Thursday, 8 February 2007

l'etre humain reduit a une marchandise

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http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/HD_05_2007.pdf

L’équité à l’encontre du néolibéralisme et de la mondialisation

A propos du dernier livre de Norbert Blüm* – une critique fondée envers la CDU d’Angela Merkel

«Nous avons affaire à une économie qui s’oriente de plus en plus vers la dictature,
du fait qu’elle tente de contraindre tout le monde dans la logique économique.
Il s’agit pourtant, ici, d’une logique dévoyée […]. Un système économique qui allie régulièrement la croissance des profits avec les licenciements de personnel
n’est, à la longue, pas viable.»
Les humains ne l’accepteront pas.

Norbert Blüm

Norbert Blüm, né le 21 juillet 1935, membre du Mouvement catholique des employés; de 1977 à 1987 président, au niveau fédéral, des commissions sociales du salariat chrétien-démocrate; de 1982 à 1998 ministre du Travail et des Affaires sociales.

Les riches et les puissants font la cour à Angela
Merkel. Elle put, au forum économique de Davos, et cela pour la seconde fois consécutivement,
tenir le discours d’ouverture le 24 janvier. Ce discours montre bien pourquoi on se précipite aux pieds d’Angela Merkel. L’air de ne pas y toucher, elle prétend que la mondialisation
est une bonne chose, une véritable
chance et non pas un risque. L’unification du monde a toutefois besoin de cadres politiques.
Par exemple «plus de liberté». Pour Mme Merkel, cela signifie une extension du marché commun européen avec ses quatre principes de mondialisation: un commerce des biens et des services sans entraves, déplacement sans limites des humains, et surtout liberté de circulation
des capitaux. Et tout particulièrement: «une interpénétration économique accrue entre l’UE et les USA». («Neue Zürcher Zeitung» du 25 janvier) Merkel rêve d’une «structure semblable
au grand marché». (ibidem)
Merkel s’engage pour cette idéologie de l’Homo oeconomicus.
En revanche, le livre de Norbert Blüm, celui qui fut pendant 16 ans ministre du travail
et des affaires sociales en Allemagne, intitulé «Justice sociale. Une critique de l’Homo oeconomicus», va en sens opposé.
Blüm appartient au même parti qu’Angela
Merkel, mais un monde les sépare quant à leur vision de l’humanité, et ce n’est pas d’aujourd’hui.
Un comportement fait de droiture
L’auteur du présent article se souvient de l’automne 1973. Il était alors délégué, au plan national, du Cercle chrétien des Etudiants démocratiques (RCDS). L’assemblée se tint quelques semaines après le coup d’Etat sanglant
de Pinochet contre le gouvernement chilien
légitime. A l’intérieur du RCDS, proche de la CDU, les critiques qui s’étaient élevées contre ce putsch, organisé par la CIA, avaient été mal vues. De ce fait la prise de position de Norbert Blüm fut controversée. En effet, ce dernier ne s’en était pas tenu à la ligne informelle
du parti. Le droit lui paraissait plus important.
Il fit front et dénonça ce coup d’Etat. Cette prise de position est restée gravée dans la mémoire de l’auteur du présent article.
Dans son dernier livre, Blüm relate un événement,
soit une rencontre avec Pinochet lui-même, au cours de laquelle il dénonça, sans se gêner, les méthodes brutales de tortures de la part du régime et exigea plus de justice.
Norbert Blüm sut montrer son caractère dans une autre question. Depuis 2002, il s’engage
fortement pour les Palestiniens dans les régions occupées et, dans ce sens, il entreprit plusieurs voyages, en commun avec Rupert Neudeck, en Palestine. Blüm critique ouvertement
l’occupation israélienne et ne se laisse pas contraindre par d’éventuelles polémiques. La justice n’est pour lui, véritablement, pas qu’une question de discussion intellectuelle, mais une affaire de réalisations concrètes, de mise en pratique des idées fondamentales concernant
la communauté de vie des humains.
Le livre de Blüm contient un préambule et 6 chapitres.
Les chapitres sont intitulés «Quelles sont les motivations de ce monde?», «Equité», «Conceptions de l’homme», «Le néolibéralisme
», «La marchandisation de la vie» et «Un regard circulaire».
Le micro- et le macrocosme
de la mondialisation
Le préambule permet de jeter un regard tant sur le microcosme que sur le macrocosme de la mondialisation. Dans le triangle géographique
comprenant le Brésil–l’Argentine–le Paraguay
on construit un immense barrage. Blüm nomme ce projet «une symbiose entre la folie des grandeurs et la plaisanterie». Nous avons des exemples identiques dans le monde entier
– et précisément dans les pays qui sont le plus soumis au pillage. Des affiches publicitaires
surdimensionnées, des films et des émissions télévisées présentant le monde sous ses couleurs les plus vives, un spectacle abject d’éblouissement et de richesse. Blüm s’en tient à la réalité: «Malheureusement, on trouve derrière la façade du progrès l’image de la misère: exploitation, oppression, mépris des gens.» A vue d’homme de ce gigantesque barrage,
on assiste à la prostitution enfantine, au meurtre d’enfants. Les riches du pays vivent, isolés, dans des villas transformées en fortins. «Les gens ne veulent pas voir ce qui se passe en dehors» et «envoient leurs filles à l’école supérieure du commerce à Saint-Gall.»
Il existe des conventions internationales contre la misère. Mais tant qu’elles resteront collées au papier et que le nombre de ceux qui souhaitent les voir appliquées reste aussi modeste, il ne se passera rien.

