.
 http://www.lorientlejour.com/article/815131/la-menace-de-partition-de-la-syrie-entre-fantasme-et-realite.html
La menace de partition de la Syrie, entre fantasme et réalité 
Antoine AJOURY
20/05/2013
Deux experts dissèquent pour « L’Orient-Le Jour » les enjeux et les 
conséquences au niveau local et régional de l’éclatement du régime de 
Damas.
La menace est là. Fictive ou réelle, elle est désormais sur toutes 
les lèvres. Plusieurs dirigeants arabes, turcs et mondiaux ont mis en 
garde contre l’éclatement de la Syrie où une guerre civile fait rage 
depuis plus de deux ans. Au Liban, le leader druze Walid Joumblatt a 
récemment dénoncé la politique du président syrien Bachar el-Assad qui 
vise à diviser le pays. Auparavant, le secrétaire général du Hezbollah, 
Hassan Nasrallah, a accusé les Occidentaux de vouloir la partition de la
 Syrie.
Sur le terrain, la division de facto des régions sous le contrôle
 des rebelles et de celles sous le contrôle du régime stagne depuis 
quelque temps. Toutefois, les derniers combats qui ont eu lieu à la 
frontière libanaise autour de plusieurs villages chiites formant un 
couloir reliant le littoral syrien à la capitale, combinés aux massacres
 qui ont eu lieu à Banias, semblent inaugurer une nouvelle phase dans le
 conflit syrien. 
Pour Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université 
Lyon 2 et membre du groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée
 et le Moyen-Orient à la Maison de l’Orient, « la Syrie est aujourd’hui,
 de fait, divisée en trois zones : le Nord-Est dominé par les milices 
kurdes, le Nord globalement tenu par l’opposition “arabe”, la région 
côtière et le Sud entre les mains du régime. Ces lignes de front ne 
bougent pratiquement pas depuis une année. Les forces de Bachar el-Assad
 reprennent quelques territoires comme Qousseir, la rébellion s’empare 
d’un aéroport militaire supplémentaire dans le Nord, mais globalement, 
nous avons une opposition “Syrie du Nord” contre “Syrie du Sud” qui 
s’installe dans le temps ».
Toutefois, le chercheur français estime que Bachar el-Assad et la
 Coalition nationale syrienne se posent tous les deux en défenseur de 
l’unité de la Syrie. 
Selon lui, « le but de Bachar el-Assad n’est 
pas de construire un réduit alaouite, mais de conserver le pouvoir sur 
l’ensemble du territoire syrien. Il est persuadé de pouvoir l’emporter à
 terme par sa stratégie de contre-insurrection. Tant qu’il possède le 
soutien de la Russie et de l’Iran, que l’insurrection demeure incapable 
de passer du stade de la guérilla à celle d’une organisation unifiée, il
 conserve toutes ses chances de l’emporter. La Coalition nationale 
syrienne et la plupart des autres mouvements d’opposition refusent 
également toute partition de la Syrie. En revanche, les partis kurdes, 
qu’il s’agisse du PYD, branche syrienne du PKK, ou du PDK, affilié au 
parti de Massoud Barzani, militent pour une large autonomie du 
territoire kurde qui débouchera à terme sur une indépendance ».
Mais bien que la partition ne soit pas l’objectif des deux 
principaux belligérants, elle peut résulter de la défaite d’un des deux 
camps sans que l’autre ne puisse totalement le vaincre. « Prenons le cas
 de l’effondrement éventuel du régime de Bachar el-Assad. Le président 
syrien, sa famille et les hauts responsables peuvent espérer trouver 
refuge à l’étranger (Iran, Russie ou Amérique latine), mais 
qu’adviendra-t-il des cadres moyens de son régime et des centaines de 
milliers d’exécutants, agents des services de renseignements 
(moukhabarate), soldats, paramilitaires (chabbiha) et même les simples 
fonctionnaires, alaouites ou non, qui participent ou sont accusés de 
participer à la répression par les oppositions ? » se demande ainsi M. 
Balanche, ajoutant : « Ils n’ont pas les moyens de s’exiler, et surtout 
vers quelle destination ? La montée en puissance des groupes 
jihadistes dans l’opposition armée leur fait craindre le pire, d’autant 
que l’opposition politique, à travers la Coalition nationale syrienne, 
ne leur apporte guère de garanties sur une éventuelle réconciliation 
nationale. La situation des anciens cadres baassistes du régime de 
Saddam Hussein fait jurisprudence en Syrie puisque ces derniers, après 
avoir été chassés de l’armée et de l’administration, n’ont même pas le 
droit de se présenter aux élections. »
Plusieurs scénarios
Pour
 sa part, le politologue libanais et enseignant à l’Université 
américaine de Paris Ziad Majed propose plusieurs scénarios, en examinant
 les positions des belligérants, le déroulement des combats, de même que
 la carte des massacres commis par les chabbiha du régime.
