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http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/de-crem-envisage-une-double-demission-du-chef-de-la-defense-et-de-son-adjoint/article-1194861643572.htm05 novembre 2010
De Crem envisage une double démission du chef de la Défense et de son adjoint  "L'affaire Gennart", du nom du commandant francophone de la base aérienne de Florennes qui avait dénoncé la flamandisation de l'armée, continue d'agiter la hiérarchie militaire et le monde politique. 
Le ministre de la Défense Pieter De Crem a refusé vendredi la démission  du chef d'état-major de l'armée, le général Charles-Henri Delcour, parce  qu'il craignait qu'elle affaiblisse la représentation francophone et  accrédite les accusations du colonel Luc Gennart. Le général Delcour  aurait en effet dû être remplacé, provisoirement en tout cas, par son  adjoint, le général Gérard Van Caelenberghe. Or celui-ci est perçu par  de nombreux observateurs comme un "flaminguant". 
Le ministre De Crem a donc envisagé, a appris à bonne source LeVif.be  une démission commune du chef de la Défense et de son adjoint. Mais la  question n'a pas pu être réglée dans l'urgence, au kern de vendredi. Ce  qui explique la conférence de presse surprenante du général Delcour,  vendredi, où, au lieu d'annoncer sa démission, il a expliqué sa position  sur "l'affaire Gennart", de façon au minimum maladroite en appelant "le  législateur à prendre des mesures garantissant l'ordre et la discipline  au sein de l'armée". 
Le général Charles-Henri Delcour avait particulièrement mal vécu la  décision du Conseil d'Etat d'annuler la mutation anticipée de Luc  Gennart et l'interdiction qui lui avait été signifiée de participer aux  fastes de son bataillon.
 En définitive, le sort du chef de la Défense, Charles-Henri Delcour, et  de son adjoint Gérard Van Caelenberghe semble scellé à terme.
MCR et GP
http://www.dsi-presse.com/?p=2547le 4 novembre 2010
Le CEMA belge a remis sa démission : le ministre la refuse           
Dans le contexte communautaire belge, la déclaration, à la  mi-octobre, du colonel Luc Gennart, patron de la base aérienne de  Florennes, a eu l’effet d’une bombe. L’officier déclarait que la plupart  des postes de décision dans les forces belges étaient systématiquement  attribués à des officiers néerlandophones dans le cadre d’un processus  de « flamandisation », dans la foulée des premières déclarations sur le  sujet du vice-président de la Commission de la défense, Denis Ducarme.  Dans le même temps, il indiquait que l’avenir de la base de Florennes  était menacé. Ses déclarations, très inhabituelles, n’ont pas tardé à  lui causer des ennuis : devant déjà être muté prématurément, il a été  relevé de son commandement et interdit de participation aux fastes de  son unité. Il portera ensuite plainte au Conseil d’Etat, qui lui donnera  raison et le rétablira dans ses fonctions. Alors que le ministre  indiquait qu’aucun plan concernant la fermeture de Florennes n’était  établi et qu’une commission sur la flamandisation allait être mise en  place, le conflit s’est déplacé.
 
Le Chief of Defense (CHOD – l’équivalent du CEMA), le général  Delcour, a remis sa démission au ministre, qui l’a refusé, une rumeur  qui courrais ces derniers jours et qui a été confirmée par le quotidien La Dernière Heure. Quelques  heures plus tard, le général Delcour convoquait une conférence de  presse où il indiquera – fait unique pour un officier d’une armée  européenne – que « Notre déontologie militaire et nos normes d’ordre  et de discipline semblent devenues incompatibles avec les lois, ou avec  les conventions signées par la Belgique« , ajoutant qu’un certain nombre de conventions internationales, « principalement en matière de droits de l’Homme »  sont incompatibles avec la profession militaire. Dans le microcosme  militaire, déclaration a eu l’effet d’une bombe : en Belgique, les  officiers prêtent serment en jurant « d’observer la Constitution et les lois du peuple belge« .  Par ailleurs, en tant que membres de l’exécutif, ils sont tenus  respecter la séparation des pouvoirs, en l’occurrence, en ne critiquant  pas une décision de justice. La déclaration n’est donc pas anodine et ne  trouve aucun équivalent en Europe ou aux Etats-Unis ces cinquante  dernières années. Etonnament, la presse n’a réagit qu’aujourd’hui. 
 
Or, elle intervient dans un contexte passablement complexe : les  négociations politiques entre Flamands et Francophones sont dans  l’impasse depuis les élections de juin et la perception générale est que  la future réforme de l’Etat décidera de l’avenir du pays.  Comparativement, le processus de flamandisation est effectivement en  cours et plusieurs militaires confient dans l’anonymat leur crainte de  voir, petit à petit, passer en Flandre la majorité des bases et  équipements lourds de l’armée – que ce soit ou non dans l’optique d’une  éventuelle indépendance du nord du pays. Si le ministre de la défense  pouvait souligner un léger déséquilibre entre généraux flamands et  francophones, c’est toutefois au sein des postes intermédiaires dans les  unités qu’il est le plus flagrant. Dans le même temps, si la fermeture  de la base de Florennes ne fait pas l’objet d’un plan, l’option a été  envisagée.
 
