Tuesday 28 June 2011

france, legalisation cannabis: 36% favorable

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http://www.francesoir.fr/actualite/societe/depenalisation-du-cannabis-francais-majoritairement-contre-111129.html

Débat sur la légalisation du cannabis

Dépénalisation du cannabis : Les Français majoritairement contre

Selon un sondage Ifop réalisé pour Sud-Ouest Dimanche, 63% des Français ne souhaitent pas que les drogues dites douces soient dépénalisées.

le 18 juin 2011

Alors que le député (PS) Daniel Vaillant a relancé le débat portant sur la dépénalisation du cannabis, un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche révèle que 63% des Français sont contre. En revanche, ils sont 36% à se prononcer plutôt favorablement à l’adoption de ce projet de loi. Les résultats de l’enquête mettent par ailleurs en évidence « trois lignes de clivage ». Le journal rapporte ainsi que si « les moins de 35 ans seraient aujourd’hui majoritairement favorables à une dépénalisation du cannabis (51% pour, 49% contre) », les « sympathisants de gauche » le sont beaucoup plus (48%) que ceux de droite (20% à l’UMP, 28% au FN). Les hommes sont, quant à eux, 40% à être pour la dépénalisation des drogues douces. Seulement 30% des femmes partagent cet avis.

Le débat

L'ancien premier flic du PS, Daniel vaillant, a rouvert le débat sur la légalisation du cannabis mercredi. Ministre de l'Intérieur sous le gouvernement Jospin, il est aujourd'hui redevenu député de Paris. Huit ans après sa déclaration fracassante dans un entretien à Libération, où il estimait que « la police avait mieux à faire que de courir après la fumette », il revient avec un rapport qui préconise la « légalisation contrôlée » du cannabis. Mais sa proposition ne fait pas l'unanimité, même au sein du PS. Pour preuve, elle ne sera même pas inscrite dans un contrat de gouvernement du PS en vue de 2012. Mais elle devrait seulement servir à un point de départ pour un grand débat public après la présidentielle.


http://www.francesoir.fr/actualite/politique/cannabis-divise-familles-111051.html

Le cannabis divise les familles

Daniel Vaillant, ministre de l’Intérieur de Lionel Jospin, prône la dépénalisation du cannabis. Cette mesure, traditionnellement portée par les écologistes, fait hurler la droite, et divise la gauche.

C’est un débat récurrent. Mené dès 2002 par Noël Mamère, alors candidat des Verts à l’élection présidentielle, il a rebondi cette semaine par la voix du député de Paris Daniel Vaillant, qui ne passe pas pour un « laxiste ». Dans un rapport remis mercredi au PS, le ministre de l’Intérieur de Lionel Jospin (2000-2002) estime qu’il est temps de « sortir de l’hypocrisie », et préconise « la légalisation contrôlée du cannabis ». « Il ne s’agit plus de prôner une abstinence illusoire mais de modérer la consommation des Français », explique-t-il. Parmi les mesures envisagées : « la reconnaissance rapide de l’usage thérapeutique du cannabis », la création d’une « filière nationale du cannabis inspirée de celle du tabac », une « production sous contrôle » ainsi qu’un « système de distribution sécurisé » calqué sur ceux de l’alcool et du tabac.

La direction du PS, visiblement embarrassée, a aussitôt botté en touche. « C’est un sujet trop sérieux pour que l’on prenne des positions tranchées », commente Martine Aubry, appelant à un « grand débat » en 2012. Si la gauche revient au pouvoir, « elle organisera une commission de consensus pour essayer de dégager des solutions », confirme Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée nationale. Pas question, donc, d’en faire un thème de campagne présidentielle. En coulisse, on assure que si la société française est « mûre » pour le mariage homosexuel, elle demeure farouchement opposée à la dépénalisation des drogues douces.

Ce combat-là est incarné à gauche par Jean-Pierre Chevènement. Prédécesseur de Vaillant au ministère de l’Intérieur (1997-2000), le président du Mouvement républicain et citoyen rappelle que « ce débat a déjà eu lieu à l’intérieur du gouvernement de la gauche plurielle : il opposait Bernard Kouchner, ministre de la Santé, et moi-même, qui y ai toujours été hostile ». Depuis, Manuel Valls a repris le flambeau. Le maire d’Evry (Essonne), chef de file des « sécuritaires » au PS, proteste contre le rapport Vaillant. « Quand on est de gauche, épris de liberté, on ne peut pas accepter l’idée de légaliser quelque chose qui crée de la dépendance, dit-il. Cela irait contre mes valeurs. » Moins virulente mais tout aussi ferme, Ségolène Royal se déclare « pas favorable à la libéralisation du cannabis tant qu’on n’a pas prouvé qu’on a mis tous les moyens pour démanteler les réseaux ».