« D’abord le scénario A qu’Assad essaye de défendre jusqu’au 
bout : une survie politique et une participation à une transition 
politique en tant qu’acteur incontournable dans une Syrie qui reste 
unifiée. Ceci consiste à défendre le contrôle de Damas sans laquelle ce 
scénario n’est ni possible ni sensé. Or le contrôle de Damas “nécessite”
 l’occupation par le feu de ses quartiers sud et de ses banlieues 
rebelles, et le contrôle de l’accès direct à la capitale à partir du 
littoral, bastion du régime. Cet accès passant obligatoirement par Homs 
explique la violence des combats dans cette ville et ses alentours (et 
la participation du Hezbollah depuis juillet 2012 dans ces combats). Il 
explique également certains massacres visant à vider des villages de 
cette même région de leurs populations sunnites. Pour le reste, 
l’important pour le régime est de rendre la vie impossible dans les 
autres régions “libérées”. Assad veut également pousser une partie de la
 population à “regretter” l’ancienne “stabilité”. »
Toujours selon M. Majed, le scénario B, si Damas devient 
indéfendable ou si elle tombe, consiste à se replier vers le littoral 
(élargi) en « annexant » Homs et une partie du rif de Hama. Assad devra 
se montrer capable de défendre une enclave ayant une bonne 
infrastructure et ayant les moyens d’autosuffisance économique.
« Ceci
 suppose néanmoins que les alaouites suivent Assad et le maintiennent 
comme leader de leur “territoire” , ce qui n’est pas à mon avis évident.
 Une grande partie d’entre eux se battent à ses côtés aujourd’hui par 
esprit de “assabiyya” et avec la conviction de garder le pouvoir. En 
revanche, se battre en retrait pour une enclave qui leur était acquise 
et mettre leurs villes et villages directement sous le feu me semblent 
difficiles à tenir sur le long terme sans que des tensions “internes” et
 des demandes de comptes n’émergent », explique le politologue libanais.
 
Du côté de l’opposition – soutenant la lutte armée –, « il me 
semble qu’il y a un seul scénario : combattre jusqu’à la chute du 
régime. Cela implique la prise de Damas puis la reconquête de Homs avec 
le refus de toute création d’une ligne de démarcation menant à une 
possible partition », affirme M. Majed, rejoignant ici l’idée de M. 
Balanche.
Il existe en outre un quatrième scénario, de facto, qui n’est ni 
la partition ni la victoire décisive d’un camp sur l’autre. C’est la 
continuation dans une configuration comme celle que nous vivons 
actuellement : le régime maintient son contrôle de Damas, prend ce qui 
reste de Homs, perd une partie de ce qui reste de ses positions dans le 
Sud, l’Est et le Nord, sans pour autant s’effondrer. « Nous pourrions 
alors aller vers l’installation d’un effroyable statu quo auquel le 
monde peut s’habituer », avertit Ziad Majed.
Solution instable ? 
Supposons
 toutefois le pire des scénarios, à savoir la partition de la Syrie. 
Serait-il plausible, viable, avec la création de régions autonomes 
kurdes, druzes, alaouites ? 
Pour Ziad Majed, la réponse est 
négative. « Nous oublions qu’il y a aujourd’hui des centaines de 
milliers de réfugiés sunnites arabes dans le littoral qualifié 
d’alaouite, dans Soueida qualifiée de druze et dans le Nord-Est kurde. 
Cela rend toute partition temporaire instable pour des raisons internes à
 chaque “canton” avant même de parler des enjeux régionaux », 
explique-t-il.
Par contre, des régions autonomes, une décentralisation 
administrative élargie et même une forme de fédéralisme à l’allemande ou
 à l’espagnole, par exemple, semblent des situations plausibles pour une
 future Syrie, ajoute le politologue libanais. Pour lui, « il faut 
sortir à la fois de l’idéologie centraliste baassiste, de même que du 
référent malheureux irakien du post-Saddam. La décentralisation élargie 
pourrait dans ce cas être un compromis... ».
Fabrice Balanche est de son côté beaucoup plus pessimiste : « Il 
est clair que la fragmentation territoriale sur des bases 
ethnico-confessionnelles s’est renforcée pour des raisons sécuritaires 
(alaouites, druzes et chrétiens) ou idéologiques (les Kurdes). La 
victoire d’une opposition “arabe sunnite”, plus ou moins islamiste, ne 
fera qu’accentuer le phénomène. Car nous aurons une redéfinition de la 
“nation syrienne” qui se fera non pas sur des valeurs laïques, comme 
celles véhiculées par le Baas, mais ethnico-religieuses. Cela va 
conduire à l’exclusion des autres communautés et même des laïcs 
appartenant à la majorité arabe sunnite. La volonté de vengeance, liée à
 la violence du conflit, mais aussi de revanche après plus de quarante 
années de domination par les alaouites augure mal d’une réconciliation 
nationale dans le cadre d’un État fédéral. Je ne crois malheureusement 
pas à une solution médiane pour les minorités en Syrie. »
Alaouites et Kurdes
Le
 chercheur français revient sur sa thèse, « la région alaouite et le 
pouvoir syrien », où il conclut « qu’en cas de perte du pouvoir par la 
famille el-Assad, les alaouites n’auraient pas d’autre issue que de se 
séparer de la Syrie. Leur fief est aussi vaste que le Liban, son 
ouverture sur la mer et ses infrastructures économiques lui confèrent une autonomie potentielle (Le Fief des alaouites, Limes, mars 2013). 