Blüm cite aussi les chiffres du macrocosme.
Par exemple: «793 milliardaires
dans le monde se trouvent face à 3 milliards
d’êtres humains qui doivent vivre avec moins de 2 dollars par jour, dont 1,3 milliard
avec moins de 1 dollar par jour.» Ou bien «Dans 98 pays, les revenus sont moindres
qu’il y a dix ans.» Ou bien «1 milliard de gens n’ont pas accès à l’eau propre.» Ou bien «30 000 personnes meurent chaque jour parce qu’elles n’ont rien à manger ou rien à boire.» Ou bien «Les seules dépenses en Amérique (8 milliards de dollars) et en Europe (11 milliards
d’euros) pour les glaces et les produits
cosmétiques pourraient couvrir les frais pour assurer une éducation scolaire primaire et de l’eau propre à 2 milliards d’humains.» Ou bien, plus loin dans le livre: «Lorsque le cours quotidien des actions en bourse se modifie
de seulement 1%, c’est 400 milliards de dollars qui se répartissent, sans bruit. C’est trois fois autant que le salaire gagné ce jour-là par tous les travailleurs du monde.» Ou bien «La mondialisation est le jouet exclusif
d’une minorité de privilégiés, qui se prend pour l’humanité.»
L’aspiration à l’équité
«Les humains ne sont pas satisfaits du monde dans lequel ils vivent.» Cette phrase se trouve au début du 1er chapitre. Et à la fin de la première
section on trouve: «Une vie réussie et honnête dans une société juste et bonne est le bonheur vers lequel nous tendons.»
En réponse à la question «Comment voulons-
nous vivre ensemble?», Blüm rappelle les conquêtes spirituelles de l’histoire de l’humanité.
«La volonté de justice traverse toute l’histoire de l’humanité», et «L’équité est la marque de l’humanité», et: «La volonté de justice s’affirme d’autant plus que le monde apparaît dans son aspect le plus sombre», et:«les puissants doivent pouvoir être jaugés à l’aune de l’équité», et: «Ce n’est pas la loi du plus fort qui représente la justice […], la justice […] est l’arme des faibles. Les forts n’en ont pas besoin. Les forts et les faibles ne peuvent vivre ensemble que sous la protection
de l’équité», et: «Chacun a droit à la justice et personne ne doit être repoussé», et: «Le principe fondamental de l’équité est simple: reconnaître à chaque être humain sa dignité».

Equité: vertu et principe de société

L’équité est une vertu personnelle et un principe de société pour la formation des institutions
qui apportent de l’ordre dans la vie commune des humains. «Sans vertu, l’équité reste un voeu pieux, sans institutions justes, l’équité reste sans effet.»
L’équité n’a rien à voir avec une «philosophie de l’utilité». «Toute l’histoire de la philosophie,
d’Aristote à Kant s’inscrit en faux contre un tel dévoiement de la morale. Chaque
être humain doit être vu sous l’angle d’une fin et non pas de moyen.» C’est pourquoi,
l’équité ne pourra jamais accepter la «violation des droits humains».
Ces phrases sont d’une actualité brûlante face à la politique de puissance et de conquête
actuelle, au fait que le droit des peuples et des humains est piétiné!
La doctrine de l’équité évoquée par Blüm, en quoi il s’appuie sur la doctrine sociale chrétienne, comporte d’autres conséquences pratiques: en premier lieu pour l’organisation
économique dans un pays et dans le monde. L’inégalité scandaleuse entre les êtres humains, l’égoïsme féroce des profiteurs et la radicalisation de la conception du marché sont profondément injustes – et sont en contradiction avec les connaissances quant à la nature de l’être humain.
Dans la conclusion pastorale du deuxième concile du Vatican «Gaudium et spes» on peut lire: «L’ordre social et son évolution doivent s’orienter constamment dans le sens du bien-être des gens, car l’ordre des choses doit se mettre au service de l’ordre des personnes et pas inversement.»

Qu’est-ce que l’être humain?

Une personne!
Mais qu’en est-il de «l’ordre de la personne», de l’être humain?
Ce n’est pas une petite roue dentée, échappée
ou enfermée dans un collectif. On trouve ceci dans «Gaudium et Spes»: «L’être humain
est dans sa nature profonde un être sociable et il ne peut ni vivre ni s’épanouir sans relation aux autres.» L’être humain est aussi bien un individu qu’un être social. L’être humain est une personne:
«Le personnalisme présente la ‹personne› qui se développe dans des relations humaines, en lieu et place d’un «Weltgeist» ou d’une matière sans âme. Ce ‹quelqu’un› est unique, mais pas seul». «Le fait d’être une personne signifie que je ne peux pas être exploité par quelqu’un d’autre, mais que je suis une fin en soi», ainsi s’exprima le philosophe religieux Romanoa Guardini. L’être humain n’est pas à disposition.
Norbert Blüm nous rappelle la question biblique: « Qu’as-tu fait au moindre de mes frères
et soeurs?» – et par là à la position de l’être humain dans le monde: «On ne demande pas à l’humain de justifier ce qu’il a entrepris pour soi-même, mais pour les autres.»

