Saturday 9 January 2010

grippe a: l'oms laquais des "pharmaciens"

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source: réseau Voltaire

http://www.voltairenet.org/article163315.html

OMS : le « pape de la grippe A » accusé de corruption


par F. William Engdahl

16 décembre 2009

On le surnomme « Dr Flu » (Docteur Grippe), le professeur Albert Osterhaus est le principal conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé face à la pandémie de grippe H1N1. Depuis plusieurs années, il prédit l’imminence d’une pandémie globale et ce qui se passe aujourd’hui semble lui donner raison.
Cependant, le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas et fait l’objet d’un débat au Parlement a mis en évidence ses liens personnels avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il fait prescrire par l’OMS.
F. William Engdhal relate comment un expert peu scrupuleux a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact de la grippe H1N1, et faire la fortune des laboratoires qui l’emploient.

Dans le courant de cette année, le Parlement néerlandais [1] nourrissait des soupçons à l’encontre du fameux Dr Osterhaus et avait ouvert une enquête pour conflit d’intérêts et malversations. Hors des Pays-Bas et des médias néerlandais, seules quelques lignes dans la très respectée revue britannique Science firent mention de l’enquête sensationnelle sur les affaires d’Osterhaus.

Ni les références, ni l’expertise d’Osterhaus dans son domaine n’étaient remises en question. Ce qui est mis en cause, comme nous l’apprend la revue Science dans une simple dépêche, c’est l’indépendance de son jugement personnel en matière de pandémie de grippe A. Science publiait ces quelques lignes à propos d’Osterhaus dans son édition du 16 octobre 2009 :

« Aux Pays-Bas, ces six derniers mois, il était difficile d’allumer sa télévision sans voir apparaître le célèbre chasseur de virus Albert Osterhaus et l’entendre parler de la pandémie de grippe A. Du moins, c’est ce que l’on croyait. Monsieur Grippe, c’était Osterhaus, le directeur d’un laboratoire de réputation internationale au sein du Centre médical de l’Université Érasme de Rotterdam. Mais, la semaine dernière, sa réputation est descendue en flamme après que des soupçons ont été émis sur sa velléité d’attiser les craintes d’une pandémie dans le but de servir les intérêts de son propre laboratoire dans la mise au point de nouveaux vaccins. Au moment où Science mettait sous presse, la Deuxième Chambre du Parlement néerlandais annonçait même que la question serait débattue en urgence. » [2]

Le 3 novembre 2009, sans pour autant en sortir indemne, Osterhaus avait su éviter les dégâts. Sur le site de Science, on pouvait lire dans l’un des blogs : « La Deuxième Chambre du Parlement néerlandais a aujourd’hui rejeté une motion exigeant que le gouvernement rompe tout lien avec le virologiste Albert Osterhaus du Centre médical de l’Université Erasmus de Rotterdam, qui fait l’objet d’une mise en accusation pour conflit d’intérêts en tant que conseiller gouvernemental. De son côté, le Ministre de la Santé Ab Klink annonçait dans le même temps une loi [3] pour la transparence du financement de la recherche, contraignant les scientifiques à révéler les liens financiers qu’ils entretiennent avec des entreprises privées. » [4]

Dans un communiqué sur le site Internet du Ministère de la Santé, M. Klink, dont on sait qu’il compte parmi les amis personnels d’Osterhaus [5], affirmait par la suite que ce dernier n’était qu’un conseiller du Ministère parmi de nombreux autres sur les questions des vaccins contre la grippe A H1N1. Il s’est aussi dit « au courant » des intérêts financiers d’Osterhaus [6] : ils ne cachent rien d’extraordinaire, simplement le progrès de la science et de la santé publique. Du moins, c’est ce qu’on croyait.

Un examen plus poussé du dossier Osterhaus laisse entrevoir que ce virologiste néerlandais à la renommée internationale pourrait se trouver au centre d’une arnaque mettant en jeu plusieurs milliards d’euros autour de l’idée d’une pandémie. Un système frauduleux dans lequel des vaccins non-testés sont injectés à des humains, au risque —cela c’est déjà produit— de provoquer de sévères séquelles, de graves paralysies, voire des décès.

La supercherie des fèces d’oiseau

Albert Osterhaus n’est pas du menu fretin. Il a joué un rôle dans toutes les grandes paniques suscitées par l’apparition de virus, depuis les mystérieux décès imputés au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) à Hong-Kong, là où l’actuelle Directrice générale de l’OMS Margaret Chan avait lancé sa carrière de responsable de la Santé Publique au niveau local. D’après sa biographie officielle à la Commission Européenne, en avril 2003, au paroxysme de la panique provoquée par le SRAS, Osterhaus fut engagé pour participer aux enquêtes sur les cas d’infections respiratoires qui se multipliaient alors à Hong Kong. On peut lire ces mots dans le rapport de l’Union Européenne : « il démontra à nouveau son talent à réagir rapidement à de graves situations. En trois semaines, il a prouvé que cette maladie est provoquée par un coronavirus récemment découvert qui contamine les civettes, les chauves-souris et d’autres animaux carnivores. » [7]