Le
 territoire kurde, quant à lui, est divisé en plusieurs entités d’Afryn 
(au nord d’Alep) à la frontière irakienne. La Haute Jezireh peut 
cependant constituer la base d’un territoire kurde autonome grâce à ses 
ressources agricoles et en hydrocarbures, qu’ils peuvent exporter via la
 Turquie et surtout le Kurdistan irakien ». 
M. Balanche pose 
toutefois d’autres questions : quel sera le devenir des populations 
kurdes de Damas et d’Alep (un million au total) qui représentent le 
tiers des Kurdes de Syrie ? Quel sera également le sort des populations 
alaouites de Damas? La communauté druze aura plus de mal à constituer 
une région autonome car le Jebel Druze, au sud-est du pays, est un petit
 territoire, enclavé et dénué de 
ressources. Il pourrait se tourner 
vers la Jordanie, comme il en a eu la tentation dans les années 1950, 
mais que deviendrait alors la majorité de la population druze qui réside
 dans l’agglomération de Damas ? Quant aux chrétiens, ils sont trop 
dispersés et divisés pour constituer une entité autonome. Tout comme 
dans le cas irakien, ils n’ont d’autre choix que de se placer sous la 
protection de groupes plus importants ou de partir, ajoute-t-il.
Conséquences régionales
Parler
 de partition de la Syrie, c’est aussi parler d’instabilité régionale. 
Ce qui, pour Ziad Majed, diminue encore plus la durabilité d’un scénario
 pareil. Dans ce cas, la Turquie (pour des raisons confessionnelles mais
 surtout nationalistes – Turcs/Kurdes), l’Irak (déjà en instabilité et 
en mobilisations et contre-mobilisations confessionnelles et ethniques –
 sunnites/chiites et Arabes/Kurdes), le Liban et même la Jordanie 
peuvent subir les ondes de choc et connaître de fortes turbulences 
politiques.
Pour M. Majed, l’Irak et le Liban sont les deux scènes les plus 
« volatiles » vu leurs démographies confessionnelles, la fragilité de 
leurs consensus nationaux et leurs terrains fertiles pour les 
confrontations irano-saoudiennes qui pourront s’intensifier.
Même 
constatation chez Fabrice Balanche qui considère que le conflit en 
Syrie, par sa dimension communautaire, alimente les clivages internes en
 Irak, puisque les tribus sunnites de l’Ouest soutiennent les rebelles 
syriens tandis que des volontaires chiites irakiens défendent le 
mausolée de saydé Zeinab. Quant à Massoud Barzani, il tente d’organiser 
l’opposition kurde. « La partition de la Syrie constituerait une menace 
pour l’intégrité de l’Irak, car les Kurdes et les Arabes sunnites 
voudront se rapprocher de leurs coreligionnaires syriens, ce qui 
accentuera la division de l’Irak, mais sans que cela n’aboutisse à une 
fusion des entités sunnite et kurde au sein du croissant fertile 
syro-irakien », 
estime-t-il.
Quid du Liban ? « Ces exemples peuvent inciter les Libanais à 
réfléchir aux scénarios possibles, car le pays du Cèdre ne sortira pas 
indemne d’une partition de la Syrie. Le débat sur la cantonisation du 
pays va se poser naturellement, le projet de loi orthodoxe sur le 
prochain scrutin législatif est symptomatique de l’échec des accords de 
Taëf », affirme Fabrice Balanche.
La Turquie est un État nation 
centralisé et prospère sur le plan économique, ce qui normalement 
devrait la mettre à l’abri d’une déstabilisation liée à la crise 
syrienne, ajoute-t-il. Le conflit syrien a sans doute poussé le Premier 
ministre turc Tayyip Recep Erdogan à négocier une sortie de crise avec 
le PKK avant que l’incendie n’embrase tout le sud-est de la Turquie. 
« Je pense que ce pays finira par jouer un rôle militaire en Syrie, au 
prétexte de la défense des minorités turkmènes. Cela pourrait se 
produire, si un réduit alaouite voyait le jour, pour contrôler l’accès à
 la mer de la Syrie intérieure via “le corridor de Lattaquié” », conclut
 M. Balanche.
Une étape nécessaire vers un avenir meilleur? 
La
 région du Proche-Orient n’a jamais été autant en ébullition depuis les 
fameux accords de Sykes-Picot. Paradoxe des paradoxes, tous les régimes 
de la région, et surtout le Baas syrien, fustigeaient les « frontières 
artificielles créées par les colonisateurs ». Or, aujourd’hui, tous 
dénoncent un changement éventuel.
Ziad Majed estime que le discours 
dominant stigmatisait les accords de Sykes-Picot qui ont « déchiré » la 
région et créé des frontières artificielles. « Donc partitionner ce qui 
l’a déjà été une seconde fois semble un mal de plus... »Les 
frontières héritées de Sykes-Picot ne sont pas parfaites, mais aucune 
frontière n’est idéale, renchérit M. Balanche. Dès qu’on ouvre la boîte 
de pandore du redécoupage territorial, la violence se déchaîne. 
Selon
 lui, « les régimes issus des indépendances ne sont pas parvenus à 
réaliser l’unité nationale. L’unité territoriale ne fonctionne que grâce
 à l’autoritarisme. Par conséquent, la remise en cause de 
l’autoritarisme interroge l’avenir des constructions territoriales 
existantes ».