On comprend d’autant mieux le colonel qu’il n’existe aucun consensus  politique en Belgique sur le remplacement des F-16 – une escadre est  basée à Florennes – et que ces derniers commenceront à sortir de service  vers 2020. Ne resteraient sur place qu’un escadron de drones B-Hunter…  sur une base d’une taille très supérieure aux besoins réels. In fine,  si les déclarations du général Delcour peuvent être interprétées comme  un « suicide de carrière », il n’en demeure pas moins qu’il laisse  derrière lui une armée dans une situation passablement complexe :  sous-financée au niveau des équipements, réformée essentiellement par  des coupes budgétaires mais non réorganisée en profondeur,  doctrinalement placée sous la tutelle des affaires étrangères et  souffrant de modes de gestion excessivement lourds, elle pourrait  également bien être l’objet de convoitises de part et d’autres de la  frontière linguistique. Si ces convoitises ne déboucheront certainement  pas sur un scénario à la bosniaque, les forces armées belges sont  indubitablement en train de connaître leur pire crise depuis leur  création.
                     Le député MR et membre de la commission  Défense Denis Ducarme estime que par ses déclarations à propos de  l'affaire Gennart le général Delcour porte atteinte à la séparation des  pouvoirs. "Il n'est plus crédible pour occuper des fonctions de ce rang"
             
Le colonel Luc Gennart avait dénoncé la flamandisation de l'armée,  ce qui lui avait valu une mutation accélérée, mutation contestée devant  la conseil d'Etat qui lui avait donné raison. Une décision judiciaire  mal prise par le général Delcour qui ne s'était pas privé de le dire  publiquement au cours d'une conférence de presse.  Le général qui avait  aussi, dit La Dernière Heure, donné sa démission au ministre De Crem qui  l'aurait refusée.
Une affaire qui manifestement n'est pas terminée.  Denis Ducarme estime que par ses déclarations le général Delcour porte  atteinte à la séparation des pouvoirs.
 
Denis Ducarme veut un débat à la Chambre : "J'ai lu  qu'il avait déjà proposé sa démission au ministre de la Défense, qui a  été refusée, donc le débat aura lieu à la Chambre, c'est ce que je  demande, c'est que la commission de la Défense se réunisse très vite  tout de même, pour se poser sur ces déclarations. Mais je ne vois pas  aussi, aux yeux de nos alliés de l'OTAN, des pays de l'Union européenne,  comment nous pourrions continuer au niveau de la Défense à travailler  de manière crédible par rapport à ses alliés, compte tenu de  déclarations tout à fait surréalistes, telles qu'elles, telles que le  général Delcour a pu les tenir".
 
Pour Denis Ducarme, le général Delcour ne peut plus être aujourd'hui le chef d'état major de l'armée en Belgique : "Aujourd'hui,  en effet, compte tenu de ces déclarations, je pense qu'il faut oser le  dire, clairement, il n'est plus crédible pour occuper des fonctions de  ce rang".
  Arnaud Ruyssen
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/330189/ovation-pour-le-colonel-gennart.htmlOvation pour le colonel Gennart  30/10/2010
Le commandant de la base de Florennes obtient raison au Conseil d’État; une décision critiquée  par le chef de la Défense
 
NAMUR   Des hommes politiques namurois ont apporté vendredi leur soutien au  commandant de la base de Florennes, le colonel Luc Gennart, un moment  relevé de son commandement pour avoir dénoncé face caméra la “flamandisation”  de l’armée, jusqu’à ce que le Conseil d’État suspende cette sanction hier en matinée. 
 
“La parole est d’or, le silence n’est que de plomb ”,  a lancé le gouverneur de la province de Namur, Denis Mathen, lors des  fastes du 2e wing tactique – que commande le colonel Gennart – organisés  à Namur, ville-marraine de la 350e escadrille. “La liberté d’expression est un principe premier   dans notre État de droit”, a-t-il ajouté. 
 
Le bourgmestre de Namur, Jacques Étienne (CDH), a pour sa part fait part de l’“avenir incertain”  de la base, soulignant que le colonel Gennart avait eu le mérite de “donner l’alerte”  et parlant lui aussi d’“appréhensions”  sur l’avenir de la base de Florennes, le plus gros employeur de la province avec ses quelque 1.300 personnes. 
 
Le  Conseil d’État a donné raison vendredi matin au colonel Gennart,  estimant qu’il existait un préjudice grave et difficilement réparable  pour le plaignant, victime d’une atteinte à l’honneur et à sa  réputation. Il a aussi tenu compte du premier moyen développé par la  défense, à savoir le défaut d’audition. 
 
L’officier a été  vivement applaudi par son personnel et, dans une moindre mesure, par le  public lors de son arrivée sur la place Saint-Aubain, peu après 13 h,  lorsqu’il a passé les troupes en revue. 
 
Pour sa part, le chef de  la Défense, le général Charles-Henri Delcour, a appelé vendredi le  législateur à prendre une initiative qui permettrait de continuer à  garantir l’ordre et la discipline au sein de l’armée. 
 
Selon le  patron de la Défense, la décision rendue hier par le Conseil d’État met  au jour la difficulté pour l’armée de prendre des mesures d’ordre et  disciplinaires dans le cadre légal actuel. “Notre déontologie  militaire et nos normes d’ordre et de discipline semblent devenues  incompatibles avec les lois, ou avec les conventions signées par la  Belgique.”   
 