Par la suite, quand les cas de SRAS ne firent plus parler d’eux, Osterhaus passa à autre chose, œuvrant cette fois pour la médiatisation des dangers de ce qu’il nommait la grippe aviaire H5N1. En 1997 il avait déjà sonné l’alarme après la mort, à Hong Kong, d’un enfant de trois ans qu’Osterhaus savait avoir été en contact avec des oiseaux. Osterhaus développa son lobbying à travers les Pays-Bas et l’Europe, affirmant qu’une nouvelle mutation létale de la grippe aviaire s’était transmise aux humains et que des mesures drastiques devaient être prises. Il revendiquait être le premier scientifique au monde à avoir montré que le virus H5N1 pouvait contaminer des humains. [8]

Evoquant la dangerosité de la grippe aviaire dans une interview diffusée sur la BBC en octobre 2005, Osterhaus déclarait : « si le virus réussissait effectivement à muter de telle sorte qu’il se transmette ensuite entre humains, alors nous serions dans une situation complètement différente : nous pourrions nous trouver devant un début de pandémie. » .Il ajoutait : « il y a un vrai risque que le virus soit disséminé par les oiseaux dans toute l’Europe. C’est un risque réel que personne n’a pourtant pu évaluer jusqu’à présent, parce que nous n’avons pas mené les expérimentations. » [9] Le virus n’a jamais réussi sa mutation, mais Osterhaus était prêt à « mener des expérimentations » que l’on peut imaginer largement rétribuées.

Pour appuyer son alarmant scénario de pandémie en tentant de lui donner une légitimité scientifique, Osterhaus et ses assistants en poste à Rotterdam commencèrent à collecter et congeler des échantillons de fèces d’oiseaux. Il affirma que, selon les périodes de l’année, jusqu’à 30 % de tous les oiseaux d’Europe s’avéraient transporter le virus mortel de la grippe aviaire H5N1. Il affirma également que les éleveurs en contact avec des poules et des poulets se trouvaient alors exposés au dit virus. Osterhaus briefa les journalistes qui prirent bonne note de son message alarmiste. La classe politique fut mise en alerte. Dans la presse, il émit l’hypothèse selon laquelle le virus, qu’il étiquetait H5N1, après avoir provoqué plusieurs décès aux antipodes asiatiques, allait se propager en Europe, vraisemblablement transporté sur les plumes ou dans les entrailles d’oiseaux mortellement infectés. Il soutenait la thèse d’oiseaux migrateurs capables d’apporter le nouveau virus mortel vers l’ouest aussi loin qu’en Ukraine et sur l’île de Rügen [10]. Il lui suffit pour cela de feindre d’ignorer que les oiseaux ne migrent pas d’est en ouest mais bien du nord vers le sud.

La campagne alarmiste d’Osterhaus autour de la grippe aviaire décolla réellement en 2003, lorsqu’un vétérinaire néerlandais trouva la mort après avoir été malade. Osterhaus annonça que sa mort résultait d’une contamination par le virus H5N1. Il convainquit le Parlement néerlandais d’exiger l’abattage de millions de poulets. Pourtant, aucune autre personne ne succomba à une infection similaire à celle attribuée au H5N1. Pour Osterhaus, cela démontrait l’efficacité de la campagne d’abattage préventif. [11]

Pour Osterhaus, les déjections aviaires propageaient le virus en retombant sur les populations et les autres oiseaux au sol. Il était ferme dans sa conviction que ces déjections constituaient le vecteur de propagation de la nouvelle poussée mortelle du virus H5N1 depuis l’Asie.

Un problème se posait cependant avec le stock grandissant d’échantillons congelés des déjections aviaires que lui et ses associés avaient rassemblés et conservés dans son institut. La présence du virus H5N1 ne put être confirmée dans un seul de ces échantillons. En 2006, à l’occasion du congrès de l’OIE (Office international des épizooties, désormais appelé Organisation mondiale de la santé animale), Osterhaus et ses collègues à l’Université Érasme furent forcés d’admettre qu’en testant les 100 000 échantillons de matières fécales rassemblés avec tant de précaution, ils n’avaient découvert aucune trace du virus H5N1. [12]

En 2008, à Vérone, lors de la conférence de l’OMS intitulée « La grippe aviaire à l’interface Homme-Animal », Osterhaus prenait la parole devant ses collègues scientifiques, sans doute moins échauffés que le public non-scientifique par ses incitations à l’émotivité. Il admettait que : « dans l’état actuel des connaissances, rien ne permet[tait] de formuler une mise en garde contre le virus H5N1, ni d’affirmer qu’il puisse provoquer une pandémie. » [13] Mais, à ce moment-là, son regard se portait déjà fixement sur d’autres gâchettes à actionner pour faire converger son travail sur les vaccins avec de nouvelles possibilités de crise pandémique.