Les «anciens» néolibéraux de l’économie de marché sociale

La politique, l’ordre économique doivent être jaugés à cette conception. Les pères de l’économie de marché sociale le savaient. Blüm parle de l’«ancien» néolibéralisme et entend par là des scientifiques et des politiciens comme Walter Eucken, Franz Böhm, Alexander Rüstow, Wilhelm Röpke et Alfred Müller-Armack, mais aussi, d’une certaine façon l’ancien ministre allemand de l’économie et chancelier Ludwig Erhard. Ces personnalités s’étaient engagées contre un ordre économique dirigé par les multinationales et pour une véritable concurrence dans le cadre d’un ordre économique orienté vers le bien-être général de la société, pour une «troisième
voie» entre le communisme et le capitalisme. Il en va tout différemment avec le «nouveau
» néolibéralisme: «L’ancien libéralisme fut une conception de la société». Le ‹nouveau›
libéralisme s’est dévoyé pour devenir une ‹conception commerciale›.» Le profit est le «dieu des néolibéraux». «La communauté se dissout, la société est atomisée. Tout ce qui est durable a vieilli. La morale n’est plus qu’une concertation à terme. Les structures ne sont plus que des condensés qui s’évaporent comme des gouttes de pluie sous les rayons de soleil. […] La libéralisation est comprise comme déchaînement, la mondialisation comme marginalisation. […] Le néolibéralisme n’est, dans sa substance, rien d’autre qu’une idéologie d’une férocité sans borne.»
Le «nouveau» néolibéralisme: Une révolution culturelle, de l’argent, encore de l’argent, toujours plus d’argent Les trois principes du néolibéralisme sont: «dérégulation, concurrence et baisse des coûts». On peut y ajouter: la destruction d’un Etat, orienté vers le bien-être de sa population, et de ses missions; à la place, on met la course au profit dans tous les domaines d’existence, y compris les brevets privés pour les gènes et les cellules pour le «contrôle et l’utilisation du processus vital» – l’évocation prend le nom de «privatisation». Quant à l’être humain, déraciné,
il s’appelle «l’homme flexible», le «nomade» à la recherche d’un emploi.
C’est une révolution culturelle: «Comme Mao et ses disciples, les néolibéraux se débarrassent
de tout: la tradition, les conventions, les valeurs. […] Les nouveaux néolibéraux sont des maoïstes disparus de la circulation pour réapparaître dans les universités allemandes.
Comme leur maître secret Mao Zedong en 1974, ils combattent, trois décennies plus tard, les quatre maux: une vieille culture, une vieille façon de penser, de vieilles moeurs, de vieilles coutumes.» Leur personne idéale est un «autiste hédoniste». Ceux qui restent en rade n’ont droit qu’à des aumônes. Mais ni aumônes, ni prestations sociales ne remplacent l’équité. «L’inéquité ouvre de telles plaies que l’assistance ne peut suivre pour fournir les pansements.»
C’est véritablement alarmant d’entendre Blüm dénoncer la soumission de la «nouvelle
» CDU d’Angela Merkel, mais aussi celle des évêques catholiques allemands «modernes
» à cet état d’esprit d’aujourd’hui. Quand on dit «liberté» –est-ce celle des milliardaires?
«Plus de justice par plus de liberté» est le titre d’un projet de programme sur les principes
pour la CDU. Commentaire de Blüm: «Quelle nouvelle justice peut sortir de cet accroissement
de libertés? Plus de liberté pour le capitalisme financier, qui domine la mondialisation,
donne, il est vrai, une ‹nouvelle›, une autre justice, mais point en conformité avec celle entendue par le christianisme. ‹Plus de liberté pour Bill Gates› pour qu’il puisse ajouter quelques dollars à sa fortune personnelle de 55 milliards de dollars, tout en passant, en ce qui concerne le nombre de ses employés, occupés chez lui comme force d’appoint, du tiers des effectifs à la moitié? Est-ce que la multiplication de cette liberté à la Bill Gates se trouve être la justice dont on parle ici?»
Les évêques allemands avaient exigé en 2004: «Repenser le fait social». L’ancienne pensée sociale, estimaient les évêques, s’était développée vers une exigence «de mise en place d’une normalité toujours plus confortable». Alors Blüm s’interroge: «Le chômeur, qui a envoyé sans succès 200 demandes d’emploi, ne ressent pas sa situation comme ‹une normalité confortable›. Dans l’Etat social allemand, on a, au cours des dernières 20 années, plus réduit qu’ajouté. Où vivent les rédacteurs de tels textes?». Blüm met le doigt sur la personne à qui les évêques avaient confié la rédaction de leur texte: Hans Tietmeyer, l’ancien président de la «Deutsche Bundesbank» (Banque centrale allemande). Et Blüm cite les faits sur le plan social allemand:«11 millions de personnes dans notre pays sont pauvres ou en passe de tomber dans la pauvreté. 7 millions vivent au niveau de l’aide sociale, 5 millions n’ont pas de travail et 3 millions sont trop endettés. […] 10% de la population possèdent en Allemagne près de 47% de la fortune, et 50% doivent
se contenter de 3,8% de la fortune. […] Selon Caritas la fraude fiscale coûte à l’Etat allemand 65 milliards d’euros. Les abus dans l’aide sociale ne s’élèvent qu’à 120 millions d’euros.»
L’Homo oeconomicus n’est qu’une caricature de l’être humain
Blüm s’oppose à l’utilisation du terme de «responsabilité personnelle»: «Nous ne pouvons
atteindre la responsabilité personnelle qu’au travers de la responsabilité collective. L’être humain ne se suffit pas à lui-même et il n’est pas autonome. Son être n’est pas isolé du reste. […] Réserver la responsabilité personnelle à des efforts privés est une confiscation idéologique qui porte atteinte à la responsabilité de la personne.»
L’Homo oeconomicus, c’est-à-dire l’être humain réduit à une marchandise, est la figure
de proue du monde néolibéral. Son slogan est: «L’argent, c’est ce qui compte. L’argent mène le monde […] Aucun geste de générosité ou d’affection n’a de valeur si cela ne se présente pas positivement pour les affaires. […] Les humains sont dotés d’un prix. Ce qui ne coûte rien, n’a pas de valeur.»

La représentation de l’Homo oeconomicus est matérialiste. C’est «la dernière marche
de la dégénération de l’homo sapiens». C’est une forme minable, «névrosée», avec un «horizon restreint» et une «vision amputée de l’humain», une «caricature de l’être humain réel», qui ne sait pas que la plus heureuse expérience humaine consiste à «aimer sans retour; à exprimer sa confiance sans exiger d’assurance; à se lancer alors même qu’il apparaît que ce n’est qu’une aventure sans lendemain et sans profit.» (Karl Rahner)
Les idées qui envahissent les têtes et les coeurs des humains Norbert Blüm pense qu’on taira son nouveau livre. Ce n’est pas surprenant et ne fait que démontrer où nous en sommes actuellement. En revanche, c’est une consolation de savoir qu’une idéologie fausse et imposée, ne correspondant pas à la réalité, ne peut se maintenir.
«Le capitalisme et le socialisme nous ont démontré que le matérialisme ne permet pas à l’humanité d’avancer. L’expérience pourrait nous faire gagner en intelligence.»
Il s’appuie sur la force des idées – mais il faut avant tout des gens qui s’impliquent pour ces idées: «Les gens qui se consacrent à une idée soulèvent des montagnes. L’idée du christianisme social est un grand espoir pour l’avenir; mais, sans le dévouement des humains, elles se perdent dans les sables.»
Très concrètement, Norbert Blüm expose à la fin de son livre une conception pour un monde du travail de plein-emploi, pour ceux qui le veulent. Non plus, essentiellement, dans la production, mais là où «les gens se rencontrent», un travail «qui sert aux gens», un travail qui se présente sous l’angle de cogestion et de copropriété. Et un système social
d’entraide solidaire. Il ne peut que suggérer. «Mon expérience propre m’a amené à considérer que les meilleurs objectifs sont ceux dont les gens sont convaincus qu’ils sont équitables. Des idées qui saisissent le coeur et la raison sont un élément puissant.» Sa dernière phrase du livre: «J’ai confiance en la force mondiale de l’équité. Elle gagne en puissance.»