Le général Delcour a souligné vendredi le caractère exceptionnel des déclarations du colonel Gennart. C’est “du jamais-vu dans notre armée” , a-t-il dit. 
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/10/larm%C3%A9e-belge-flamandis%C3%A9e-.html17 octobre 2010
L’armée belge « flamandisée » ?Pour le colonel Luc Gennart, commandant de la base aérienne de Florennes, une base    située en Wallonie dont le ministre de la Défense, le Néerlandophone  Pieter de Crem, a annoncé la fermeture, l’armée belge est en voie de  « flamandisation » rapide : « les Flamands décident de tout », a déclaré l’officier, qui a rompu son devoir de réserve, à la RTBF-télévision. « Les francophones sont mis à l’écart », envoyés « dans des écoles ou à l’étranger ».
Le seul militaire de haut rang, selon lui, reste le général Charles-Henri Delcour, le patron de l’armée. « Dans tout ce qui est décision sur l’avenir de la Défense, les Francophones n’ont rien à dire », a-t-il martelé.                                                                                                                                 
Une  accusation déjà portée, le mois dernier, par le député libéral  francophone Denis Ducarme. Il avait accusé Pieter De Crem de n’avoir  invité que des experts flamands à un colloque préparatoire à la réunion  informelle des ministres de la Défense qui s’est tenue à Gand. « De  Crem est occupé à flamandiser la Défense nationale comme je l’avais  relevé l’an dernier, en démontrant que sur les 33 généraux en poste, 23  étaient flamands », avait affirmé Ducarme.
Pour le  ministère de la Défense, il n’y a aucune volonté de « flamandiser »  l’armée, mais incapacité des Francophones à réussir les tests de  néerlandais, une explication reprise à son compte par le général  Delcour. Reste que l’armée belge est loin d’être la seule administration  à se retrouver ainsi dominée par les Néerlandophones dont les aptitudes  en français restent encore à prouver : c’est aussi, par exemple, le cas  dans la diplomatie, où tous les grands postes ne sont plus occupés  depuis longtemps par des Francophones. 
Au niveau du gouvernement  fédéral, tous les portefeuilles qui ont une visibilité internationale  sont aussi détenus par des Flamands, tout comme les postes  internationaux (le commissaire belge, Karel De Gucht, est flamand, le  président du conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, le  Belge Herman van Rompuy, aussi, etc.).  Le ras  le bol du colonel Gennart, certes alimenté par les coupes claires dans  le budget de la défense belge, montre que les Francophones prennent  conscience que le néerlandais est devenu un instrument de  discrimination, tout comme le français l’a été dans le passé. Mais  bâtit-on l’avenir en vengeant les humiliations passées ?
Jean Quatremer
http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/745973/un-colonel-denonce-la--flamandisation--de-l-armeeUn colonel dénonce la "flamandisation" de l'arméeLe commandant de la base aérienne de Florennes dénonce la "flamandisation de l’armée", une déclaration peu habituelle de la part d’un militaire de haut rang sur les questions politiques et communautaires.
17 Octobre 2010
Le colonel Luc Gennart, commandant la base aérienne de Florennes, dénonçait la "flamandisation"  de l’armée hier soir à la télévision publique. Il explique qu’au sein  de l’état-major général, les décisions sont prises sans tenir compte de  l’avis des francophones. De plus, ces derniers ne sont pas placés à des  postes de décision, mais dans "des postes annexes" : "Ils sont soit envoyés dans les écoles, soit envoyés à l’étranger", explique le colonel au micro de Florin Hossu pour Bel RTL.
Enormément d'entente mais aucune place pour les francophones
Il admet toutefois qu’au niveau de l’armée, il y a "énormément d’entente" entre Flamands et francophones "On  opère de manière tout à fait remarquable. Notre grande force, c’est  d’être ensemble, unis, mais malheureusement, au niveau de la hiérarchie,  il y a un mouvement de flamandisation qui exclut toute réflexion  francophone".
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http://probruxsel.blogspot.com/2010/10/le-vlaams-belang-propose-son-plan-b.html30/10/2010
Le Vlaams Belang propose son plan B Max Debrouwer
Gerolf Annemans, chef de file Vlaams Belang à la Chambre, et Steven  Utsi, du Service d’études du VB, viennent de publier un livre «  académique » intitulé « De ordelijke opdeling van België » (la scission  de la Belgique en bon ordre), qui avance que l’indépendance de la  Flandre peut également se faire sans révolution ni chaos.  Ce livre, qui  présente le « plan B » du V.B. serait en préparation depuis deux ans,  mais s’est fait coiffer au poteau par la sortie du « plan B » de Di  Rupo, qui envisageait, après l’échec de sa préformation, que la Flandre  puisse effectivement tourner le dos à notre petit royaume et que la  Wallonie pourrait fort bien y survivre.
Le Vlaams Belang, on le sait, outre ses positions racistes et  xénophobes, a pour principal objectif l’indépendance totale de la  Flandre. Le livre entend donc prouver, avec un argumentaire qui se veut  scientifique, que cette scission est aujourd’hui viable, à condition  qu’elle se passe en bon ordre. Entre une NV-A incapable de négocier  parce que coincée dans son propre argument électoral d’autonomie et un  VB qui se met à jouer la carte de la raison et du pseudo-académique pour  faire oublier sa politique du coup de poing et ses danses de drapeaux,  on va bientôt avoir difficile de faire la différence.
Pourquoi ce  changement d’attitude au VB, qui n’a pourtant jamais eu peur de  provoquer le chaos ou la révolution? C’est très simple. Une Flandre  indépendante n’est possible qu’à condition d’une reconnaissance rapide  de ce nouveau pays par l’Europe. Or la Belgique résiduelle pourrait y  apporter son véto. Dès lors, une sortie de force serait vouée à   l’échec. C’est ce qui explique que le VB propose un divorce en deux  étapes. D’abord, la Flandre proclamerait sa souveraineté, après quoi on  commencerait à négocier avec les Francophones sur le partage des actifs  et passifs communs. De telles négociations sont-elles envisageables ?  Cela semble difficile, au vu du déséquilibre d’un marché de dupes, de  l’incapacité de communication des deux communautés et, surtout, de  l’importance de la dette publique. Mais le VB a prévu un plan B à ce  plan B : si ces négociations échouent, dans ce cas la Flandre  proclamerait son indépendance et transformerait la frontière  linguistique en frontière d’Etat.
Bruxelles vu par le Vlaams Belang