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En 1923, Louis Jouvet met en scène "Knock ou le triomphe de la médecine" de Jules Romain. Un médecin peu scrupuleux s’installe dans une petite ville et parvient à en convaincre les habitants qu’ils sont tous malades. Il leur prescrit des traitements inutiles, coûteux, et parfois dangereux. La pièce est portée à l’écran en 1933. L’escroc y dit la célèbre réplique : « Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. »

Grippe A et corruption à l’OMS

Constatant que la grippe aviaire n’avait fait surgir aucune vague meurtrière de grande ampleur —et après que Roche, qui produit le Tamiflu, et GlaxoSmithKline, qui produit le Relenza, eurent encaissé des milliards de dollars de profits quand les gouvernement ont décidé de stocker des vaccins antiviraux contestés—, Osterhaus et les autres conseillers pour l’OMS se tournèrent vers de plus verts pâturages.

En avril 2009, leurs recherches semblaient couronnées de succès lorsqu’à La Gloria, un petit village mexicain de l’État du Veracruz, un enfant malade fut diagnostiqué comme porteur de la grippe alors dite « porcine » ou H1N1. Avec un empressement déplacé, l’appareil propagandiste de l’Organisation mondiale de la Santé à Genève fut lancé sur les chapeaux de roues avec les déclarations de son Directeur Général, le Docteur Margaret Chan, concernant l’éventuelle menace d’une pandémie mondiale.

Mme Chan évoqua « l’urgence de santé publique d’envergure internationale » [14] Par la suite, d’autres cas déclarés à La Gloria furent présentés sur un site Internet médical comme : une « étrange » poussée d’infections pulmonaires et respiratoires aiguës, qui évoluent en broncho-pneumonie dans certains cas rencontrés chez des enfants. Un habitant du village en décrivait les symptômes : « fièvres, toux sévères et sécrétions nasales très importantes » [15]

Ces symptômes prennent par contre tout leur sens dans le contexte environnemental de La Gloria, une des zones au monde qui concentrent le plus grand nombre de porcs en élevage intensif, dont les exploitations sont principalement détenues par l’américain Smithfield. Depuis des mois, la population locale manifestait devant le siège mexicain du groupe Smithfield, se plaignant de graves affections respiratoires dues aux lisiers de porc. Cette cause plausible pour les diverses maladies diagnostiquées à La Gloria ne sembla intéresser ni Osterhaus ni les autres conseillers de l’OMS. Enfin se profilait la pandémie tant attendue, celle qu’il avait prédite dès 2003, lors de sa participation aux recherches sur le SRAS dans la province de Guandgong en Chine.

Le 11 juin 2009, Margaret Chan annonçait que la propagation du virus de la grippe H1N1 avait atteint le niveau 6 de l’« urgence pandémique ». Curieusement, elle précisait lors de cette annonce que « selon les informations disponibles à ce jour, une majorité écrasante de patients ressentent des symptômes bénins ; leur rétablissement est rapide et complet, le plus souvent en ne recourant à aucun traitement médical. » Avant d’ajouter : « Au niveau mondial, le nombre de décès est peu important, nous ne nous attendons pas à voir une poussée soudaine et spectaculaire du nombre des infections graves ou mortelles. »

On apprenait plus tard que Chan avait agi à la suite de débats fiévreux à l’OMS, sur les conseils du Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS (SAGE, Strategic Advisory Group of Experts). L’un des membres du SAGE, à l’époque et encore aujourd’hui, est notre « Monsieur Grippe », le docteur Albert Osterhaus.

Osterhaus occupait non seulement une position stratégique pour recommander à l’OMS de déclarer l’« urgence pandémique » et inciter à la panique, mais il était aussi le président d’une organisation en première ligne sur le sujet, le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza), qui se définit comme un « groupe multidisciplinaire de leaders d’opinion sur la grippe, dont le but est de lutter contre les répercussions d’une épidémie ou d’une pandémie grippales » Comme ses membres l’expliquent eux-mêmes, l’ESWI mené par Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. »

Le plus significatif au sujet de l’ESWI est que son travail est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.

Pour garder l’avantage, Albert Osterhaus, le plus grand virologiste mondial, conseiller officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais et chef du Département de Virologie du Centre médical de l’Université Érasme, siégeait à la fois parmi l’élite de l’OMS réunie dans le groupe SAGE et présidait l’ESWI, parrainé par l’industrie pharmaceutique. À son tour, l’ESWI recommanda des mesures extraordinaires pour vacciner le monde entier, considérant comme élevé le risque d’une nouvelle pandémie qui, disait-on avec insistance, pourrait être comparable à l’effrayante pandémie de grippe espagnole de 1918.

La banque JP Morgan, présente à Wall Street, estimait que, principalement grâce à l’alerte pandémique lancée par l’OMS, les grands industriels pharmaceutiques, qui financent également le travail de l’ESWI d’Osterhaus, étaient prêts à engranger 7,5 à 10 milliards de dollars de bénéfices. [16]

Le docteur Frederick Hayden est à la fois membre du SAGE à l’OMS et du Wellcome Trust à Londres ; il compte notamment parmi les proches amis d’Osterhaus. Au titre de services « consultatifs », Hayden reçoit par ailleurs des fonds de la part de Roche et de GlaxoSmithKline parmi d’autres géants pharmaceutiques engagés dans la production de produits liés à la crise du H1N1.