Villepin et Le Maire pas d’accord

Cette position, commune à tous les candidats à la primaire socialiste, est un deuxième point de clivage avec les écologistes, après la question du nucléaire. La direction du PS, qui a ouvert les négociations jeudi en vue d’un accord électoral pour 2012, n’a pas encore abordé le problème. Mais Nicolas Hulot, Eva Joly et Cécile Duflot ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils étaient partisans d’une révision de la réglementation sur les drogues douces. « Une politique pragmatique, c’est une politique de légalisation », affirme la patronne d’Europe Ecologie-Les Verts, totalement d’accord avec le rapport Vaillant.

Ce dernier a d’ailleurs reçu un soutien étonnant. Alors que l’UMP (puisque quelques rares voix, telle celle de Maurice Leroy, se font entendre en sens inverse au centre) fait corps pour pourfendre le « projet Vaillant », Dominique de Villepin se démarque – une nouvelle fois – et propose, lui aussi, une dépénalisation du cannabis, qu’il souhaiterait voir sanctionner d’une simple « contravention ». « La contravention, c’est un message suffisant mais nécessaire, parce que la consommation de cannabis reste dangereuse », détaille l’ancien Premier ministre. Son ancien directeur de cabinet à Matignon, Bruno Le Maire, aujourd’hui ministre de l’Agriculture, ne cache pas son étonnement : « Il me surprend. En tout cas, moi je dis catégoriquement non à cette idée de “dépénalisation”, qui serait une véritable “abdication politique”. »


http://www.radicali.it/rassegna-stampa/piccoli-spacciatori-anche-loro-nellamnistia

«Piccoli spacciatori, anche loro nell'amnistia»

Franco Corleone
Il Manifesto
28/06/11

Sono passati cinque anni dall'approvazione della legge 49/2006 che con un colpo di mano di dubbia legittimità costituzionale (non bloccato dal Quirinale) portò indietro le lancette dell'orologio cancellando l'esito del referendum del 1993, cioè la depenalizzazione della detenzione di stupefacenti per uso personale. Per di più la nuova legge introdusse la tabella unica delle sostanze e la parificazione delle pene per tutte le droghe, leggere e pesanti: con la previsione di pesanti sanzioni (da sei a venti anni di carcere), l'aggravamento delle sanzioni amministrative per l'uso personale e una funesta commistione tra pena e cura.

Il fallimento della svolta ideologica e salvifica è testimoniato dai fatti: calano i sequestri di sostanze, cresce il numero delle persone segnalate all'autorità giudiziaria, aumenta il numero delle sanzioni amministrative, aumenta la percentuale dei tossicodipendenti in carcere sul totale dei detenuti, aumenta la percentuale dei tossicodipendenti sul totale degli ingressi; soprattutto aumenta in maniera esponenziale il numero dei ristretti per violazione dell'art. 73 (raddoppiano dal 2006 al 2010). Anche l'idea spesso propagandata da Giovanardi, secondo cui la recrudescenza penale sarebbe stata compensata dalla facilitazione delle alternative al carcere, si è dimostrata fallace tanto è vero che gli affidamenti continuano ad essere inferiori nel 2010 a quelli del 2006. Il quadro diventa ancora più allarmante se si considera l'esplosione del numero delle pendenze giudiziarie, la diminuzione degli interventi sociosanitari e delle presenze in comunità, le difficoltà in cui versano i servizi di riduzione del danno.

C'è un altro elemento da considerare. In Italia, la valutazione delle politiche sulle droghe non è certo incoraggiata. Negli ultimi anni la Relazione annuale è sempre più povera dì dati sensibili soprattutto sulle conseguenze penali e sulle presenze in carcere rendendo difficile una analisi del fenomeno. Per di più, alcuni dati forniti sui consumi e in generale la metodologia usata per calcolare la prevalenza dei consumi sono di dubbia validità.