Une  fois la frontière linguistique transformée en frontière d’Etat,  Bruxelles serait annexée à la Flandre avec un statut spécial, avec une «  inburgering » (assimilation) progressive.
Ce vœu impérialiste est-il réaliste ? Sans doute non.
Sauf  si les Bruxellois continuent à réagir aussi peu que des moutons qu’on  mène à l’abattoir. Sauf si la Wallonie, dans la négociation de partage  de la dette publique avec la Flandre, lâche Bruxelles et accepte de ne  pas mettre de véto à la reconnaissance européenne, en échange d’une  diminution de sa part dans le partage de la dette 30 publique nationale.
http://probruxsel.blogspot.com/2010/10/un-plan-pour-tous-les-belges.html11/10/2010
Un plan A+ pour tous les Belges ! La Belgique communautaire a vécu, la Belgique des Régions doit prendre le relais.Il  faut mettre fin, une fois pour toutes, aux Communautés et confier  toutes les compétences à quatre Régions mises sur un pied d’égalité.La  Belgique de papa est bien enterrée et le fédéralisme belge hybride  entretenant une totale confusion entre Régions et Communautés a montré  ses limites. Le plan A que l’on nous a mijoté stérilement pendant plus  de cent jours en coulisse ne mène nulle part. La discrétion qui a  entouré ces négociations semblait davantage destinée à endormir le  citoyen qu’à donner aux négociateurs de réelles chances d’aboutir. En  effet, comme l’ont souligné justement quelques analystes avertis, les  objectifs poursuivis et les conditions imposées aux négociateurs étaient  contradictoires et rendaient impossible l’aboutissement d’un véritable  accord équilibré. On a vu le résultat : on repart à zéro !
Comment  en sortir ? Il faut oser poser la seule question pertinente : que  veut-on encore faire ensemble, avec quels partenaires – non pas entre  quels partis politiques, mais bien entre quelles populations, quels  citoyens -  et sur quelles bases cohérentes veut-on construire cette  future Belgique ?
Il est impératif pour tous d’adopter des règles  communes cohérentes et non pas de poursuivre des chimères en tentant de  se doter de compétences à géométrie variable – tantôt régionales,  tantôt communautaires -. Il faut mettre fin, une fois pour toutes, aux  Communautés et confier toutes les compétences à quatre Régions mises sur  un pied d’égalité.
Pourquoi quatre Régions ? Certains sont  attachés à une forme d’homogénéité linguistique de leur territoire,  soit, qu’il en soit ainsi ! Mais alors, il est essentiel que la même  règle s’applique à tous les territoires. Que la Flandre ait sur tout son  territoire une seule langue officielle reconnue et acceptée, le  néerlandais ; bien. Que le français soit la seule et unique langue  autorisée en Wallonie, parfait. Que l’allemand, soit la langue de la  Région germanophone, voilà qui est logique. Que la Région bruxelloise,  seule région du pays que la Constitution désigne comme région bilingue  dans laquelle le néerlandais et le français sont langues officielles,  puisse réellement être bilingue en disposant notamment des moyens  d’éduquer ses enfants concrètement dans ces deux langues. Pour ce faire,  il est indispensable de lui confier la compétence de l’enseignement  afin qu’elle propose un enseignement bilingue bien adapté aux  particularités sociales et culturelles de la Région. Confier aux Régions  la compétence de l’enseignement entraînera naturellement le transfert  vers les Régions de toutes les compétences sur les matières  personnalisables (les matières sociales) ainsi que la culture et le  tourisme, entre autres choses. Il n’y aura donc plus aucune raison de  maintenir les Communautés. Une fédération de Régions sera bien plus  compréhensible pour tous et beaucoup plus efficace.
Les quatre  Régions, autonomes, adultes, équivalentes, pourront, ensemble, décider  de ce qu’il conviendra de confier à un niveau fédéral, géré en commun,  dans l’intérêt de tous, et de déterminer quelle solidarité elles  souhaitent entre elles.
http://probruxsel.blogspot.com/2010/09/sondages.html26/09/2010
Sondages http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2010-09-24/plan-b-les-avis-divergent-entre-wallonie-et-bruxelles-794967.php
Commentaire par Max Debrouwer :Le Soir, présentait hier, 25/09/2010, les conclusions d’un sondage dans  lequel il apparaît que, s’il faillait passer au fameux « plan B », 33%  des Bruxellois seraient séduits par un axe Wallobru (pour 63% de  Wallons). Pour paraphraser le fameux « les francophones ne sont  demandeurs de rien », on peut donc dire ici que les Bruxellois ne sont  demandeurs de rien. Et encore… Le petit sondage « micro-trottoir »  réalisé par Pro Bruxsel le 19/09 à la Journée sans voiture, indiquait  que seuls 7,6% des sondés seraient pour un axe Wallonie-Bruxelles.  Derrière la cogestion par la Flandre et la Wallonie, qui fait 12,7% des  scores dans notre sondage, contre 0% dans Le Soir, cette possibilité  n’étant pas évoquée.
Ce n’est pas la seule chose qui étonne dans  le sondage du journal Le Soir : on y fait la distinction entre Bruxelles  « État indépendant » ou « district européen ». Combien d’entre vous,  qui êtes pourtant un lectorat averti, pouvez détailler la différence  entre les deux ? D’autre part, les conclusions occultent la première  hypothèse de travail, prônée notamment par Pro Bruxsel ou par Rudy  Demotte, président de la Région wallonne, d’un Etat fédéral  décommunautarisé, à 4 Régions autonomes.
Le désir d’intégration à  la Flandre donne aussi des résultats différents : 5,1% dans notre  sondage, pour 2% dans celui du Soir. Mais bon, peut-être la tradition  flandrienne de la vie saine au grand air et du vélo roi a-t-elle jeté  plus de tenants du Vlaamse Moederland met Brussel als Hoofdstad dans nos  filets de sondage micro-trottoir que dans ceux du soir, qui avait  recours à l’internet.
Quoi qu’il en soit de ses différences, une  conclusion est cependant identique dans les deux cas : les Bruxellois ne  veulent pas d’une alliance Wallonie-Bruxelles, mais souhaitent, pour  une large majorité (47% selon le Soir, 75% selon pro Bruxsel), devenir  une Région ou État ou District autonome.
http://probruxsel.blogspot.com/2010/09/les-7-peches-capitaux-de-la-capitale.html25/09/2010
Les 7 péchés capitaux de la Capitale selon la Flandre...José Fernandez
Il est de ces contre-vérités et autres fantasmes, qui a force d'être  répétés inlassablement, finissent par être considérés comme parole  d'Evangile selon St. Bart...
Hier komt een verkorte opsomming van wat men in Vlaanderen over Brussel denkt, en waarom de waarheid moet gekend worden...