Les faits tels qu’ils se présentent

Les chiffres ne sont pas capables d’expliquer notre monde, mais grâce à eux on peut se passer de mots. La fameuse liste des gens les plus riches, établie chaque année par la revue économique Forbes a connu en 2006 une nouvelle croissance, par la venue dans ce club de milliardaires de 102 nouveaux noms. 793 milliardaires sur notre planète se trouvent face à 3 milliards
d’humains qui n’ont pour vivre que moins de 2 dollars par jour, 1,3 milliard doivent
se contenter de moins de 1 dollar. Le terme milliard recouvre des réalités différentes: qu’il décrive ceux qui les ont en fortune ou ceux dont c’est simplement le nombre des malheureux. Les 38 pays les plus riches de cette terre, comprenant 1,2 milliard d’habitants ont tous ensemble un produit intérieur brut de 26,7 billions (en Europe un billion = 1000 milliards) de dollars. Les pays pauvres doivent se contenter de 4,8 billions de dollars à répartir sur 5,476 milliards d’êtres humains.
Si on compte par jour, on arrive pour les uns à un revenu moyen de 60,96 dollars
et pour les autres de 2,40. Dans notre pays [l’Allemagne] l’écart entre riches et pauvres est énorme. Le nombre de millionnaires n’a jamais augmenté aussi vite que dans les dernières années. En 1970, il y en avait 217 000, aujourd’hui ils sont plus de 1,5 million.
Les 358 familles les plus riches pos-sèdent la moitié de la fortune mondiale. Les 500 plus grandes entreprises privées du monde contrôlent 52% du produit social mondial. Les 500 multinationales
sont plus riches que les 133 pays les plus pauvres. Entre 1980 et 1995, la fortune globale des 100 plus grandes multinationales a crû de 700%. Ces chiffres ont été enjolivés au profit des riches et au détriment des pauvres. En effet, dans les chiffres concernant les pays pauvres on trouve aussi les revenus de leurs personnes les plus riches ce qui fait augmenter la moyenne. Cette dernière ne dit rien quant à l’étendue des données. Ce n’est qu’une moyenne arithmétique. Lorsque
la pauvreté et la richesse augmentent parallèlement, la moyenne reste la même. Cette dernière n’est donc pas fiable pour déterminer l’étendue de la différence entre riches et pauvres. Si une personne mange deux saucisses à rôtir et une autre aucune, la moyenne sera d’une saucisse
par personne, avec toutefois cette différence que l’un sera rassasié et l’autre affamé. L’écart entre riches et pauvres s’élargit. Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. La fortune des milliardaires en dollars a augmenté de 57% entre 2003 et 2005. La différence de revenus entre les pays les plus riches et les plus pauvres ne cesse de croître. En 1820, l’intervalle était de 3 : 1, en 1950 il était de 35 : 1, en 1992 de 72 : 1. Dans 98 pays les revenus sont inférieurs à ceux d’il y a dix ans. En Afrique, ils se trouvent à 20% inférieurs au niveau d’il y a 25 ans.
Un milliard d’êtres humains n’a pas accès à l’eau propre. 600 millions ne vivent pas là où ils le voudraient du fait qu’ils ont été chassés ou qu’ils ont dû fuir. 30 000 personnes meurent chaque jour du fait de manque de nourriture et de boisson. Les enfants crèvent littéralement.
8000 enfants meurent chaque jour du fait de maladies qui auraient pu être évitées par la vaccination.
Pour beaucoup d’enfants, il n’y a pas de médecins, pas d’écoles, pour leurs parents
pas de travail. Il y a un manque dans tout ce qui est vital. 250 millions d’enfants sont contraints au travail et dans les mêmes régions 900 millions d’adultes sont au chômage. Les enfants plient sous la tâche, les parents sont condamnés à l’oisiveté à la maison. Les uns sont affamés, alors que d’autres sont de vrais pots de graisse. Doit-on parler d’une schizophrénie globale? Le monde est pris de folie. Les seules dépenses en Amérique (8 milliards de dollars) et en Europe (11 milliards d’euros) pour des glaces et des produits cosmétiques pourraient suffire à couvrir les frais nécessaires à l’enseignement primaire de 2 milliards d’êtres humains, et à leur fournir l’eau potable.
Un rien de plus de justice – pas plus –, et la misère ne serait plus de ce monde. L’être humain «le couronnement de la création», «enfant de Dieu» – homo sapiens – animal rationnel. Quelle discordance entre les belles paroles pour enjoliver l’être humain et la réalité de la détresse dans laquelle se trouve la plus grande partie de l’humanité. Nous sommes capables de transporter
des gens sur la lune, mais en même temps incapables de faire atterrir la justice
sur cette terre.
A quoi sert la sonde sur Mars, alors que les puits du Sahara sont à sec? L’être humain,
doté de raison, gaspille son intelligence dans des activités secondaires. Je ne participerai pas à la dispute sur les chiffres concernant la pauvreté. Car, même si les chiffres avancés étaient surfaits
– ce qui est peu probable – la misère est criante. Ya-t-il scandale quand un enfant
meurt de faim, ou bien en faut-il un million? Les chiffres, les statistiques, les diagrammes
sont un matériel mort. L’exigence de justice peut, par ces moyens, être soutenue, comme argument, mais ce n’est pas elle qui fera bouger les choses. C’est la conscience atavique des humains, d’avoir le droit d’être reconnus comme êtres humains, qui met le mouvement en marche. C’est un droit et non pas une aumône.