Un autre scientifique britannique, le professeur David Salisbury, qui dépend du ministère britannique de la Santé, est à la tête du SAGE à l’OMS. Il dirige également le Groupe consultatif sur le H1N1 à l’OMS. Salisbury est un fervent défenseur de l’industrie pharmaceutique. Au Royaume-Uni, le groupe de défense de la santé One Click l’a accusé de dissimuler la corrélation avérée entre les vaccins et la montée en flèche de l’autisme chez l’enfant, ainsi que celle existant entre le vaccin Gardasil et des cas de paralysie et même de décès. [17]

Le 28 septembre 2009, le même Salisbury déclarait : « la communauté scientifique s’accorde sur l’absence totale de risque concernant l’inoculation du Thimérosal (ou Thiomersal). » Ce vaccin, utilisé contre le H1N1 en Grande-Bretagne, est principalement produit par GlaxoSmithKlilne. Il contient du Thimérosal, un conservateur à base de mercure. En 1999, de plus en plus de preuves faisant état que le Thimérosal présent dans les vaccins pourrait être la cause de cas d’autisme chez l’enfant aux États-Unis, l’American Academy of Pediatrics (Académie américaine de pédiatrie) et le Public Health Service (Bureau de la santé publique) avaient exigé son retrait de la composition des vaccins. [18]

On trouve encore un autre membre de l’OMS partageant d’étroits liens financiers avec les fabricants de vaccins qui profitent des recommandations du SAGE, en la personne du docteur Arnold Monto, un consultant rémunéré par les fabricants de vaccins MedImmune, Glaxo et ViroPharma.

Pire encore, participent aux réunions de scientifiques « indépendants » du SAGE, des « observateurs » comprenant, et oui, les mêmes producteurs de vaccins GlaxoSmithKline, Novartis, Baxter et consort. On peut se demander, si les meilleurs experts de la grippe au monde sont censés composer le SAGE, pourquoi invitent-ils les fabricants de vaccins à y participer ?

Au cours de la dernière décennie, l’OMS mettait en place ce que l’on nomme des « partenariats public/privé », dans le but d’accroître les fonds à sa disposition. Mais, plutôt que de recevoir des fonds provenant uniquement des gouvernements des pays membres de l’ONU, comme cela était prévu à l’origine, l’OMS reçoit à l’heure actuelle de la part des entreprises privées près du double du budget habituellement alloué par l’ONU sous forme de bourses et d’aides financières. De quelles entreprises privées ? Des mêmes fabricants de vaccins et de médicaments qui profitent des décisions officielles telles que celle prise en juin 2009 à propos de l’urgence pandémique de la grippe H1N1. Tout comme les bienfaiteurs de l’OMS, les grands laboratoires ont tout naturellement leurs entrées à Genève, et ont droit à un traitement fait de « portes ouvertes et de tapis rouges » [19].

Dans une interview donnée au magazine allemand Der Spiegel, un membre de la Cochrane Collaboration, une organisation de scientifiques indépendants qui évaluent toutes les études menées sur la grippe, l’épidémiologiste Tom Jefferson montrait les conséquences de la privatisation de l’OMS et la marchandisation de la santé.

« T. Jefferson : […] l’une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie.
Der Spiegel : De qui parlez-vous ? De l’OMS ?
T. J : L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques. Ils ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffit qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle. »
[20]

Lorsqu’on lui a demandé si l’OMS avait délibérément déclaré l’urgence pandémique dans le but de créer un immense marché pour les vaccins et les médicaments contre le H1N1, Jefferson a répondu :

« Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies. » [21]

Très judicieusement, l’OMS publiait en avril 2009 la nouvelle définition de la pandémie, juste à temps pour permettre à l’OMS, sur les conseils émanant, entre autres, du SAGE, de « Monsieur Grippe », alias Albert Osterhaus, et de David Salisbury, de qualifier d’urgence pandémique des cas bénins de grippe, rebaptisée grippe A H1N1. [22]

Le 8 décembre 2009, dans la note en bas de page pertinente d’un article sur la gravité ou la bénignité de la « pandémie mondiale » du H1N1, le Washington Post mentionnait que : « la deuxième vague d’infection du H1N1 étant parvenue à son apogée aux États-Unis, les principaux épidémiologistes prévoient que la pandémie pourrait compter parmi les plus bénignes depuis que la médecine moderne documente les épidémies de grippe. » [23]

Igor Barinov, parlementaire russe et président du Comité pour la Santé à la Douma, a exigé des représentants russes à l’OMS en poste à Genève qu’ils diligentent une enquête officielle sur les indices multiples de la corruption massive acceptée par l’OMS et menée par l’industrie pharmaceutique. « De graves accusations de corruption sont prononcées à l’encontre de l’OMS », affirmait Barinov. « Une commission internationale d’enquête doit s’organiser au plus vite. » [24]

Version française : Nathalie Krieg pour Voltairenet.

[1] NDT : Tweede Kamer der Staten-Generaal (Deuxième Chambre des États-Généraux des Pays-Bas, elle correspond à la Chambre basse).