1. La Région Bruxelloise est pauvre...Faux,  une analyse européenne (source : Eurostat) place d'ailleurs la Région  de Bruxelles-Capitale à la deuxième place des régions les plus riches de  l'Union Européenne. Avec un PIB de 60.200 EUR/hab, elle se classe 2ème,  juste derrière le Grand-Duché du Luxembourg. La Flandre est 10ème de ce  classement (31.700 EUR/hab), la Wallonie 17ème (22.600 EUR). La  Belgique dans son ensemble se classe 11ème (31.200 EUR/hab).
Si la  Région est pauvre, c'est parce que la Loi de financement l'appauvrit, en  assurant des transferts injustifiés vers les autres Régions (16  milliards EUR/an vers la Flandre, 9,5 milliards vers la Wallonie) !
Toutes  les analyses montrent qu'il lui manque (au minimum) entre 500 millions  et 1 milliards d'EUR pour être financée correctement et assurer son  rôle... C'est un des enjeux majeurs de la négocation politique en cours  pour la formation du gouvernement...
2. La Région de Bruxelles-Capitale est mal gérée...
Le  sous-entendu derrière cette affirmation est bien entendu que la Région  serait mal gérée car ce sont essentiellement des francophones qui la  gèrent... C'est oublier un peu vite que la Région est  constitutionnellement bilingue et que le gouvernement régional  bruxellois est paritaire en nombre de ministres néerlandophones et  francophones. Historiquement, le poste de Ministre du Budget a  d'ailleurs souvent été occupé par un ... néerlandophone. Dernier en date  à avoir géré les finances bruxelloises avant d'être remplacé par J-L  Vanraes, Guy Vanhengel... aujourd'hui responsable du budget au Fédéral,  dont on pourra difficilement nier l'orthodoxie budgétaire... ni le  caractère flamand de son parti, l'OpenVLD... Avec les moyens limités qui  lui sont dévolus, la Région gère plus que correctement son budget.
3. Il y a trop de niveaux de pouvoir à Bruxelles, il faut fusionner les communes...
Les  communes bruxelloises comportent en moyenne environ 60.000 habitants.  C'est bien plus que bien des communes de Wallonie ou de Flandre. Pour  assurer des politiques de proximité (mobilité, sécurité, aménagement  urbain...), le pouvoir communal est indispensable, et assure une  démocratie de terrain.
S'il est juste de penser que certains  découpages communaux sont à revoir (Bruxelles-Ville, Laeken,  Neder-over-Hembeek et Haren, toutes gérées depuis l'Hôtel de Ville de  Bruxelles par exemple) et que certains recoupements seraient justifiés,  il faut maintenir une approche locale forte, les disparités  socio-économiques entre les différents quartiers de la ville étant  importantes.
Une étude récente montre d'ailleurs que la fusion prônée  par la NVa pour Bruxelles n'est pas toujours efficace : ainsi à  Antwerpen, où les communes ont été fusionnées, les coûts de  fonctionnement, notamment pour la Police, sont proportionnellement plus  élevés qu'à Bruxelles...
4. La Région est la capitale de la Flandre, et donc la Flandre a son mot à dire...
La  Flandre est le seul exemple connu au monde de région ou d'entité  territoriale ayant placé sa capitale... en dehors de sa propre région.  Cela démontre l'attachement flamand à fagociter Bruxelles à son seul  profit. Et le mouvement flamand se base pour cela sur l'Histoire...
Mais  Bruxelles n'a jamais fait partie historiquement de la Flandre, mais  bien du duché du Brabant (qui jadis s'étendait jusqu'aux abords  d'Anvers... La Flandre, elle se situe à GAUCHE du Brabant sur cette  carte de 1350)... Refaire l'histoire est toujours commode !
La Région  de Bruxelles-Capitale existe constitutionnellement depuis 1989 et est  une Région à part entière. Elle n'a pas à être co-gérée par les autres  Régions.
Si la Flandre choisit la voie du séparatisme, elle devra établir sa capitale à Anvers ou Gand, mais quitter Bruxelles.
5. Le refinancement de Bruxelles doit être conditionné à l'utilisation des fonds et à son contrôle
Les  autorités bruxelloises sont tout aussi capables de compter et de gérer  leurs affaires que les entités régionales flamandes ou wallonnes.  Bruxelles ne réclame pas le droit de contrôler l'affectation des  finances régionales flamandes au Port d'Anvers ou celles wallonnes à la  Ville de Charleroi...
Cette demande hégémonique et unilatérale ne  repose sur aucune légitimité et est inacceptable pour les Bruxellois.  Bruxelles ne réclame que son dû légitime à disposer de la richesse  qu'elle produit, tout en bénéficiant d'un financement équitable pour les  rôles mutliples qu'elle joue au bénéfice du pays et des autres régions  fédérées. Sans la vitrine "Bruxelles", la Flandre et la Wallonie sont  inexistantes sur l'échiquier mondial...
6. Les Communautés doivent avoir un droit d'ingérence dans les affaires bruxelloises
La  gestion catastrophique de l'enseignement à Bruxelles devrait à lui seul  démontrer l'absurdité du modèle communautaire belge. Les Communautés  contribuent à créer des sous-nationalités dans la Région en forçant les  Bruxellois à choisir une langue, que ce soit pour leur santé, leur  sport, leur enseignement, leur culture,... Nous voulons mettre fin à  cette ingérence inefficace et discriminatoire et rendre aux Régions ces  compétences.
7. Bruxelles n'est qu'une ville, comme Anvers ou Liège...
Capitale  du Royaume, siège du Vlaamse Raad et de la Communauté Française,  capitale de l'Europe, siège d'institutions internationales comme  l'OTAN... Bruxelles n'est pas une ville comme Anvers ou Liège. Elle est  une ville-région aux compétences multiples et qui s'incrit dans le  processus de fédéralisation de la Belgique.
La volonté flamande de  ramener Bruxelles au simple statut de Ville ne se justifie que par sa  volonté de la conquérir sous son aile soi-disant protectrice. Or la  Flandre n'aime pas Bruxelles, qui est pourtant sa capitale ! Elle la  sous-finance et conditionne tout refinancement équitable. Quel autre  région dans le monde méprise à ce point sa propre capitale ? Encore une  incohérence flagrante...
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Flashback: famille royalehttp://www.pereubu.be/?p=106717 decembre 2009
Philippe, roi des Belges ce 24 décembre ?
         On le dit mal préparé. Faux. A 50 ans,  Philippe dispose d’une expérience que peu de politiciens actuels  possèdent au moment d’occuper des postes stratégiques – il suffit de se  souvenir de la ministre Freya Vanden Bossche, dont l’échancrure du  corsage était inversement proportionnelle à ses compétences ; et que  dire d’Isabelle Durant, Fadila Laanan et autres Philippe Henry et Eric  Tomas, qui ne parviendra jamais à faire croire qu’il est chevronné en  quoi que ce soit ?