« Le paradoxe est que, lorsqu’on évoque un redécoupage du 
Proche-Orient, les mêmes dirigeants accusent l’Occident d’une nouvelle 
entreprise coloniale. Cependant, on peut légitimement se poser la 
question de la viabilité des constructions étatiques actuelles au 
Proche-Orient, de la délimitation de nouvelles frontières qui auraient 
peut-être plus de sens pour les populations. Mais il faut être conscient
 du cortège de violences que cela entraînera. S’agit-il d’une étape 
nécessaire pour obtenir une stabilité durable dans le futur ? Le 
processus n’est-il pas déjà engagé en Irak et en Syrie ? » s’interroge 
enfin Fabrice Balanche.
related posts and maps:
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
http://www.voltairenet.org/article178535.html
New Orient News (Liban)
Pierre Khalaf
20 mai 2013
...
Elnashra.com (Site libanais indépendant, 15 mai 2013)
Naji Boustani 
Depuis le déclenchement de la bataille de Qoussair, dans la campagne
 de Homs, et la participation de combattants du Hezbollah et des comités
 populaires, il est clairement apparu que cette offensive dépassait la 
simple récupération d’un village par-ci et d’une bourgade par-là. Elle 
entre dans le cadre d’un plan militaire ayant des objectifs et des 
dimensions stratégiques. Comment a-t-il été mis en œuvre et à quelle 
étape sommes-nous actuellement :
 Première
 étape : L’attaque a commencé contre la colline de Mando, qui surplombe 
la plupart de la région de Qoussair, et contre un pont important qui 
relie les deux rives de l’Oronte. Le but était de localiser les 
positions des groupes armés et d’empêcher leur infiltration à l’ouest de
 l’Oronte. Les villages de Bourhaniyé et Radwaniyé, proches de la 
frontière libanaise, ont été pris d’assaut pour isoler les lignes de 
ravitaillement des miliciens de l’intérieur du Liban.
 Première
 étape : L’attaque a commencé contre la colline de Mando, qui surplombe 
la plupart de la région de Qoussair, et contre un pont important qui 
relie les deux rives de l’Oronte. Le but était de localiser les 
positions des groupes armés et d’empêcher leur infiltration à l’ouest de
 l’Oronte. Les villages de Bourhaniyé et Radwaniyé, proches de la 
frontière libanaise, ont été pris d’assaut pour isoler les lignes de 
ravitaillement des miliciens de l’intérieur du Liban.
 Deuxième
 étape : La localité de Abel, qui relie les villes de Qoussair et de 
Homs a été occupée, dans le cadre d’un plan visant à resserrer 
progressivement l’étau sur Qoussair.
 Deuxième
 étape : La localité de Abel, qui relie les villes de Qoussair et de 
Homs a été occupée, dans le cadre d’un plan visant à resserrer 
progressivement l’étau sur Qoussair.
 Troisième
 étape : Une vaste offensive a été lancée pour prendre le contrôle de 
villages à l’ouest de l’Oronte, suivie quelques jours plus tard par une 
attaque d’envergure sur les villages à l’Est du fleuve. Les localités de
 Joussé, Saadiya, Sfarja, Khalidiyé, Qadish, Mansouriyé, Salloumié, 
Jarroussié, Sekmaniyé, Ouznité etc… ont été occupées. Les rebelles ont 
été contraints de se retirer vers l’intérieur de la ville de Qoussair.
 Troisième
 étape : Une vaste offensive a été lancée pour prendre le contrôle de 
villages à l’ouest de l’Oronte, suivie quelques jours plus tard par une 
attaque d’envergure sur les villages à l’Est du fleuve. Les localités de
 Joussé, Saadiya, Sfarja, Khalidiyé, Qadish, Mansouriyé, Salloumié, 
Jarroussié, Sekmaniyé, Ouznité etc… ont été occupées. Les rebelles ont 
été contraints de se retirer vers l’intérieur de la ville de Qoussair.
 Quatrième
 étape : Une attaque a été lancée avec succès contre trois villages : 
Haidariyé, Doumeina-Gharbiyé et Ach el-Warwar, ce qui a permis de couper
 la route entre Qoussair et Homs, utilisée pour ravitailler en armes, 
nourritures et équipements les rebelles.
 Quatrième
 étape : Une attaque a été lancée avec succès contre trois villages : 
Haidariyé, Doumeina-Gharbiyé et Ach el-Warwar, ce qui a permis de couper
 la route entre Qoussair et Homs, utilisée pour ravitailler en armes, 
nourritures et équipements les rebelles.
 Cinquième
 étape : Elle se déroule en ce moment. L’aviation syrienne bombarde les 
positions rebelles dans Qoussair, transformée en champs de ruine, en 
préparation de l’offensive au sol de toutes les directions.
 Cinquième
 étape : Elle se déroule en ce moment. L’aviation syrienne bombarde les 
positions rebelles dans Qoussair, transformée en champs de ruine, en 
préparation de l’offensive au sol de toutes les directions.
Les objectifs de la bataille de Qoussair sont les suivants : 
 1. Préparer la bataille de Homs, dont la moitié est encore occupée par les rebelles, et qui était considérée comme le « berceau de la révolution » ;
 1. Préparer la bataille de Homs, dont la moitié est encore occupée par les rebelles, et qui était considérée comme le « berceau de la révolution » ; 
 2.