[2] Article en anglais, Martin Enserink, in "Holland, the Public Face of Flu Takes a Hit" (« Hollande, le visage public de la grippe essuie un coup »), Science, 16 octobre 2009, Vol. 326, n° 5951, pp. 350–351 ; DOI : 10.1126/science.326_350b.

[3] NDT : « Sunshine Act », en référence à la dénomination états-unienne des lois concernant la liberté d’information.

[4] Article en anglais, Science, 3 novembre 2009, "Roundup 11/3 The Brink Edition".

[5] Article en néerlandais, "De Farma maffia Deel 1 Osterhaus BV", 28 novembre 2009.

[6] Article en néerlandais, Ministerie van Volksgezondheid, Welzijn en Sport, "Financiële belangen Osterhaus waren bekend Nieuwsbericht", 30 septembre 2009.

[7] Albert Osterhaus, Commission Européenne, « Recherche ».

[8] Ibid.

[9] Article en anglais, Jane Corbin, Interview with Dr Albert Osterhaus (« Entretien avec le Docteur Albert Osterhaus »), BBC Panorama, 4 octobre 2005.

[10] Article en allemand, Karin Steinberger, "Vogelgrippe : Der Mann mit der Vogelperspektive", Süddeutsche Zeitung, 20 octobre 2005.

[11] Ibid.

[12] Article en allemand, "Schweinegrippe—Geldgieriger Psychopath Auslöser der Pandemie ?", Polskaweb News.

[13] Article en anglais, Ab Osterhaus, "External factors influencing H5N1 mutation/reassortment events with pandemic potential" (« Facteurs externes à fort potentiel pandémique entrant en jeu dans les cas de mutation et de réassortiment du virus H1N1 »), OIE, 7-9 octobre 2008, Vérone, Italie. Téléchargement.

[14] Article en anglais, Health Advisory, Swine Flu Overview, avril 2009.

[15] Article en anglais, Biosurveillance, Swine Flu in Mexico- Timeline of Events, 24 avril 2009.

[16] Cité dans l’article en néerlandais de Louise Voller et Kristian Villesen, "Stærk lobbyisme bag WHO-beslutning om massevaccination", Information, Copenhagen, 15 novembre 2009.

[17] Article en anglais, Jane Bryant, et al, "The One Click Group Response : Prof. David Salisbury Threatens Legal Action" (« Le Professeur David Salisbury répond au groupe One Click par la menace d’une action judiciaire »), 4 mars 2009. Téléchargement.

[18] Prof. David Salisbury cité dans l’article en anglais "Swine flu vaccine to contain axed additive" (« La vaccin anti-grippe A contiendrait un adjuvant retiré du marché »), London Evening Standard et Gulf News, 28 septembre 2009.

[19] Article en allemand, Bert Ehgartner, "Schwindel mit der Schweinegrippe Ist die Aufregung ein Coup der Pharmaindustrie ?"

[20] Tom Jefferson, Entretien avec l’épistémologiste Tom Jefferson : « C’est toute une industrie qui espère une pandémie de grippe », Der Spiegel, 21 juillet 2009.

[21] Ibid.

[22] Article en néerlandais, Louise Voller, Kristian Villesen, "Mystisk ændring af WHO’s definition af en pandemi", Copenhagen Information, 15 novembre 2009.

[23] Article en anglais, Rob Stein, "Flu Pandemic Could Be Mild" (« La pandémie de grippe pourrait être modérée »), Washington Post, 8 décembre 2009.

[24] Article en néerlandais "Russland fordert internationale Untersuchung", Polskanet, 5 décembre 2009.

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swine flu: who, laquais of big pharma

http://www.rense.com/general88/megawho.htm

Mega Corruption Scandal At The WHO

By F. William Engdahl

Author of Full Spectrum Dominance:

Totalitarian Democracy in the New World Order

12-9-9




WHO's 'Mr Flu' Holland's Albert Osterhaus
has deep ties to pharma industry



The WHO gets more money from private pharma and
related industry sources than from governments



The UK Pharma Giant GlaxoSmithKline is at the heart
of the WHO scandals of influence peddling


The man with the nickname "Dr Flu", Professor Albert Osterhaus, of the Erasmus University in Rotterdam Holland has been named by Dutch media researchers as the person at the center of the worldwide Swine Flu H1N1 Influenza A 2009 pandemic hysteria. Not only is Osterhaus the connecting person in an international network that has been described as the Pharma Mafia, he is THE key advisor to WHO on influenza and is intimately positioned to personally profit from the billions of euros in vaccines allegedly aimed at H1N1.

Earlier this year the Second Chamber of the Netherlands Parliament undertook an investigation into alleged conflicts of interest and financial improprieties of the well-known Dr. Osterhaus. Outside of Holland and the Dutch media, the only note of the sensational investigation into Osterhaus' business affairs came in a tiny note in the respected British magazine, Science.