 Non, Philippe est prêt à devenir Philippe Ier de Belgique. Il en a  l’envie, il en a le charisme si on lui laisse les coudées franches. Et  il doit devenir roi très vite, estiment les observateurs de la vie  politique belge.
Plusieurs raisons à cette opinion. Les hommes d’affaires, les capitaines  d’industrie, de Wallonie, de Flandre et de Bruxelles, sont unanimes :  Philippe est le dernier espoir d’une Belgique unie [mais pas  nécessairement unitaire] et crédible à l’étranger. Il a dirigé plusieurs  missions économiques sur les cinq continents, il s’est aguerri, il est  venu, il a vu, il a conquis.
 
Là où la classe politique s’ingénie à embrouiller les cartes,  Philippe apparaît comme le phare au milieu de la tempête. Nous  entretenons à grands frais des présences des trois Régions un peu  partout dans le monde. Les Flamands le reconnaissent : vendre la Flandre  à l’étranger, c’est nul. Et c’est pire encore pour la Wallonie, où la  plupart des ministres ne pipent pas un mot d’anglais, même avec l’accent  d’Angleur. Quant aux Bruxellois, ils doivent être des hommes liges de  Charles Picqué, qui a l’art de s’entourer de snuls.
 
Alors que peu de responsables étrangers savent où se trouve la  Belgique et ignorent que ce pays possède une capitale nommée Bruxelles  ["quelque part en Europe", disent les Américains et les représentants  des pays émergents, primordiaux pour notre avenir économique], Philippe  est devenu le visage et la référence of Belgium.
 
La malédiction des Saxe-Cobourg
Deuxième raison, peut-être moins palpable : la poisse qui colle à notre  famille royale. Sauf pour Léopold II, jamais une succession ne s’est  déroulée de manière normale et sans drame.
 
On sait que Léopold Ier vécut un drame familial avant d’accepter le  trône de Belgique. Léopold II mourut sans héritier. Albert Ier,  cinquième fils du frère de Léopold II, accéda au trône sans s’y attendre  et sans le désirer. Son fils, Léopold III, fut couronné, insuffisamment  aguerri à son rôle de roi, en raison de la mort tragique d’Albert. Si  son frère Charles exerça une régence appréciée, après la Seconde Guerre  mondiale, il n’en reçut aucune reconnaissance et laissa la place à un  mineur, Baudouin Ier, qui se révéla, contre toute attente, un souverain  de haute valeur.
 
Dans son ombre, Albert s’apprêtait à mener une vie sans souci,  préparant son fils aîné à la succession. La mort inopinée de Baudouin  propulsa Albert à l’avant-scène, où il apprit son métier sur le tas, et  avec un brio que personne ne lui dénie.
 
Au total et en raison de tragédies, tant personnelles que résultant  des aléas de l’Histoire, aucun de nos souverains n’a été préparé à la  fonction royale comme Philippe, qui sera le premier universitaire à  monter sur le trône de Belgique.
 
Le paradoxe se trouve dans le fait que plus le rôle officiel du Roi  s’est vu raboter au fil des années, plus le monarque se révèle un  maillon indispensable dans le pays, au point d’en devenir une sorte  d’indispensable pierre d’angle !
 
Le scénario du couronnement, point par point 
Jusqu’à présent, la succession d’Albert II tenait pour certaine une  succession à la disparition naturelle du Roi. L’hypothèse prend de moins  en moins corps. Si elle aboutissait, elle s’avèrerait désastreuse.
 
On entend d’ici tous les agités du républicanisme, du PS au FDF, des  Verts à l’extrême-droite, unis en un mariage contre nature, dont le seul  programme consisterait à supprimer la monarchie. Chaos assuré, et c’est  tout ce dont la Belgique n’a pas besoin dans l’état où l’ont précipitée  nos chers politiciens férus du seul électoralisme.
 