 Empêcher le déploiement des rebelles vers la campagne au nord de Damas 
et éviter qu’ils coupent la route Homs-Damas. Maintenir ouverte la route
 Tartous-Damas ;
 2.
 Empêcher le déploiement des rebelles vers la campagne au nord de Damas 
et éviter qu’ils coupent la route Homs-Damas. Maintenir ouverte la route
 Tartous-Damas ; 
 3. Mettre un terme au ravitaillement des rebelles du centre de la Syrie à partir du Liban ;
 3. Mettre un terme au ravitaillement des rebelles du centre de la Syrie à partir du Liban ; 
 4.
 Sécuriser une large zone du centre de la Syrie, sous le contrôle du 
régime, et protégée par le Hezbollah sur son flanc ouest. 
...
 4.
 Sécuriser une large zone du centre de la Syrie, sous le contrôle du 
régime, et protégée par le Hezbollah sur son flanc ouest. 
...
 
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 
Bashar al Assad, líder sirio: “Renunciar sería huir; el pueblo decide si me quedo, no EE.UU.
Clarin, Buenos Aires
...
...
-El terrorismo no puede ser el camino hacia las reformas. ¿Qué relación 
tiene un terrorista checheno con las reformas en Siria? ¿Qué relación 
tiene un terrorista venido de Irak, Líbano o Afganistán con las reformas
 en Siria? Ultimamente se han registrado unas 29 nacionalidades que 
combaten en Siria ... ¿qué relación hay entre todos ellos y el 
reformismo interno? Esto es ilógico. En cuanto a nosotros, le digo que 
hemos hecho reformas y ahora también tenemos una iniciativa política que
 incluye un diálogo. La base de cualquier solución política es lo que 
quiere el pueblo sirio, y esto lo rigen las urnas. No hay otra forma. En
 cuanto al terrorismo, nadie quiere dialogar con un terrorista. El 
terrorismo golpeó a EE.UU. y Europa; pero ningún gobierno dialogó con 
los terroristas. Uno dialoga con fuerzas políticas, pero no con un 
terrorista que degüella, mata y usa gases químicos.
...
-Nosotros hemos partido de un título más grande que es dialogar con las 
fuerzas políticas. Ese diálogo conduciría a una Carta Magna que requiere
 de un referendum del pueblo. Esta Constitución dará mayores libertades.
 Las leyes se basarán en la nueva Constitución y es obvio que recojan 
libertades políticas y mediáticas. Pero uno no puede hablar de libertad 
de prensa sin que haya libertades políticas en general.
...
-Nosotros optamos por dialogar con cualquiera que quiera dialogar, sin 
excepción. Siempre y cuando Siria tenga su decisión libre y soberana. 
Pero esto no incluye a los terroristas, ningún estado dialoga con 
terroristas. Cuando se deponen las armas y se acude al diálogo no 
tenemos problemas. Creer que una conferencia política detendrá el 
terrorismo sobre el terreno, es irreal.
...
-Mi permanencia o no depende del pueblo sirio. No es mi decisión 
personal quedarme o irme. Es del pueblo. Si te quieren te quedas, si no 
te marchas. El asunto depende de la Constitución, de las urnas. En las 
elecciones de 2014 el pueblo decidirá. 
...
-Soy un presidente elegido y es el pueblo quien decide mi permanencia. 
Ahora, que alguien diga que el presidente sirio tiene que irse porque 
EE.UU. lo quiere o porque los terroristas lo piden, es inadmisible.
...
-A Occidente sólo le importan los gobiernos que le sean leales. Ellos 
quieren un gobierno servil que haga lo que ellos quieran 
independientemente de su forma. Pero lo sucedido en Afganistán refuta 
eso. Ellos apoyaron a los Taliban y el 11-S pagaron un precio altísimo. 
Lo peligroso de esto es que los estados wahabitas quieren difundir el 
pensamiento extremista en toda la población y en Siria nosotros tenemos 
un islam moderado y resistiremos a eso con todos los medios.
...
in:
 
 Bashar al Assad, líder sirio: “Renunciar sería huir; el pueblo decide si me quedo, no EE.UU.”
Enviado Especial
Damasco, 19/05/13 
En la entrevista con Clarín rechazó dar un paso al costado para 
concluir la crisis. Negó que esté usando armas químicas en la represión y
 puso en duda la cifra de 70.000 muertos que da la ONU.
Bashar al Assad, el hombre fuerte de Siria, lleva una mirada 
tranquila que desentona con el sitio que le ha tocado en la historia. O 
quizá no sea de calma porque también parece esa mirada atrapada en un 
asombro que no cesa. En esta extensa entrevista, la primera desde el 
inicio de la guerra con un medio hispano, Assad miró de ese modo para 
negar cualquier posibilidad de renunciar, las denuncias de uso de armas 
químicas y hasta la cifra de 70.000 muertos que denuncia la ONU. El 
reportaje se hizo en una biblioteca de su palacio en Damasco mientras se
 escuchaba a la distancia el sonido sordo del intercambio de artillería y
 del disparo de morteros. 
-¿Por qué la crisis en Siria se ha extendido y profundizado como no sucedió en otro país arabe?
-Múltiples
 elementos internos y externos han contribuido a la crisis, el más 
importante es la intervención externa; luego, porque los cálculos de los
 países que han querido intervenir en Siria eran cálculos erróneos. 