Tiré du livre de Norbert Blüm:
«Gerechtigkeit. Eine Kritik
des Homo oeconomicus», p. 15 sqq


Wednesday, 7 February 2007

cocaine hillary for president

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www.whatreallyhappened.com

January 22, 2007

Soon after Camp Casey in August, 05, I was meeting with some Hollywood people who pretended that they supported me, but really were big money donors and supporters of Hillary. I was told that the Senator was really against the war, but she was waiting for the politically correct time to come out against it. I was told that she was the best hope for the Democrats in 2008, and I should give her a break.
I don't know who Mr. and Mrs. Hollywood and Mr. Hollywood Got Rocks thought that they were talking to. My son was used as a "soldier of Christ" in BushCo's crusade against the world and a political pawn in such pro-war Democrat's moves to the White House. I was disgusted and noted this in many blogs that I wrote at the time.
My fellow Americans, please study the following photo.


The above photo was taken in front of the White House Christmas tree with Hillary and Clinton campaign donor Jorge Cabreras. Jorge is a convicted drug smuggler and friend of Fidel Castro. According to the New York Times, April 4, 1997, Jorge was solicited for his donation by a Democratic operative in the lobby of a hotel in Havana! The $20,000 check to the Clinton campaign came from an account linked to cocaine money. At the time the above photo was taken, Jorge had two felony convictions, but the Secret Service cleared him to enter the White House anyway.
Remember what I said about America needing a President who places America first, second, and third.
- M. R.

Tuesday, 6 February 2007

the dangers of vaccination

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Why You Should Avoid Taking Vaccines


Dr. James Howenstine, MD.

Dr. James R. Shannon, former director of the National institute of health declared, "the only safe vaccine is one that is never used."

Cowpox vaccine was believed able to immunize people against smallpox. At the time this vaccine was introduced, there was already a decline in the number of cases of smallpox. Japan introduced compulsory vaccination in 1872. In 1892 there were 165,774 cases of smallpox with 29,979 deaths despite the vaccination program. A stringent compulsory smallpox vaccine program, which prosecuted those refusing the vaccine, was instituted in England in 1867. Within 4 years 97.5 % of persons between 2 and 50 had been vaccinated. The following year England experienced the worst smallpox epidemic[1] in its history with 44,840 deaths. Between 1871 and 1880 the incidence of smallpox escalated from 28 to 46 per 100,000. The smallpox vaccine does not work.

Much of the success attributed to vaccination programs may actually have been due to improvement in public health related to water quality and sanitation, less crowded living conditions, better nutrition, and higher standards of living. Typically the incidence of a disease was clearly declining before the vaccine for that disease was introduced. In England the incidence of polio had decreased by 82 % before the polio vaccine was introduced in 1956.

In the early 1900s an astute Indiana physician, Dr. W.B. Clarke, stated "Cancer was practically unknown until compulsory vaccination with cowpox vaccine began to be introduced. I have had to deal with two hundred cases of cancer, and I never saw a case of cancer in an un-vaccinated [2] person."

There is a widely held belief that vaccines should not be criticized because the public might refuse to take them. This is valid only if the benefits exceed the known risks of the vaccines.

Do Vaccines Actually Prevent Disease?

This important question does not appear to have ever been adequately studied. Vaccines are enormously profitable for drug companies and recent legislation in the U.S. has exempted lawsuits against pharmaceutical firms in the event of adverse reactions to vaccines which are very common. In 1975 Germany stopped requiring pertussis (whooping cough) vaccination. Today less than 10 % of German children are vaccinated against pertussis. The number of cases of pertussis has steadily decreased[3] even though far fewer children are receiving pertussis vaccine.

Measles outbreaks have occurred in schools with vaccination rates over 98 % in all parts of the U.S. including areas that had reported no cases of measles for years. As measles immunization rates rise to high levels measles becomes a disease seen only in vaccinated persons. An outbreak of measles occurred in a school where 100 % of the children had been vaccinated. Measles mortality rates had declined by 97 % in England before measles vaccination was instituted.

In 1986 there were 1300 cases of pertussis in Kansas and 90 % of these cases occurred in children who had been adequately vaccinated. Similar vaccine failures have been reported from Nova Scotia where pertussis continues to be occurring despite universal vaccination. Pertussis remains endemic[4] in the Netherlands where for more than 20 years 96 % of children have received 3 pertussis shots by age 12 months.

After institution of diphtheria vaccination in England and Wales in 1894 the number of deaths from diphtheria rose by 20 % in the subsequent 15 years. Germany had compulsory vaccination in 1939. The rate of diphtheria spiraled to 150,000 cases that year whereas, Norway which did not have compulsory vaccination, had only 50 cases of diphtheria the same year.

The continued presence of these infectious diseases in children who have received vaccines proves that life long immunity which follows natural infection does not occur in persons receiving vaccines. The injection process places the viral particles into the blood without providing any clear way to eliminate these foreign substances.

Why Do Vaccines Fail To Protect Against Diseases?

Walene James, author of Immunization: the Reality Behind The Myth, states that the full[5] inflammatory response is necessary to create real immunity. Prior to the introduction of measles and mumps vaccines children got measles and mumps and in the great majority of cases these diseases were benign. Vaccines "trick" the body so it does not mount a complete inflammatory response to the injected virus.

Vaccines and Sudden Infant Death Syndrome SIDS

The incidence of Sudden Infant Death syndrome SIDS has grown from .55 per 1000 live births in 1953 to 12.8 per 1000 in 1992 in Olmstead County, Minnesota. The peak incidence for SIDS is age 2 to 4 months the exact time most vaccines are being given to children. 85 % of cases of SIDS occur in the first 6 months of infancy. The increase in SIDS as a percentage of total infant deaths has risen from 2.5 per 1000 in 1953 to 17.9 per 1000 in 1992. This rise in SIDS deaths has occurred during a period when nearly every childhood disease was declining due to improved sanitation and medical progress except SIDS. These deaths from SIDS did increase during a period when the number of vaccines given a child was steadily rising to 36 per child.