Autre possibilité : l’abdication. Si Elizabeth II d’Angleterre semble  ne pas vouloir abandonner le trône, vivante, nous sommes entourés  d’exemples de situations contraires. L’exemple est venu du Nord ; au  Danemark, aux Pays-Bas, où Beatrix est devenue Reine après le retrait de  Juliana. Même évolution au Grand-Duché de Luxembourg.
 
On pense donc à une abdication d’Albert II en faveur de son fils  aîné. Sans doute ne ferait-elle pas taire les anti-monarchistes, qui  parviendraient à faire avancer leurs pions, aidés en cela par des  sondages manipulés et des manœuvres dignes du PS de Charleroi où  Magnette se fait élire triomphalement à 97 % par… moins de 20 % des  membres carolos !
Le scénario le plus vraisemblable du couronnement de Philippe se passe  en deux temps. Dans son allocution du 24 décembre, Albert II annonce son  retrait et la passation de ses pouvoirs à Philippe.
 
Surfant sur sa popularité personnelle, Albert II propose de seconder  son fils le temps qu’il faudra – un peu comme Dehaene soutenant Leterme,  mais en plus sérieux. Cela permettrait à Philippe Ier de voler de ses  propres ailes, de s’initier, de se “muscler”, de gagner le cœur de ses  sujets, tout en capitalisant sur la renommée de son père.
 
Un 24 décembre 2009 décisif
Pourquoi le prochain discours royal devient-il si dramatiquement capital  ? Plus le temps passe, plus les chances de survie de la monarchie et du  pays s’amenuisent. Habitués à ne tenir aucun compte des désirs de la  population, les états-majors politiques se partagent déjà le gâteau,  ourdissent les manœuvres destinées à faire accepter une république.
 
Ils y ont avantage : toute situation institutionnelle nouvelle  introduit un flou juridique, permettant tous les abus, instituant  l’innommable et la mafia politicienne. En d’autres termes : le choix  entre la monarchie et la chienlit cornaquée par les Uyttendaele et  autres… dynasties à la Moureaux, Michel, Daerden, Wathelet et consorts.
 
Il s’agit donc de prendre de vitesse cette dérive qui, mal accueillie  par la population, nous précipiterait dans un gourbi, dont personne  n’ose prédire sur quoi il débouchera.
  John UBU
http://www.bivouac-id.com/2009/05/06/belgique-le-prince-laurent-a-voulu-devenir-musulman-pour-faire-enrager-sa-famille-et-devenir-%C2%ABle-prince-des-musulmans-de-belgique%C2%BB/
Belgique : Le prince Laurent a voulu devenir musulman pour faire enrager sa famille et devenir «le prince des musulmans de Belgique»
 Par  Yann le  6 mai 2009 
   Le prince Laurent a  envisagé de se marier avec une femme originaire de Mauritanie et de  devenir lui-même musulman, selon Jan van den Berghe, spécialiste de la  monarchie dans son ouvrage God in Laken.
  
 Le  prince Laurent est sur certains points le canard boiteux de la famille  royale. Petit, il reçoit la même éducation que son frère et sa sœur mais  se révolte dès son plus jeune âge contre ses parents et son oncle, le  roi Baudouin.
Le  prince Laurent est sur certains points le canard boiteux de la famille  royale. Petit, il reçoit la même éducation que son frère et sa sœur mais  se révolte dès son plus jeune âge contre ses parents et son oncle, le  roi Baudouin.
  
Le prince a aussi eu des divergences avec le reste de  la famille royale sur le plan religieux. Il ne s’est jamais déclaré  athée mais il n’a jamais non plus fait partie du cercle des dévots de  Laeken. C’est peut être son amitié profonde avec le prêtre français Guy  Gilbert, qu’il considère comme un père de substitution, qui l’a gardé  dans la religion catholique.
  
Détail croustillant: selon Noël Vassen, le prince  aurait voulu devenir musulman avant de rencontrer le père Gilbert, et  cela toujours afin de faire enrager sa famille. «Il avait comme  projet d’épouser une femme de Mauritanie, la fille du numéro deux du  pays. Une femme très riche. Il aurait certainement utilisé le Coran à  des fins politiques. Il trouvait le statut du roi du Maroc taillé sur  mesure pour lui. La Belgique compte un demi-million de musulmans, se  disait Laurent. En devenant lui-même musulman, il serait devenu le  prince des musulmans de Belgique. La famille de la femme mauritanienne  n’a jamais été mise au courant de la proposition du prince Laurent et le  mariage n’a pas pu avoir lieu. »
  Source : Le Vif
 Merci à Thierry 
http://www.pereubu.be/?p=3531 juillet 2008
Le Roi Baudouin mort par négligence
         La grande presse subsidiée et hagiographique n’e s’est jamais  réellement penchée sur les circonstances du décès du Roi Baudouin. Ubu a  retracé pour vous le film du drame.
 