Aquellos estados creían que el plan podía terminar en cuestión de 
semanas o meses pero esto no sucedió, lo que ha ocurrido es que el 
pueblo sirio ha resistido y continuamos haciéndolo. Para nosotros se 
trata de defender nuestra patria.
-¿Sabe que según la ONU esta guerra ya ha causado más de 70.000 muertos? 
-Habría
 que preguntar a quienes plantean esas cifras la credibilidad de sus 
fuentes. Toda muerte es horrible, pero muchos de los muertos de que 
hablan son extranjeros que vinieron a matar al pueblo sirio. Tampoco 
podemos obviar que hay muchos sirios desaparecidos. ¿Cuál es el número 
de sirios muertos, y cuál de los extranjeros? ¿Cuántos son los 
desaparecidos? No podemos dar una cifra precisa. Desde luego esto cambia
 constantemente porque los terroristas matan y a veces entierran a sus 
víctimas en fosas comunes.
-¿Descarta que puede haber habido fuerza excesiva, desproporcionada, por parte de sus tropas en la represión?
-¿Cómo
 se podría determinar si ha habido fuerza excesiva o no? ¿Cuál es la 
fórmula? Es poco objetivo hablar de eso. Uno responde según el tipo de 
terrorismo que afronta. Al inicio era terrorismo local y luego vino del 
exterior lo cual condujo a la sofisticación de las armas que traían. El 
debate aquí no es el volumen de la fuerza empleada o el tipo de 
armamento sino el volumen del terrorismo que sufrimos con el 
consiguiente deber de replicar.
-¿No hubo en el inicio de la crisis la posibilidad de alcanzar un diálogo para evitar este desenlace?
-Al
 inicio las demandas eran reformistas, aunque ese planteo era aparente, 
se trataba de una fachada, un camouflage para hacerlo pasar como una 
cuestión de reformas. Hemos hecho reformas ... cambiamos la Constitución
 ... cambiamos las leyes ... anulamos el estado de emergencia y 
anunciamos un diálogo con las fuerzas opositoras, pero ante cada paso 
que dábamos se incrementaba el terrorismo. La pregunta lógica acá es: 
¿cuál es la relación entre el terrorismo y el reformismo?
-¿Qué responde?
-El
 terrorismo no puede ser el camino hacia las reformas. ¿Qué relación 
tiene un terrorista checheno con las reformas en Siria? ¿Qué relación 
tiene un terrorista venido de Irak, Líbano o Afganistán con las reformas
 en Siria? Ultimamente se han registrado unas 29 nacionalidades que 
combaten en Siria ... ¿qué relación hay entre todos ellos y el 
reformismo interno? Esto es ilógico. En cuanto a nosotros, le digo que 
hemos hecho reformas y ahora también tenemos una iniciativa política que
 incluye un diálogo. La base de cualquier solución política es lo que 
quiere el pueblo sirio, y esto lo rigen las urnas. No hay otra forma. En
 cuanto al terrorismo, nadie quiere dialogar con un terrorista. El 
terrorismo golpeó a EE.UU. y Europa; pero ningún gobierno dialogó con 
los terroristas. Uno dialoga con fuerzas políticas, pero no con un 
terrorista que degüella, mata y usa gases químicos.
-Usted 
denuncia la presencia de milicias extranjeras en Siria, pero se asegura 
que hay también combatientes de Hezbollah y de Irán. 
-Siria,
 con sus 23 millones de habitantes, no necesita apoyo humano del país 
que sea. Tenemos ejército y fuerzas de seguridad. No necesitamos de Irán
 o de Hezbollah para eso. No tenemos combatientes de fuera de Siria. Hay
 sí personas aquí de Hezbollah e Irán pero desde antes de la crisis 
ellos han venido a Siria.
-Entre aquellas reformas de la Constitución que comenta, ¿se contempla una irrestricta libertad de prensa?
-Tal vez conoce que hay una nueva ley de prensa que fue decretada con un paquete de leyes ...
-No
 -Nosotros hemos partido de un título más grande que es dialogar con las
 fuerzas políticas. Ese diálogo conduciría a una Carta Magna que 
requiere de un referendum del pueblo. Esta Constitución dará mayores 
libertades. Las leyes se basarán en la nueva Constitución y es obvio que
 recojan libertades políticas y mediáticas. Pero uno no puede hablar de 
libertad de prensa sin que haya libertades políticas en general.
-¿Cómo evalúa la conferencia sobre Siria planeada para fines de este mes por Rusia y EE. UU?
-Hemos
 acogido bien el acercamiento ruso-estadounidense, y esperamos que 
configure un encuentro internacional para ayudar a los sirios. Pero no 
creemos que muchos países occidentales quieran efectivamente una 
solución en Siria. No creemos que muchas de las fuerzas que apoyan a los
 terroristas quieran una solución. Nosotros respaldamos esta gestión y 
la aplaudimos, pero debemos ser realistas. No puede haber una solución 
unilateral en Siria, se necesitan dos partes al menos.
-¿Son las fuerzas que lo combaten o las grandes potencias quienes no quieren una solución?
-En
 la práctica esas fuerzas opositoras están vinculadas a países 
extranjeros y por tanto no tienen decisión propia. Viven de lo que les 
viene de afuera, reciben fondos y hacen lo que deciden aquellos países. 