Dr. W. Torch was able to document 12 deaths in infants which appeared within 3½ and 19 hours of a DPT immunization. He later reported 11 new cases of SIDS death and one near miss which had occurred within 24 hours of a DPT injection. When he studied 70 cases of SIDS two thirds of these victims[6] had been vaccinated from one half day to 3 weeks prior to their deaths. None of these deaths was attributed to vaccines. Vaccines are a sacred cow and nothing against them appears in the mass media because they are so profitable to pharmaceutical firms.

There is valid reason to think that not only are vaccines worthless in preventing disease they are counterproductive because they injure the immune system permitting cancer, auto-immune diseases and SIDS to cause much disability and death.

Are Vaccines Sterile?

Dr. Robert Strecker claimed that the department of defense DOD was given $10,000,000 in 1969 to create the AIDS virus to be used as a population-reducing[7] weapon against blacks. By use of the Freedom of Information Act Dr. Strecker was able to learn that the DOD secured funds from Congress to perform studies on immune destroying agents for germ warfare.

Once produced, the vaccine was given in two locations. Smallpox vaccine containing HIV was given to 100,000,000 Africans in 1977. Over 2000 young white homosexual males in New York City were given Hepatitis B vaccine that contained HIV virus in 1978. This vaccine was given at New York City Blood Center. The Hepatitis B vaccine containing the HIV virus was also administered to homosexual males in San Francisco, Los Angeles, St.Louis, Houston and Chicago in 1978 and 1979. U.S. Public Health epidemiology studies have disclosed that these same 6 cities had the highest incidence of AIDS, Aids related Complex (ARC) and deaths rates from HIV, when compared to other U.S. cities.

When a new virus is introduced into a community. It takes 20 years for the number of cases to double. If the fabricated story that green monkey bites of pygmies led to the HIV epidemic, the alleged monkey bites in the 1940s should have produced a peak in the incidence of HIV in the 1960s at which time HIV was non existent in Africa. The World Health Organization (WHO) began a African smallpox vaccination campaign in 1977 that targeted urban population centers and avoided pygmies. If the green monkey bites of pygmies truly caused the HIV epidemic the incidence of HIV in pygmies should have been higher than in urban citizens. However, the opposite was true.

In 1954 Dr. Bernice Eddy (bacteriologist) discovered live monkey viruses in supposedly sterile inactivated polio vaccine[8] developed by Dr. Jonas Salk. This discovery was not well received at the NIH and Dr. Eddy was demoted. Later Dr. Eddy, working with Sarah Stewart, discovered SE polyoma virus. This virus was quite important because it caused cancer in every animal receiving it. Yellow fever vaccine had previously been found to contain avian (bird) leukemia virus. Later Dr. Hilleman isolated SV 40 virus from both the Salk and Sabin polio vaccines. There were 40 different viruses[9] in these polio vaccines they were trying to eradicate. They were never able to get rid of these viruses ontaminating the polio vaccines. The SV 40 virus causes malignancies. It has now been identified in 43 % of cases of non-Hodgekin lymphoma[10] , 36 % of brain tumors[11] , 18 % of healthy blood samples, and 22 % of healthy semen samples, mesothiolomas and other malignancies. By the time of this discovery SV 40 had already been injected into 10,000,000 people in Salk vaccine. Gastric digestion inactivtes some of SV 40 in Sabin vaccine. However, the isolation of strains of Sabin polio vaccine from all 38 cases of Guillan Barre Syndrome[12] GBS in Brazil suggests that significant numbers of persons are able to be infected from this vaccine. All 38 of these patients had received Sabin polio vaccine months to years before the onset of GBS. The incidence of non-Hodgekin lymphoma has"mysteriouly" doubled since the 1970s.

Dr. John Martin, Professor of Pathology at the Univ. of Southern California, was employed by the Viral Oncology Branch of the Bureau of Biologics (FDA) from 1976 to 1980. While employed there he identified foreign DNA in the live polio vaccine Orimune Lederle that suggested serious vaccine contamination. He warned his supervisors about this problem and was told to discontinue his work as it was outside the scope of testing required for polio vaccine.

Later Dr. Martin learned that all eleven of the African green monkeys used to grow the Lederle polio virus Orimune had grown simian cytomegalovirus from kidney cell cultures. Lederle was aware of this viral contamination as their Cytomegaloviral Contamination Plan[13] clearly showed in 1972. The Bureau of Biologics decided not to pursue the matter so production of infected polio vaccine continued.

In 1955 Dr. Martin identified unique cell destroying viruses termed stealth viruses in patients with chronic fatigue syndrome. These viruses lacked genes that would enable the immune system to recognize them. Thus they were protected by the body's failure to develop antiviral antibodies. In March of 1995, Dr. Martin learned that some of these stealth viruses had originated from African green monkey simian cytomegalovirus of a type known to infect man.

The Lederle vaccine experience suggests that the higher-ups are not concerned about sloppy and dangerous preparation of vaccines. Animal cross infection is a huge unsolved current problem for all vaccine manufacturing. If this vaccine production sounds like an unbelievable mess to you, you are right.

The influential Club of Rome has a position paper in which they state that the world population is too large and needs to be reduced by 90 %. This means that 6 billion people must be reduced to 500 to 600 million. Obviously, creating famines and genocidal wars such as wrecked havoc in Africa, and loosing new laboratory-created diseases (HIV, Ebola, Marburg[14] , and probably West Nile virus and SARS) can help reduce the population. Other elitist groups (Trilaterals, Bildenbergers) have expressed similar concerns about excess people on planet Earth.

The company that was projected to produce the new smallpox vaccine in the U.S. was in serious trouble in England because of unsatisfactory quality of operations before setting up their facility in the U.S. Why would their performance here be any better than it was in England?

If there are important powerful groups of people that are determined to reduce the world population, what could be a more diabolically clever way to eliminate people than to inject them with a cancer-causing vaccine? The person receiving the injection would never suspect that the vaccine taken 10 to 15 years earlier had caused the cancer to appear.

