bq of Iodine-131 have been found in urine samples from people coming back from Japan...(Corriere della Sera)
...WMR has been told by informed Japanese sources that the close relationship between TEPCO and Nuclear and Industrial Safety Agency (NISA) neutered effective oversight of TEPCO's safety problem-ridden reactors for a number of years. The lack of effective contingency planning and TEPCO's overriding interest in it's corporate bottom led to the post-quake/tsunami Level 5 nuclear crisis at the Fukushima plant. The lack of effective NISA oversight is a direct result of the cozy relationship between the Japanese nuclear regulatory agency, according to our sources.
One of the major reasons why the Japanese Cabinet of Prime Minister Naoto Kan has not been fully informed of the dire situation at the Fukushima reactor facilities is that Chief Cabinet Secretary, attorney Yukio Edano, cut his teeth in politics as an outspoken opponent of Japan's nuclear power industry.
WMR has been told that TEPCO and NISA, skeptical of Edano's past anti-nuclear stance, feared that Edano stands to amplify the threat posed by the current nuclear disaster at Fukushima. TEPCO and NISA has, therefore, acted to limit what information has been passed to Edano to avoid the Cabinet Secretary heightening fears during his many news conferences. Edano has been the chief Japanese government's face in televised news conferences on Fukushima's nuclear meltdown and radiation release....(WMR)
...number of dead and missing after the devastating earthquake and tsunami that flattened Japan's northeast coast a week ago has topped 16,600, with 6405 confirmed dead, police say.(news.com.au)
The Sun 17 march
useful links:
2010 Recommendations of the European Committee on Radiation Risk (ECRR)
map of Japan in english
updated map of japanese nuclear power plants
Guidance for Radiation Accident Management
Rapid internal external dose magnitude estimation
Radiations: definitions
Types of radiation exposure
Japan Times emergency assistance in english, resources for foreigners residing in Japan
BBC Edited Guide Radioactivity
BBC EG The measurement of radioactivity
UNIT CONVERTERS AND CALCULATORS
Online unit converter
Activity Conversions
Beta Emitter Dose-Rate <--> Activity Calculations
Gamma Emitter Point Source Dose-Rate <-to-> Activity and Shielding Calculations (In Air)
ALARA Calculations (Time, Distance and Shielding)
WISE uranium calculator
About Geiger counter
NEWS SITES in english and french
CRIIRAD France fr
The Low Level Radiation Campaign (LLRC)
Fukushima Green Action Japan en
Nuclear information and resource service en
Peak of oil en
European Committee on Radiation Risk
ECRR Risk Model and radiation from Fukushima
Newswires
Kyodo news agency en
Nikkei en
Jiji Press en (via Google News)
Newspapers
The Manichi Daily News en
The Japan Times en
Yomiuri Shimbun en
The Asahi Shimbun en
Others
World Information Service on Energy (WISE)
Green Action Japan en
Greenpeace Fukushima
Exposure limits in France: http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/limites.pdf
International Nuclear and radiological Event Scale ( INES )
map of Japan with significant radioactivity measurments
winds observations for south Tohuku
12 days wind forecast Japan
Global Jetstream Wind
Atlas of Caesium Deposition on Europe after the Chernobyl Accident online.
Full Version (English and Russian)
Live and archived radioactivity data:
Fuel rod fires plume map 15 march
Northen hemisphere radioactive plume map 15-18 march
ONAGAWA
PREFECTURE of IBARAKI
TOKYO
http://www.atom.pref.kanagawa.jp/cgi-bin2/telemeter_map.cgi?Area=kawasaki_t&Type=WMhttp://www.atom.pref.kanagawa.jp/cgi-bin2/telemeter_map.cgi?Area=yokosuka&Type=WM
TOKAI
USA radioactivity Counts Per Minute (CPM: 1 Bq= 60 CPM) data: http://www.radiationnetwork.com/Atlas of Caesium Deposition on Europe after the Chernobyl Accident online.
Full Version (English and Russian)
Bibliography
Contamination radioactives: Atlas France et Europe, CRIIRAD and André Paris, Editions Yves Michel, 2002, ISBN 2913492150.
(1) Atlas of Caesium Deposition on Europe after the Chernobyl Accident, Eur 16733, Luxembourg, Office for Official Publications of the European Communities, 1998, ISBN 92-828-3140-X (PDF)
Full Version (English and Russian)
THE OTHER REPORT ON CHERNOBYL (TORCH) , Ian Fairlie, PhD, UK. David Sumner, DPhil, UK, Prof. Angelina Nyagu, Ukraine Berlin, Brussels, Kiev, April 2006 COMMISSIONED BY Rebecca Harms, MEP, Greens/EFA in the European Parliament WITH THE SUPPORT OF The Altner Combecher Foundation
Radioprotection 2003, Vol. 38, No 4, pp. 529-542, ‘The Chernobyl fallout in France, critical review measurement-results obtained at that time and lessons learned for crisis management’, Ph. Renaud and D. Louvat (PDF)
2010 Recommendations of the European Committee on Radiation Risk, The Health Effects of Exposure to Low Doses of Ionising Radiation, Chris Busby, with Rosalie Bertell, Inge Schmitz Feuerhake Molly Scott Cato and Alexey Yablokov, Green Audit Press, Castle Cottage, Aberystwyth, SY23 1DZ, United Kingdom 2010 (PDF)
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It is about an initiative for fighting the hazardous effects of Technologically Enhanced Naturally Occurring Radioactive Materials (TENORM)
ReplyDeleteThe project description is available on net at http://www.alara-project.com