Osterhaus's credentials and expertise in his field were not in question. What is in question, according to a short report published by the journal Science, are his links to corporate interests that stand to potentially profit from the swine flu pandemic. Science carried the following brief note in its October 16 2009 issue about Osterhaus:

" For the past 6 months, one could barely switch on the television in the Netherlands without seeing the face of famed virus hunter Albert Osterhaus talking about the swine flu pandemic. Or so it has seemed. Osterhaus, who runs an internationally renowned virus lab at Erasmus Medical Center, has been Mr. Flu. But last week, his reputation took a nosedive after it was alleged that he has been stoking pandemic fears to promote his own business interests in vaccine development.Last week, his reputation took a nosedive after it was alleged that he has been stoking pandemic fears to promote his own business interests in vaccine development. As Science went to press, the Dutch House of Representatives had even slated an emergency debate about the matter."

On November 3, 2009 it appeared that Osterhaus emerged with at least the damage somewhat under control. An updated Science blog noted, "The House of Representatives of the Netherlands today rejected a motion asking the government to sever all ties with virologist Albert Osterhaus of Erasmus Medical Center in Rotterdam, who had been accused of conflicts of interest in his role as a government adviser. But Dutch health minister Ab Klink, meanwhile, announced a "Sunshine Act" compelling scientists to disclose their financial ties to companies."

The Minister, Ab Klink, reportedly a personal friend of Osterhaus, subsequently issued a statement on the ministry's website, claiming that Osterhaus was but one of many scientific advisers to the ministry on vaccines for H1N1, and that the Ministry "knew" about the financial interests of Osterhaus. Nothing out of the ordinary, merely pursuit of science and public health, so it seemed.

More careful investigation into the Osterhaus Affair suggests that the world-renowned Dutch Virologist may be at the very center of a multi-billion Euro pandemic fraud which has used human beings in effect as human guinea pigs with untested vaccines and in cases now emerging, resulting in deaths or severe bodily paralysis or injury.

The 'Bird Shit Hoax'

Albert Osterhaus is no small fish. He stands at the global nexus of every major virus panic of the past decade from the mysterious SARS deaths in HongKong, where current WHO Director Margaret Chan got her start in her career as a local health official. According to his official bio at the European Commission, Osterhaus was engaged in April 2003, at the height of the panic over SARS (Severe Acquired Respiratory Syndrome) in investigation of the Hong Kong outbreak of respiratory illnesses. The EU report states, "he again showed his skill at moving fast to tackle a serious problem. Within three weeks he had proved that the disease was caused by a newly discovered coronavirus that resides in civet cats, other carnivorous animals or bats."

Then Osterhaus moved on as SARS cases vanished from view, this time publicizing dangers of what he claimed was H5N1 Avian Flu. In 1997 he had already began sounding the alarm following the death in Hong Kong of a three-year-old who Osterhaus learned had had direct contact with birds. Osterhaus went into high gear lobbying across Holland and Europe claiming that a deadly new mutation of avian flu had jumped to humans and that drastic measures were required. He claimed to be the first scientist in the world to show that H5N1 could be transferred into humans.
In a BBC interview in October 2005 on the danger of Avian Flu, Osterhaus declared, "if the virus manages indeed to, to mutate itself in such a way that it can transmit from human to human, then we have a completely different situation, we might be at the start of the pandemic." He added, "there is a real chance that this virus could be trafficked by the birds all the way to Europe. There is a real risk, but nobody can estimate the risk at this moment, because we haven't done the experiments." It never did manage to mutate, but he was ready to "do the experiments," presumably for a hefty fee.

To bolster his frightening pandemic scenario, Osterhaus and his lab assistants in Rotterdam began assiduously assembling and freezing samples of, well, bird shit, in an attempt to build a more scientific argument. He claimed that at certain times of the year up to 30% of all European birds acted as carriers of the deadly avian virus, H5N1. He also claimed that farmers working with hens and chickens were then exposed. Osterhaus briefed journalists who dutifully noted his alarm. Politicians were alerted. He wrote papers proposing that the far away deaths in Asia from what he termed H5N1 were coming to Europe, presumably on the wongs or in the innards of deadly sick infected birds. He claimed that migratory birds were carrying the deadly new disease as far west as Rügen and Ukraine. He conveniently ignored the fact that birds do not migrate east to west but rather north to south.

Osterhaus' Avian Flu alarm campaign really took off in 2003 when a Dutch veterinary doctor became ill and died. Osterhaus claimed the death was from H5N1. He convinced the Dutch government to order slaughter of millions of chickens. Yet no other infected persons died from the alleged H5N1. Osterhaus claimed that that was simply proof of the effectiveness of the preemptive slaughter campaign.

Osterhaus claimed that bird feces were the source, via air bombardment or droppings, onto populations and birds below. That was the vehicle for the spread of the deadly new Asian strain of H5N1 he insisted.

There was only one problem with the now voluminous frozen samples of diverse bird excrement he and his associated had collected and frozen at his institute. There was not one single confirmed example of H5N1 virus found in any of his samples. At a May 2006 Congress of the World Organization for Animal Health (OIE), Osterhaus and his Erasmus colleagues were forced to admit that in testing 100,000 samples of their assiduously saved bird feces, they had discovered not one single case of H5N1 virus.