Ambos son la misma cosa y son ellos quienes anunciaron que no quieren 
diálogo con el Estado sirio, la última vez la pasada semana.
-Cuando habla de diálogo ¿a quién se refiere del otro bando?
-Nosotros
 optamos por dialogar con cualquiera que quiera dialogar, sin excepción.
 Siempre y cuando Siria tenga su decisión libre y soberana. Pero esto no
 incluye a los terroristas, ningún estado dialoga con terroristas. 
Cuando se deponen las armas y se acude al diálogo no tenemos problemas. 
Creer que una conferencia política detendrá el terrorismo sobre el 
terreno, es irreal.
-¿Qué posibilidad hay de que el diálogo 
incluya a esas fuerzas externas, como los EE.UU., por ejemplo, que 
supuestamente apoyan a esa gente (terroristas)?
-Nosotros 
hemos dicho desde el principio que dialogamos con cualquier fuerza del 
país o del exterior, a condición de que no empuñen armas. Esta es la 
única condición. No hemos puesto condiciones al diálogo. Incluso hay 
fuerzas que son buscadas por la justicia, pero no hemos adoptado ninguna
 medida contra nadie para dejar cabida al diálogo y poder escuchar a 
todos. El pueblo sirio será el que decida quién es patriótico y quién 
no. Nunca dijimos que queríamos la solución que mejor le convenga al 
gobierno; no exponemos lo que nosotros pensamos que sería mejor. Le 
hemos dejado la solución al pueblo sirio.
-Con relación a la conferencia internacional ...
-Para
 nosotros el aspecto básico a tratar en cualquier conferencia 
internacional es detener el flujo de dinero y armas a Siria y detener el
 envío de terroristas quienes vienen de Turquía y con financiación 
qatari y de otros estados del Golfo como Arabia Saudita. Mientras 
existan países como Qatar o Turquía que no tienen interés en detener la 
violencia en Siria o en una solución política, el terrorismo continuará.
-¿Dónde coloca a Israel en esta crisis?
-Israel
 apoya directamente y por dos vías a los grupos terroristas, les da 
apoyo logístico y los instruye sobre cómo y cuáles sitios atacar. Por 
ejemplo ellos atacaron una estación de radar del sistema de defensa 
antiaérea que detecta cualquier avión que viene de afuera, especialmente
 Israel. 
-En caso de avanzarse en el diálogo, ¿prevé un calendario de entrega de armas por la oposición?
-Ellos
 no son una sola entidad, son grupos y bandas, no son decenas sino 
centenares. Son una mezcla, cada grupo tiene su cabecilla local. Son 
miles, ¿quién puede unificar a miles de personas? Esta es la pregunta. 
No podemos hablar de un calendario con una parte que no sabemos quién 
es. Cuando ellos tengan una estructura unificada entonces daremos una 
respuesta a esta pregunta. 
-¿Daría un paso al costado para una solución definitiva? ¿Está dispuesto a renunciar?
-Mi
 permanencia o no depende del pueblo sirio. No es mi decisión personal 
quedarme o irme. Es del pueblo. Si te quieren te quedas, si no te 
marchas. El asunto depende de la Constitución, de las urnas. En las 
elecciones de 2014 el pueblo decidirá. 
-Se ha planteado la alternativa de que usted dimita como condición para un cierre del conflicto.
-Soy
 un presidente elegido y es el pueblo quien decide mi permanencia. 
Ahora, que alguien diga que el presidente sirio tiene que irse porque 
EE.UU. lo quiere o porque los terroristas lo piden, es inadmisible.
-Barack
 Obama ha dado señales de que no contempla intervenir en su país pero su
 canciller, John Kerry, ha dicho que cualquier avance debería incluir la
 salida de usted de su cargo.
-Yo no sé si Kerry u otro 
han recibido un mandato del pueblo sirio para hablar en nombre de este 
pueblo, acerca de quién debe irse y quién debe permanecer. Hemos dicho 
que cualquier decisión en relación a las reformas en Siria o cualquier 
acción política son decisiones sirias y no está permitido ni a EE.UU. ni
 a ningún otro Estado intervenir en ellas. Somos un Estado 
independiente, no aceptamos que nadie nos defina lo que tenemos que 
hacer, ni EE.UU. ni nadie. Por tanto esta probabilidad la determina el 
pueblo sirio. Uno va a las elecciones, se presenta como candidato y está
 la posibilidad de ganar o no. Entonces no se puede ir a esa conferencia
 y decidir de antemano algo que el pueblo no ha decidido. Otro aspecto: 
el país está en crisis y cuando el barco se encuentra en medio de la 
tormenta, renunciar es huir, entonces el capitán no huye. Lo primero es 
hacer frente a la tormenta, devolver el barco al lugar correcto y 
entonces se deciden las cosas. No soy una persona que rehúye la 
responsabilidad. 
-Francia, Gran Bretaña y el propio Kerry 
denunciaron que su ejército usó armas químicas, gas sarín, en contra de 
la población civil ...
-No debemos perder nuestro tiempo 
con esas declaraciones. Las armas químicas son armas de destrucción 
masiva. Dicen que las usamos en zonas residenciales. Si una bomba 
nuclear fuese arrojada sobre una ciudad y el saldo fuese diez o veinte 
personas, ¿acaso me creerían? El uso de armas químicas en zonas 
residenciales significa matar miles o decenas de miles en minutos. 