Other Dangers From Vaccines

In the March 4, 1977 issue of Science Jonas and Darrell Salk warn, "Live virus vaccines against influenza or poliomyelitis may in each instance produce the disease it intended to prevent. The live virus against measles and mumps may produce such side effects as encephalitis (brain damage).

The swine flu vaccine was administered to the American public even though there had never been a case of swine flu identified in a human. Farmers refused to use the vaccine because it killed too many animals. Within a few months of use in humans this vaccine caused many cases of serious nerve injury (Guillan Barre syndrome).

An article in the Washington Post on Jan. 26, 1988 mentioned that all cases of polio since 1979 had been caused by the polio vaccine with no known cases of polio from a wild strain since 1979. This might have created a perfect situation to discontinue the vaccine, but the vaccine is still given. Vaccines are a wonderful source of profits with no risks to the drug companies since vaccine injuries are now recompensed by the government.

The steady escalation in the number of vaccines administered has been followed by an identical rise in the incidence of auto-immune diseases (rheumatoid arthritis, subacute lupus erythematosus, psoriasis, multiple sclerosis, asthma) seen in children. While there is a genetic transmission of some of these diseases many are probably due to the injury from foreign protein particles, mercury, aluminum, formaldehyde and other toxic agents injected in vaccines.

In 1999, the rotavirus vaccine was recommended by the Center for Disease Control for all infants. When this vaccine program was instituted several infants died and many had life endangering bowel obstructions. Prelicensure trials[15] of the rotavirus vaccine had demonstrated an increased incidence of intussusception 30 times greater than normal but the vaccine was released anyway without special warnings to practitioners to be on the lookout for bowel problems. Children's vaccines are often not studied for toxicity possibly because such study might eliminate them from being used.

A large study from Australia showed that the risk of developing encephalitis from the pertussis vaccine was 5 times greater than the risk of developing encephalitis by contacting pertussis by natural methods.

Naturally acquired immunity by illness evolves by spread of a virus from the respiratory tract to the liver, thymus, spleen, and bone marrow. When symptoms begin, the entire immune response has been mobilized to repel the invading virus. This complex immune system response creates antibodies that confer life long immunity against that invading virus and prepares the child to respond promptly to an infection by the same virus in the future.

Vaccination, in contrast, results in the persisting of live virus or other foreign antigens within the cells of the body, a situation that may provoke auto-immune reactions as the body attempts to destroy its own infected cells. There is no surprise that the incidence of auto-immune diseases (rheumatoid arthritis, subacute lupus erythematosus, multiple sclerosis, asthma, psoriasis) has risen sharply in this era of multiple vaccine immunization.

Vaccine Induced Type 1 Diabetes Mellitus

Dr. John Classen has published 29 articles on vaccine-induced[16] diabetes. At least 8 of 10 children with Type 1 (insulin needing) diabetes have this disease as a result of vaccination. These children may have avoided measles, mumps, and whooping cough but they have received something far worse: an illness that shortens life expectancy by 10 to 15 years and results in a life requiring constant medical care.

Dr. Classen has shown in Finland, the introduction of hemophilus type b vaccine caused three times as many cases of type 1 diabetes as the number of deaths and brain damage from hemophilus influenza type b it might have prevented.

In New Zealand, the incidence of Type 1 diabetes in children rose by 61 % after an aggressive vaccine program against hepatitis B.. This same program has been started in the U.S.A. so we can now look forward to many cases of Type 1 diabetes in children. Similar rises in Type 1 diabetes have been seen in England, Italy, Sweden, and Denmark after immunization programs against Hepatitis B.

Toxic Substances Are Needed To Make Vaccines.

Vaccines contain many toxic substances that are needed to prevent the vaccines from becoming infected or to improve the performance of the vaccine. Among these substances are mercury, formaldehyde and aluminum.[17]

In the past 10 years, the number of autistic children has risen from between 200 and 500 percent in every state in the U.S. This sharp rise in autism followed the introduction of measles, mumps and rubella vaccine in 1975.

Representative Dan Burton's healthy grandson was given injections for 9 diseases in one day. These injections were instantly followed by autism. These injections contain a preservative of mercury called thimerosal. The boy received 41 times the amount of mercury which is capable of harm to the body. Mercury is a neurotoxin that can injure the brain and nervous system. And tragically, it did.

In the United States the number of compulsory vaccine injections has increased from 10 to 36 in the last 25 years. During this period, there has been a simultaneous increase in the number of children suffering learning disabilities and attention deficit disorder. Some of these childhood disabilities are related to intrauterine cerebral damage from maternal cocaine use, but probably vaccines cause many of the others.

Many vaccines contain aluminum. A new disease called macrophagic myofasciitis causes pain in muscles, bones and joints. All persons with this disease have received aluminum containing vaccines. Deposits of aluminum are able to remain as an irritant in tissues and disturb the immune and nervous system for a lifetime.

Nearly all vaccines contain aluminum and mercury. These metals appear to play an important role in the etiology of Alzheimer's Disease. An expert at the 1997 International Vaccine Conference related that a person who takes 5 or more annual flu vaccine shots has increased the likelihood of developing Alzheimer's Disease by a factor of 10 over the person who has had 2 or fewer flu shots.

When we take vaccines we are playing a modern version of Russian Roulette. We not only get exposed to aluminum, mercury, formaldehyde and foreign cell proteins but we may get simian virus 40 and other dangerous viruses which can cause cancer, leukemia and other severe health problems because the vaccine pool is contaminated due to careless animal isolation techniques. Congress has protected the manufacturers from lawsuits, so dangerous vaccines simply increase profits at no risk to the drug companies.

U.S. children aged 2 months began receiving hepatitis B vaccine in December 2000.No peer-reviewed studies of the safety of hepatitis B in this age bracket had been done. Over 36,000 adverse reactions with 440 deaths were soon reported but the true incidence is much higher as reporting is voluntary so only approximately 10 % of adverse reactions get reported. This means that about 5000 infants are dying annually from the hepatitis B vaccine. The CDC's Chief of Epidemiology admits that the frequency of serious reactions to hepatitis B vaccine is 10 times higher than other vaccines. Hepatitis B is transmitted sexually and by contaminated blood, so the incidence of this disease must be near zero in this age bracket. A vaccine expert, Dr. Philip Incao, states that "the conclusion is obvious that the risks[18] of hepatitis B vaccination far outweigh the benefits. Once a vaccine is mandated the vaccine manufacturer is no longer liable for adverse reactions.