L'anno scorso la Relazione ha fatto discutere per l'annuncio clamoroso di un crollo del 25% dei consumi life time di cannabis suscitando incredulità nella comunità scientifica. Per questo vanno superate le criticità del rapporto annuale per alcune proposte per consentire al Parlamento di approfondire gli elementi per una valutazione della legislazione esistente.

Grave si presenta quindi la scelta, di pura ispirazione ideologica, di contestare la politica di riduzione del danno non solo nella pratica quotidiana, ma addirittura in sede internazionale facendo assumere all'Italia il ruolo più arretrato nelle politiche sulle droghe. Questa scelta anti pragmatica comporta un processo di riduzione crescente delle risorse destinate all'inclusione sociale e un maggiore ricorso al carcere.

Il sovraffollamento nelle carceri ha raggiunto la cifra record di 68.000 detenuti e la metà di essi sono tossicodipendenti o consumatori o piccoli spacciatori. Questi dati rappresentano una vergogna non più tollerabile: da anni ormai chiediamo misure straordinarie per liberare le carceri da persone che non dovrebbero essere recluse in spazi angusti e fatiscenti dove la rieducazione e il reinserimento non sono neppure un mito, ma aspirazioni grottesche.

Marco Pannella ha chiesto drammaticamente un provvedimento di amnistia: è evidente che dovrebbe prevedere i reati previsti dall'art. 73 della legge antidroga. Alfano è d'accordo?

Thursday 16 June 2011

gheddafi: elezioni subito, puo candidarsi bhl

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http://www.corriere.it/esteri/11_giugno_15/cremonesi-intervista-figlio-gheddafi_d373b458-9791-11e0-83e2-2963559124a0.shtml


Saif Gheddafi : «Subito elezioni
E' l'unico modo indolore per uscirne»


Il figlio del Rais: «Ricucire con l'Italia? No, finchè ci sarà Berlusconi, lui e Frattini ci hanno tradito»

LORENZO CREMONESI
15 giugno 2011

TRIPOLI - «Elezioni, subito e con la supervisione internazionale. E’ l’unico modo indolore per uscire dall’impasse in Libia»: il momento più interessante dell’intervista l’altra sera nel cuore della capitale arriva a 14 minuti dal suo inizio. Sino a quel momento Saif al-Islam aveva ribadito le dichiarazioni già rilasciate alla stampa in passato e sbandierate in ogni occasione dalla propaganda della dittatura. «I ribelli agli ordini dei terroristi di Bengasi sono banditi, uomini di Al Qaeda, criminali. I loro capi sono traditori, che sino allo scoppio del caos il 17 febbraio erano legati a filo doppio a mio padre. Se non ci fosse l’ombrello Nato sarebbero stati sconfitti da un pezzo», afferma quasi meccanicamente. Ma è quando gli si chiede come pensa di uscire dall’impasse militare e dalla minaccia di violenze anche peggiori che lui avanza la formula di compromesso. «Andiamo alle urne. E vinca il migliore». Un messaggio nuovo di apertura alla comunità internazionale da parte del più politico tra i figli del Colonnello.

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Usciamo dal tunnel delle accuse reciproche. Lei sostiene che i ribelli vanno perseguitati come traditori. E loro replicano che tutta la vostra famiglia va processata, al meglio espulsa all’estero. La Nato sta dalla loro parte, godono di un crescente sostegno internazionale. Gheddafi è sempre più isolato, deve andarsene. Dove il compromesso?
«Elezioni. Si potrebbero tenere entro tre mesi. Al massimo a fine anno. E la garanzia della loro trasparenza potrebbe essere la presenza di osservatori internazionali. Non ci formalizziamo su quali. Accettiamo l’Unione Europea, l’Unione Africana, l’Onu, la stessa Nato. L’importante è che lo scrutinio sia pulito, non ci siano sospetti di brogli. E allora tutto il mondo scoprirà quanto Gheddafi è ancora popolare nel suo Paese. Non ho alcun dubbio: la stragrande maggioranza dei libici sta con mio padre e vede i ribelli come fanatici integralisti islamici, terroristi sobillati dall’estero, mercenari agli ordini di Sarkozi. Alla nostra gente non sfugge che lo stesso presidente del governo fantoccio a Bengasi, Mustafa Abdel Jalil, come del resto il loro responsabile militare, Abdel Fatah Younes, sono, al pari di tanti altri, uomini della vecchia nomenclatura, gente che è saltata sul carro delle rivolte all’ultimo minuto, miserabili profittatori, venduti. Erano ministri con Gheddafi e ora vogliono giocare la parte dei leader contro di lui. Ridicoli. Non li temiamo affatto. Sono fantocci di Parigi. Marionette incapaci di stare in piedi da sole».