¿Quién podría ocultar semejante cosa?
-¿A qué atribuye esta denuncia   entonces?
-Cuando
 plantearon el tema de las armas químicas lo hicieron cuando los grupos 
terroristas las utilizaron en Aleppo en Khan al-Assal hace unos dos 
meses. Hemos recogido las pruebas: el misil usado y las sustancias 
químicas. Analizamos esas sustancias y enviamos una carta al Consejo de 
Seguridad para que envíe una misión verificadora. EE.UU, Francia y Gran 
Bretaña se vieron en una situación embarazosa y dijeron que querían 
enviar una misión que investigue sobre armas químicas en otras zonas 
donde alegan que fueron usadas. Lo hicieron para no investigar en dónde 
se produjo el hecho real. Un miembro de esa comisión, Carla del Ponte, 
anunció que los terroristas son quienes usan armas químicas pero ni la 
ONU prestó atención a esa declaración. 
-¿Cree que esta denuncia podría allanar el camino a una intervención militiar en Siria?
-Si
 este asunto se usa como preludio de una guerra contra Siria es 
probable. Nosotros no nos olvidamos de lo sucedido en Irak ¿Dónde 
estaban las armas de destrucción masiva de Saddam Hussein? Occidente 
miente y falsifica para desatar guerras, es su costumbre. Por supuesto 
cualquier guerra contra Siria no será fácil, no será una excursión. Pero
 no podemos descartar la posibilidad de que lancen una guerra.
-¿En qué se basa?
-Esto
 ocurrió ya de parte de Israel (los bombardeos). Es una probabilidad 
vigente especialmente despues que logramos golpear a los grupos armados 
en muchas zonas de Siria. Entonces dichos países encomendaron a Israel 
que hiciera esto para elevar la moral de los grupos terroristas. 
Suponemos que en algún momento se producirá algún tipo de intervención 
aunque sea limitada.
-Usted dice que controlan la situación 
pero mientras hablamos se escucha el estruendo de artillería en la 
periferia de la ciudad. 
-El término controlar o no 
controlar se usa cuando se libra una guerra con un ejército extranjero. 
Pero la situación es totalmente diferente. Los terroristas penetran en 
zonas dispersas, y huyen de un lugar al otro. Hay vastas zonas donde se 
mueven y es obvio que ningun ejército del mundo puede estar en cada 
rincón.
-¿Cree realmente que los norteamericanos cooperan con 
Qatar o Arabia Saudita para que tome el poder un régimen ultraislámico 
wahabita en Siria?
-A Occidente sólo le importan los 
gobiernos que le sean leales. Ellos quieren un gobierno servil que haga 
lo que ellos quieran independientemente de su forma. Pero lo sucedido en
 Afganistán refuta eso. Ellos apoyaron a los Taliban y el 11-S pagaron 
un precio altísimo. Lo peligroso de esto es que los estados wahabitas 
quieren difundir el pensamiento extremista en toda la población y en 
Siria nosotros tenemos un islam moderado y resistiremos a eso con todos 
los medios.
-En las elecciones presidenciales de 2014 ¿habrá 
observadores internacionales y se permitirá el libre acceso de la prensa
 mundial para cubrir ese evento?
-Para serle sincero, el 
tema de los observadores es una decisión del país pues una parte del 
pueblo no tolera la idea de que haya ese monitoreo por una cuestión de 
soberanía nacional. Y nosotros no tenemos confianza en Occidente para 
esa tarea. Si se acepta que haya observadores, serán de países amigos 
como Rusia o China por ejemplo.
-¿China?
- ...
-En
 la entrevista que Clarín le hizo en Buenos Aires, dijo con firmeza que 
rechazaba la idea de negar el Holocausto como sostiene Irán, ¿mantiene 
esa posición?
-Yo le pregunto por qué hablar del 
Holocausto y no de lo que ocurre en Palestina, del millón y medio de 
iraquíes asesinados. El Holocausto es una cuestión histórica que 
necesita una visión abarcadora y no ser usado como un asunto político. 
No soy un investigador de la historia para determinar lo exacto de este 
tema. Las cuestiones históricas dependen de quién las escribe, por eso 
la historia se falsea a veces.   
-¿Disculpe, pero existe alguna autocrítica que usted se formule?
-Es
 ilógico hacer autocrítica cuando se trata de sucesos enteros. Si uno ve
 una película no la critica antes de que finalice. Cuando el cuadro esté
 completo se verá qué corresponde o no criticar.
-Finalmente 
¿tiene usted información sobre el paradero de los periodistas James 
Foley, un norteamericano desaparecido hace 6 meses aquí, y del italiano 
Domenico Quirico de La Stampa, perdido hace un mes aproximadamente?
-Hay
 periodistas que ingresaron en Siria de forma ilegal en zonas donde 
están activos los terroristas. Ha habido casos donde las tropas 
militares han podido liberar a periodistas que estaban secuestrados. En 
todo caso cuando disponemos de información sobre cualquier periodista 
que ingresó ilegalmente, nosotros la transmitimos al país en cuestión. Y
 hasta el momento no tenemos ninguna información sobre los dos 
periodistas que usted men ciona.