Dr. W.B. Clarke's important observation that cancer was not found in unvaccinated individuals demands an explanation and one now appears forthcoming. All vaccines given over a short period of time to an immature immune system deplete the thymus gland (the primary gland involved in immune reactions) of irreplaceable immature immune cells. Each of these cells could have multiplied and developed into an army of valuable cells to combat infection and growth of abnormal cells. When these immune cells have been used up, permanent immunity may not appear. The Arthur Research Foundation in Tucson, Arizona estimates that up to 60 % of our immune system may be exhausted[19] by multiple mass vaccines (36 are now required for children). Only 10 % of immune cells are permanently lost when a child is permitted to develop natural immunity from disease. There needs to be grave concern about these immune system injuring vaccinations! Could the persons who approve these mass vaccinations know that they are impairing the health of these children, many of whom are being doomed to requiring much medical care in the future?

Compelling evidence is available that the development of the immune system after contracting the usual childhood diseases matures and renders it capable to fight infection and malignant cells in the future.

The use of multiple vaccines, which prevents natural immunity, promotes the development of allergies and asthma. A New Zealand study disclosed that 23 % of vaccinated children develop asthma , as compared to zero in unvaccinated children.

Cancer was a very rare illness in the 1890's. This evidence about immune system injury from vaccinating affords a plausible explanation for Dr. Clarke's finding that only vaccinated individuals got cancer. Some radical adverse change in health occurred in the early 1900s to permit cancer to explode and vaccinating appears to be the reason.

Vaccines are an unnatural phenomena. My guess is that if enough persons said no to immunizations there would be a striking improvement in general health with nature back in the immunizing business instead of man. Having a child vaccinated should be a choice not a requirement. Medical and religious exemptions are permitted by most states.

When governmental policies require vaccinations before children enter schools coercion has overruled the lack of evidence of vaccine efficacy and safety. There is no proof that vaccines work and they are never studied for safety before release. My opinion is that there is overwhelming evidence that vaccines are dangerous and the only reason for their existence is to increase profits of pharmaceutical firms.

If you are forced to immunize your children so they can enter school, obtain a notarized statement from the director of the facility that they will accept full financial responsibility for any adverse reaction from the vaccine. Since there is at least a 2 percent risk of a serious adverse reaction they may be smart enough to permit your child to escape a dangerous procedure. Recent legislation passed by Congress gives the government the power to imprison persons refusing to take vaccines (smallpox, anthrax, etc). This would be troublesome to enforce if large numbers of citizens declined to be vaccinated at the same time.

Footnotes:

1 Null Gary Vaccination: An Analysis of the Health Risks- Part Townsend Letter for Doctors & Patients Dec. 2003 pg 78
2 Mullins Eustace Murder by Injection pg 132 The National Council for Medical Research, P. O. Box 1105, Staunton, Virginia 24401
3 Gary Null Interview with Dr. Dean Black April 7, 1995
4 de Melker HE, et al Pertussis in the Netherlands: an outbreak despite high levels of immunization with whole-cell vaccine Emerging Infectious Diseases 1997; 3(2): 175-8 Centers for Disease Control
5 Gary Null Interview with Walene James, April 6, 1995
6 Torch WS Diptheria-pertussis-tetanus (DPT) immunizations: a potential cause of the sudden infant death syndrome (SIDS) Neurology 1982; 32-4 A169 abstract.
7 Collin Jonathan The Townsend Letter for Doctors & Patients 1988 abstracted in Horowitz L. Emerging Viruses Aids & Ebola pg 1-5
8 Harris RJ et al Contaminant viruses in two live vaccines produced in chick cells.J Hyg (London) 1966 Mar:64(1) : 1-7
9 Horowitz Leonard G. Emerging Viruses AIDS & Ebola pg 484
10 Vilchez RA et al Association between simian virus 40 and non-Hodgekin lymphoma Lancet 2002 Mar 9;359(9309):817-823
11 Bu X A study of simian virus 40 infection and its origin in human brain tumors Zhonghu Liu Xing Bing Xue Zhi 2000 Feb;21 (1):19-21
12 Friedrich F. et al temporal association between the isolation of Sabin-related poliovirus vaccine strains and the Guillan-Barre syndrome Rev Inst Med Trop Sao Paulo 1996 Jan-Feb; 38(1):55-8
13 Horowitz Leonard Emerging Viruses: Aids and Ebola pg 492
14 Horowitz Leonard G Emerging Viruses: Aids & Ebola pg 378-88 Tetrahedron Inc. Suite 147, 206 North 4th Ave. Sandpoint, Idaho 83864 1-888-508-4787 tetra@tetrahedron.org
15 Null, Gary Vaccination: An Anatysis of the health risks-Part 3 Townsend letter for doctors & patients Dec. 2003 pg 78
16 Classen, JB et al. Association between type 1 diabetes and Hib vaccine BMJ 1999; 319:1133
17 Brain 9/01
18 Incao, philip M.D. Letter to representative Dale Van Vyven, Ohio House of Representatives March 1, 1999 provided to www.garynull.com by The Natural Immunity Information Network
19 Rowen Robert Your first consultation with Dr. Rowen pg 20

(c) 2003 Dr. James Howenstine - All Rights Reserved

Dr. James A. Howenstine is a board certified specialist in internal medicine who spent 34 years caring for office and hospital patients. Curiosity sparked a 4 year study of natural health products when 5 of his patients with severe rheumatoid arthritis were able to discontinue the use of methotrexate (chemotherapy agent) after trying an extract of New Zealand mussels for the therapy of severe rheumatoid arthritis.

Dr. Howenstine is convinced that natural products are safer, more effective and less expensive than pharmaceutical drugs. This research led to the publication of his book 'A Physicians Guide To Natural Health Products That Work'. This book and the recommended health products are available from www.naturalhealthteam.com