I ribelli temono di essere assassinati, perseguitati, come del resto è avvenuto in 42 anni di dittatura a tanti membri dell’opposizione. Cosa offre per garantire la loro incolumità?
«Sono loro che hanno paura, non noi. Li conosco bene, uno a uno, sono stati con me nelle università straniere. Hanno goduto del mio programma di liberalizzazione negli ultimi dieci anni, di cui, si badi bene, non mi pento affatto. Il nostro rapporto è come quello tra il serpente e il topo che vorrebbero convivere nella stessa tana. Ci considerano il serpente. La soluzione? Dobbiamo essere tutti eguali: tutti serpenti, o tutti topi. E la via è quella delle urne».

Ma come li garantisce?
«Occorre pensarci. Dovremo cercare di mettere in piedi un meccanismo per garantirli. Nel periodo prima del voto si dovrà comunque elaborare la nuova costituzione e un sistema di media completamente libero. Credo in una Libia del futuro composta da forti autonomie locali e un debole governo federale a Tripoli. Il modello potrebbero essere gli Stati Uniti, la Nuova Zelanda o l’Australia. In questi ultimi mesi ho maturato una convinzione profonda: la Libia pre-17 febbraio non esiste più. Qualsiasi cosa accada, inclusa la sconfitta militare o politica dei ribelli, non si potrà tornare indietro. Il regime di mio padre così come si è sviluppato dal 1969 è morto e sepolto. Gheddafi è stato superato dagli avvenimenti, ma così anche Jalil. Occorre costruire qualche cosa di completamente nuovo».

E se le elezioni le vincono i dirigenti di Bengasi?
«Bravi. Tanto di cappello. Noi ci faremo da parte. Sono però certo della nostra vittoria. Sui poco più di cinque milioni di libici, almeno i due milioni residenti a Tripoli stanno con noi e anche a Bengasi godiamo della maggioranza. Semplicemente laggiù la gente non può parlare per paura di rappresaglie. Comunque, se dovessimo perdere, ovvio che lasceremo il governo. Rispettiamo le regole. Non mi opporrei neppure se venisse democraticamente eletto nostro premier l’intellettuale ebreo-francese Bernard-Henri Levy» (sorride per la battuta).

La pensa così anche suo padre dopo 42 anni di regime?
«Certo».

E, in quel caso, Gheddafi sarebbe pronto all’esilio?
«No. Non c’è motivo. Perché mai? Questo è il nostro Paese. Mio padre continua a ripeterlo. Non se ne andrà mai dalla Libia. Qui è nato e qui intende morire ed essere sepolto, accanto ai suoi cari».

A quel punto non sareste però voi a rischio di vendette? Andrete a cercare protezione tra qualche tribù fedele nel deserto?
«Staremo a Tripoli, a casa nostra. Nessuno di noi scappa. Sappiamo come difenderci».

L’Italia potrebbe avere un ruolo in questo processo di ricostruzione democratica?
«Non ora. Non sino a quando ci sarà Berlusconi al governo. Da quello che possiamo capire qui a Tripoli, il vostro premier è in difficoltà, pare inevitabile la sua prossima sconfitta elettorale. Bene. Non possiamo che gioirne. Lui e il ministro degli Esteri Frattini si sono comportati in modo abominevole con noi. Sino a tre mesi prima lo scoppio della ribellione venivano a inchinarsi e baciavano le mani a Gheddafi. Salvo poi voltare la schiena e passare armi e bagagli tra le file dei nostri nemici alla prima difficoltà. Vergogna!».

Che sarà dei contratti con l’Eni? Italia e Libia hanno una lunga storia di rapporti economici che va ben oltre i governi Berlusconi.
«Ovvio, e infatti separiamo nettamente la figura di Berlusconi dall’Italia. Apprezziamo le critiche alla guerra e contro la Nato avanzate dalle Lega. Guardiamo con interesse ai vostri partiti della sinistra. La Libia terrà un atteggiamento assolutamente diverso nei confronti di un’Italia senza Berlusconi».