At a WHO conference in Verona in 2008 titled "Avian influenza at the Human-Animal Interface," in a presentation to scientific colleagues undoubtedly less impressed by appeals to pandemic emotion than the non-scientific public, Osterhaus admitted that "A proper risk assessment of H5N1 as the cause of a new pandemic cannot be made with the currently available information." By then, however, his sights were already firmly on other possible pandemic triggers to focus his vaccination activities.

Swine Flu and WHO corruption

When no mass wave of human deaths from Avian Flu materialized and after Roche, maker of Tamiflu and GlaxoSmithKline had banked billions of dollars in profits from worldwide government stockpiling of their dangerous and reportedly ineffective antiviral drugs, Tamiflu by Roche, and Relenza by GlaxoSmithKline, Osterhaus and other WHO advisers turned to other greener pastures.

By April 2009 their search seemed rewarded as La Gloria, a small Mexican village in Veracruz, reported a case of a small child ill with what had been diagnosed as "Swine Flu" or H1N1. With indecent haste the propaganda apparatus of the World Health Organization in Geneva went into gear with statements from the director-general Dr Margaret Chan, about a possible danger of a global pandemic.

Chan made such irresponsible statements as declaring "a public health emergency of international concern." The further cases of outbreak at La Gloria Mexico were reported on one medical website as, "a 'strange' outbreak of acute respiratory infection, which led to bronchial pneumonia in some pediatric cases. According to a local resident, symptoms included fever, severe cough, and large amounts of phlegm."

Notably those were symptoms which would make sense in terms of the proximity of one of the world's largest pig industrial feeding concentrations at La Gloria owned by Smithfield Farms of the USA. Residents had picketed the Smithfield Farms site in Mexico for months complaining of severe respiratory problems from the fecal waste lagoons. That possible cause of the diseases in La Gloria apparently did not interest Osterhaus and his colleagues advising the WHO. The long-awaited "pandemic" that Osterhaus had predicted ever since his involvement with SARS in the Guandgong Province of China in 2003, was now finally at hand.

On June 11, 2009 Margaret Chan of WHO made the declaration of a Phase 6 "Pandemic Emergency" regarding the spread of H1N1 Influenza. Curiously in announcing it, she noted, "On present evidence, the overwhelming majority of patients experience mild symptoms and make a rapid and full recovery, often in the absence of any form of medical treatment." She then added, "Worldwide, the number of deaths is smallwe do not expect to see a sudden and dramatic jump in the number of severe or fatal infections."

It later was learned that Chan acted, following heated debates inside WHO, on the advice of the scientific advisory group of WHO, or SAGE, the Strategic Advisory Group of Experts. One of the members of SAGE at the time and today was Dr. Albert "Mr Flu" Osterhaus.

Not only was Osterhaus in a key position to advocate the panic-inducing WHO "Pandemic emergency" declaration. He was also chairman of the leading private European Scientific Working group on Influenza (ESWI), which describes itself as a "multidisciplinary group of key opinion leaders in influenza [that] aims to combat the impact of epidemic and pandemic influenza." Osterhaus' ESWI is the vital link as they themselves describe it, "between the World Health Organization (WHO) in Geneva, the Robert Koch Institute in Berlin and the University of Connecticut, USA."

What is more significant about the ESWI is that its work is entirely financed by the same pharma mafia companies that make billions on the pandemic emergency as governments around the world are compelled to buy and stockpile vaccines on declaration of a WHO Pandemic. The funders of ESWI include H1N1 vaccine maker Novartis, Tamiflu distributor, Hofmann-La Roche, Baxter Vaccines, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur and others.

Not to lose the point, the world-leading virologist, official adviser on H1N1 to the governments of the UK and Holland, Dr Albert Osterhaus, head of the Department of Virology at the Erasmus Medical College of Rotterdam, also sat on the WHO's elite SAGE and served as chairman at the same time of the pharma industry-sponsored ESWI, which in turn urged dramatic steps to vaccinate the world against the grave danger of a new Pandemic they insisted could rival the feared 1918 Spanish Flu pandemic.

The Wall Street bank, JP Morgan, estimated that in large part as a result of the WHO pandemic decision, the giant pharma firms that also finance Osterhaus' ESWI work, stand to reap some ¤7.5 to ¤10 billion in profits.

A fellow member of WHO's SAGE is Dr Frederick Hayden, of Britain's Wellcome Trust and reportedly a close friend of Osterhaus. Hayden also receives money for "advisory" services from Roche and GlaxoSmithKline among other pharma giants involved in producing products related to the H1N1 panic.

Chairman of WHO's SAGE is another British scientist, Prof. David Salisbury of the UK Department of Health. He also heads the WHO H1N1 Advisory Group. Salisbury is a robust defender of the pharma industry. He has been accused by UK health citizen health group One Click of covering up the proven links between vaccines and an explosive rise in infant autism as well as links between the vaccine Gardasil and palsy and even death.

Then on September 28, 2009 the same Salisbury stated, "There is a very clear view in the scientific community that there is no risk from the inclusion of Thiomersal." The vaccine being used for H1N1 in Britain is primarily produced by GlaxoSmithKlilne. It contains the mercury preservative Thiomersol. Because of growing evidence that Thiomersol in vaccines might be related to autism in children in the United States, in 1999 the American Academy of Pediatrics and the US Public Health Service called for it to be removed from vaccines.