Le Roi Baudouin est décédé le 31 juillet 1993 à Motril en vacances  dans sa villa Astrida. Se trouvaient sur place : la Reine Fabiola, deux  militaires de la Marine [Robert Timmers, 1er maître et Jan Dressen, 1er  maître principal], l’intendant de la villa [Juan Bermudez] et une  cuisinière [la bonne amie de l'intendant]. Aucun médecin n’était présent  alors que le Roi avait été [mal] opéré des piliers valvulaires [le  coeur] à Paris par le Pr Carpentier peu auparavant.
Le Roi n’adorait pas trop la villa Astrida. Il l’avait équipée d’un  matériel téléphonique de pointe pour rester en contact permanent pour  gérer les affaires du pays. Le Roi installait en général, en fin de  journée, vers 18h, son bureau sur la terrasse du 1er étage et  s’enfermait à clé pour avoir la paix pour travailler et échapper ainsi à  ses gardes du corps. Il prenait quantité de notes dans ses cahiers  Atoma et consultait ses interlocuteurs via son répertoire téléphonique  pour se faire une opinion avant de conseiller ses ministres.
La Reine, elle, avait fort à faire avec les nombreux enfants qui  séjournaient à la villa pendant l’été. Il s’agissait le plus souvent de cousins et neveux de sa famille espagnole et d’enfants de princes  d’autres familles royales qui adoraient venir jouer sur le bateau, l’Avila, un très beau yacht de plaisance anglais en bois [du tek] dont le salon était habillé en cuir de biches du Nil.
 
En plein soleil à 40°C
Ce jour là, il faisait quasi 40°. La terrasse était en plein soleil. Le  Roi est en bermuda et en tee-shirt, sans chapeau. Il a verrouillé la  porte de l’intérieur pour pouvoir s’isoler. Il fait littéralement torride.
A 19h00, la Reine appelle le Roi pour le dîner. Pas de réponse. Elle le  pense toujours occupé à téléphoner avec la Belgique. 10 minutes plus  tard, elle rappelle, toujours pas de réponse.
A 19h15, elle fait envoyer un des deux militaires qui prévient la Reine que la porte est verrouillée. La Reine monte le rejoindre, suivie  par le 2e militaire. Ils décident d’enfoncer la porte et découvrent le  Roi Baudouin en pleine crise cardiaque, dans le coma, par terre sur le  petit tapis de plage qui se trouvait à côté de son bureau.
 
Matériel inadéquat
La Reine, infirmière de formation, lui administre les tous premiers  soins [bouche à bouche et massage cardiaque], sans résultat. Pendant ce  temps, l’intendant de la villa, Juan Bermudez, se rend à 150 mètres à la  villa du médecin de garde attitré du Roi à Motril, le cardiologue Juan  Yanguao [qui est en congé et absent] et tombe sur son beau fils le Dr Carlos Aguado, médecin généraliste, qui est en vacances dans la villa de  son beau-père. Dare-dare, celui se rend, en sandales et tenue d’été, au  chevet du Roi mais sans aucun matériel spécifique pour débloquer la  coronnaire [pas de défribilateur, ni de quoi faire une injection  d'adrénaline]. Il fallait un spécialiste pour tenter de sauver le Roi.  Le Roi est en apnée totale, le médecin ne peut que constater l’arrêt  cardio-respiratoire. Malgré l’arrivée de son confrère cardiologue  Antonio Cano et de l’infirmière Belem Poyo Ferrer du centre de santé de  Motril, qui tentèrent de le ranimer par tous les moyens pendant 50  minutes, le Roi ne reprit pas connaissance.
Au vu du diagnostic, la Reine n’a pas souhaité qu’on s’acharne  médicalement sur le Roi en le plaçant sous assitance respiratoire. Elle a  demandé aux militaires de le descendre dans sa chambre, elle est restée  un long moment avec lui, lui a fermé les yeux, déposé un rosaire et mis  ses mains en croix.
A 22h, le médecin s’en va et un légiste est venu faire les constats d’usage.
 
Défaut de prévoyance
Un incroyable défaut de prévoyance a donc été à la base du décès du Roi,  alors qu’il disposait d’une armée de conseillers et que n’importe quel  cardiologue belge aurait accepté gratuitement de l’accompagner sur place  !
 De plus, chaque année, le Roi faisait un check-up cardiaque chez le Dr  Yanguao avant de s’exposer au soleil et d’aller sur son bateau. En  juillet 1993, rien de tout cela, son voisin cardiologue était en  vacances. Personne n’a été prévu pour le remplacer !
 
Pas même un médecin militaire ou de garde. Rien ! Il s’agissait d’un chef d’Etat tout de même…
La terrasse sur laquelle s’est passé le drame était sans la moindre zone  d’ombre. On pouvait y tenir 20 à 30 minutes maximum. Il n’y avait aucun  parasol, pas d’arbre. Le Roi, sans chapeau ni protection solaire,  aimait y aller pour s’isoler du brouhaha ambiant et y travailler.
 
Pourquoi toute cette improvisation ?
Par comparaison, dans la tradition militaire, quand un dragueur côtier  prend le large, il y a toujours un infirmier diplômé à bord. Et dès  qu’il y a plus de 40 personnes à bord, il y a un médecin militaire  présent [sur les frégates par exemple].
Ici, rien alors qu’il s’agit du Roi ! Pas d’hélicoptère, pas d’hôpital à  moins de 30 kilomètres, aucun médecin sur place alors que le Roi  connaissait des problèmes cardiaques avérés. Pas de garde, pas de  remplacant, pas de check up avant de s’exposer à de fortes températures.
 L’entourage du roi a gravement failli à la protection du Chef de l’Etat.  Pourquoi ? Le Roi Baudouin dérangeait. Il ne laissait pas faire  n’importe quoi à ses ministres, en les mettant au pas au besoin. Il  n’aurait jamais admis le cirque qui a eu lieu cet été avec le chantage  odieux de la NV-A. Il tenait son pays et tenait à son unité au nom de la  cohésion des Belges.
 
Après son décès, la Reine a fait cadeau au Musée de la Marine à  Anvers [au Steenkaai] de l’Avila, ce beau bateau de plaisance sur lequel  elle n’a plus voulu retourner. Ce bateau était du temps du Roi  entretenu par les militaires pour des questions de sécurité. Des deux  militaires de faction lors des événements, seul Robert Timmers est toujours en vie : il est toujours technicien de marine pour le compte du Roi Albert.
 Baudouin UBU