E il petrolio?
«Non so. E’ prematuro parlarne. Per ora dobbiamo porre fine alla guerra, imporre la legge e l’ordine in tutto il Paese. Ma voglio essere franco. Da tempo Mosca guarda con interesse ai pozzi e alle infrastrutture Eni in Libia. Forse, ora i russi hanno una carta in più».

Pure, anche Mosca ultimamente ha perorato la causa dell’esilio di Gheddafi. Non la penalizzate?
«Lo so. Ma con Berlusconi è diverso. Si diceva vero amico di Gheddafi. Il suo tradimento brucia di più».

E allora, quale tra i governi stranieri potrebbe meglio aiutare la transizione verso il voto in Libia e nel contempo mediare con la Nato?
»La Francia. Abbiamo già avuto abboccamenti con Parigi, ma per ora senza seguito. Comunque, sono loro che impongono la politica del governo di Bengasi. E’ stato Sarkozy a volere più di tutti l’intervento Nato. Dunque a loro il compito di cercare una via d’uscita il meno cruenta possibile».

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Monday 6 June 2011

declassify interpretation of patriot act says senator

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http://www.wired.com/dangerroom/2011/05/secret-patriot-act/

There’s a Secret Patriot Act, Senator Says

Senator Ron Wyden
(Liz Lynch)

Spencer Ackerman
May 25, 2011

You think you understand how the Patriot Act allows the government to spy on its citizens. Sen. Ron Wyden says it’s worse than you know.

Congress is set to reauthorize three controversial provisions of the surveillance law as early as Thursday. Wyden (D-Oregon) says that powers they grant the government on their face, the government applies a far broader legal interpretation — an interpretation that the government has conveniently classified, so it cannot be publicly assessed or challenged. But one prominent Patriot-watcher asserts that the secret interpretation empowers the government to deploy ”dragnets” for massive amounts of information on private citizens; the government portrays its data-collection efforts much differently.

“We’re getting to a gap between what the public thinks the law says and what the American government secretly thinks the law says,” Wyden told Danger Room in an interview in his Senate office. “When you’ve got that kind of a gap, you’re going to have a problem on your hands.”

What exactly does Wyden mean by that? As a member of the intelligence committee, he laments that he can’t precisely explain without disclosing classified information. But one component of the Patriot Act in particular gives him immense pause: the so-called “business-records provision,” which empowers the FBI to get businesses, medical offices, banks and other organizations to turn over any “tangible things” it deems relevant to a security investigation.

“It is fair to say that the business-records provision is a part of the Patriot Act that I am extremely interested in reforming,” Wyden says. “I know a fair amount about how it’s interpreted, and I am going to keep pushing, as I have, to get more information about how the Patriot Act is being interpreted declassified. I think the public has a right to public debate about it.”

That’s why Wyden and his colleague Sen. Mark Udall offered an amendment on Tuesday to the Patriot Act reauthorization.

The amendment, first reported by Marcy Wheeler, blasts the administration for “secretly reinterpret[ing] public laws and statutes.” It would compel the Attorney General to “publicly disclose the United States Government’s official interpretation of the USA Patriot Act.” And, intriguingly, it refers to “intelligence-collection authorities” embedded in the Patriot Act that the administration briefed the Senate about in February.

Wyden says he “can’t answer” any specific questions about how the government thinks it can use the Patriot Act. That would risk revealing classified information — something Wyden considers an abuse of government secrecy. He believes the techniques themselves should stay secret, but the rationale for using their legal use under Patriot ought to be disclosed.

“I draw a sharp line between the secret interpretation of the law, which I believe is a growing problem, and protecting operations and methods in the intelligence area, which have to be protected,” he says.

Surveillance under the business-records provisions has recently spiked. The Justice Department’s official disclosure on its use of the Patriot Act, delivered to Congress in April, reported that the government asked the Foreign Intelligence Surveillance Court for approval to collect business records 96 times in 2010 — up from just 21 requests the year before. The court didn’t reject a single request. But it “modified” those requests 43 times, indicating to some Patriot-watchers that a broadening of the provision is underway.