Yet another SAGE member at WHO with intimate financial ties to the vaccine makers that benefit from SAGE's recommendations to WHO is Dr. Arnold Monto, a paid consultant to vaccine maker MedImmune, Glaxo and ViroPharma.

Even more, the meetings of the "independent" scientists of SAGE are attended by "observers" who include, yes, the very vaccine producers GlaxoSmithKline, Novartis, Baxter and company. One might ask if the SAGE are supposed to be the world's leading experts on flu and vaccines, why they would ask the vaccine makers to sit in.

In the past decade the WHO, in order to boost funds at its disposal entered into what it calls "public private partnerships." Instead of receiving its funds solely from member United Nations governments as its original purpose had been, WHO today receives almost double its normal UN budget in the form of grants and financial support from private industry. The industry? The very drug and vaccine makers who benefit from decisions like the June 2009 H1N1 Pandemic emergency declaration. As the main financiers of the WHO bureaucracy, naturally the Pharma Mafia and their friends receive what has been called "open door red carpet treatment" in Geneva.

In an interview with Der Spiegel magazine in Germany, epidemiologist Dr. Tom Jefferson of the Cochrane Collaboration, an organization of independent scientists evaluating all flu related studies, noted the implications of the privatization of WHO and the commercialization of health:

"one of the extraordinary features of this influenza -- and the whole influenza saga -- is that there are some people who make predictions year after year, and they get worse and worse. None of them so far have come about, and these people are still there making these predictions. For example, what happened with the bird flu, which was supposed to kill us all? Nothing. But that doesn't stop these people from always making their predictions. Sometimes you get the feeling that there is a whole industry almost waiting for a pandemic to occur.

SPIEGEL: Who do you mean? The World Health Organization (WHO)?

Jefferson: The WHO and public health officials, virologists and the pharmaceutical companies. They've built this machine around the impending pandemic. And there's a lot of money involved, and influence, and careers, and entire institutions! And all it took was one of these influenza viruses to mutate to start the machine grinding...

When asked if the WHO had deliberately declared the Pandemic Emergency in order to create a huge market for H1N1 vaccines and drugs, Jefferson replied,

"Don't you think there's something noteworthy about the fact that the WHO has changed its definition of pandemic? The old definition was a new virus, which went around quickly, for which you didn't have immunity, and which created a high morbidity and mortality rate. Now the last two have been dropped, and that's how swine flu has been categorized as a pandemic."

Conveniently enough, the WHO published the new Pandemic definition in April 2009 just in time to allow WHO, on advice of SAGE and others like Albert "Dr Flu" Osterhaus and David Salisbury, to declare the mild cases of flu dubbed H1N1 Influenza A to be declared Pandemic Emergency.

In a relevant footnote, the Washington Post on December 8 in an article on the severity, or lack of same, of the world H1N1 "pandemic" reported that, "with the second wave of H1N1 infections having crested in the United States, leading epidemiologists are predicting that the pandemic could end up ranking as the mildest since modern medicine began documenting influenza outbreaks."

Russian Parliamentarian and chairman of the Duma Health Committee, Igor Barinow has called on the Russian Representative to WHO in Geneva to order an official investigation into the growing evidence of massive corruption of the WHO by the pharmaceutical industry. "There are grave accusations of corruption within the WHO," said Barinow. "An international commission of inquiry is urgently required."

Endnotes

Martin Enserink, In Holland, the Public Face of Flu Takes a Hit,
Science, 16 October 2009:
Vol. 326. no. 5951, pp. 350 ­ 351; DOI: 10.1126/science.326_350b.


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Article from Dutch, De Farma maffia Deel 1 Osterhaus BV, 28 november 2009, accessed in
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Ministerie van Volksgezondheid, Welzijn en Sport, Financiële belangen Osterhaus waren bekend
Nieuwsbericht, 30 september 2009, accessed in
http://www.minvws.nl/nieuwsberichten/pg/2009/osterhaus.asp.


European Commission, "Research", Dr Albert Osterhaus, accessed in
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Jane Corbin, Interview with Dr Albert Osterhaus, BBC Panorama, 4 October, 2005.


Karin Steinberger, Vogelgrippe: Der Mann mit der Vogelperspektive, Seuddeutsche Zeitung, 20 October, 2005, accessed in
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Ab Osterhaus, External factors influencing H5N1 mutation/reassortment events with pandemic potential, OIE, 7-9 October 2008, Verona, Italy, accessed in
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_no=316888&version=1&template_id=38&parent_id=20


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Tom Jefferson, Interview with Epidemiologist Tom Jefferson: 'A Whole Industry Is Waiting For A Pandemic' Der Spiegel, 21 July 2009, accessed in
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,637119,00.html.

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Louise Voller, Kristian Villesen, Mystisk ændring af WHO's definition af en pandemi,Copenhagen Information, 15 November 2009, accessed in
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Rob Stein, Flu Pandemic Could Be Mild, Washington Post, December 8, 2009.


Polskanet, Russland fordert internationale Untersuchung, 5 December 2009, accessed in

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