“The FISA Court is a pretty permissive body, so that suggests something novel or particularly aggressive, not just in volume, but in the nature of the request,” says Michelle Richardson, the ACLU’s resident Patriot Act lobbyist. “No one has tipped their hand on this in the slightest. But we’ve come to the conclusion that this is some kind of bulk collection. It wouldn’t be surprising to me if it’s some kind of internet or communication-records dragnet.” (Full disclosure: My fiancée works for the ACLU.)

The FBI deferred comment on any secret interpretation of the Patriot Act to the Justice Department. The Justice Department said it wouldn’t have any comment beyond a bit of March congressional testimony from its top national security official, Todd Hinnen, who presented the type of material collected as far more individualized and specific: “driver’s license records, hotel records, car-rental records, apartment-leasing records, credit card records, and the like.”

But that’s not what Udall sees. He warned in a Tuesday statement about the government’s “unfettered” access to bulk citizen data, like “a cellphone company’s phone records.” In a Senate floor speech on Tuesday, Udall urged Congress to restrict the Patriot Act’s business-records seizures to “terrorism investigations” — something the ostensible counterterrorism measure has never required in its nearly 10-year existence.

Indeed, Hinnen allowed himself an out in his March testimony, saying that the business-record provision “also” enabled “important and highly sensitive intelligence-collection operations” to take place. Wheeler speculates those operations include “using geolocation data from cellphones to collect information on the whereabouts of Americans” — something our sister blog Threat Level has reported on extensively.

It’s worth noting that Wyden is pushing a bill providing greater privacy protections for geolocation info.

For now, Wyden’s considering his options ahead of the Patriot Act vote on Thursday. He wants to compel as much disclosure as he can on the secret interpretation, arguing that a shadow broadening of the Patriot Act sets a dangerous precedent.

“I’m talking about instances where the government is relying on secret interpretations of what the law says without telling the public what those interpretations are,” Wyden says, “and the reliance on secret interpretations of the law is growing.”

Thursday 2 June 2011

pedophilie: hubert vedrine, ministre francais

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http://www.voltairenet.org/article7502.html

1/06/1997

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Plusieurs affaires de pédophilie ont marqué les annales judiciaires française au cours des quinze dernières années. Le nom de Michel Caignet apparaît, à un titre ou un autre, dans toutes celles qui mettent en jeu des bandes organisées. Ce n’est pourtant qu’en 1996 qu’il a été appréhendé dans le cadre de " l’affaire Toro Bravo " et placé en détention provisoire à Fleury Mérogis.

À partir de 1989, j’ai régulièrement et vainement saisi le Parquet et le ministre de l’Intérieur des agissements de cette organisation de malfaiteurs. Paul Quilès étant ministre de l’Intérieur, un membre de son cabinet m’a indiqué de vive voix que Michel Caignet ne serait pas inquiété, ni pour ses activités néo-nazies, ni pour ses activités pédophiles, car il savait " rendre des services ". Devant mon obstination et celle de mes amis, Michel Caignet intenta une campagne de presse et diverses machination contre moi. Il fut en définitive condamné en diffamation à la suite d’une action intentée par mon avocat, Maître Antoine Comte.

Toujours à la recherche de photographies et de vidéos pornographiques de mineurs, Michel Caignet entra en contact avec le père Nicolas Glencross, qui lui faisait passer sa production par l’entremise du pasteur Joseph Doucé et peut-être aussi de l’abbé Maurice Balland. En 1990, le père Glencross fut arrêté et la police découvrit que son presbytère avait été transformé en studio de photographie. On saisit chez lui la plus importante collection de pornographie infantile connue en Europe, entre vingt et trente mille clichés qu’il avait réalisé. Un mois après, le pasteur Doucé disparut mystérieusement. Par aveuglement communautariste, les associations gays prirent la défense posthume de ce personnage, ignorant aussi bien son activité pédophile que sa collaboration à divers mouvements d’extrême droite en Europe, dont le MSI-DN en Italie. Il s’avéra qu’une section des Renseignements généraux espionnait illégalement le pasteur et se livrait à diverses manipulations. Le garde des Sceaux, Pierre Arpaillange, et le Pdg de la télévision publique, Philippe Guilhaume, furent contraints de démissionner, tandis que le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, était transféré à la Défense. Parmi les anomalies de l’enquête, il apparut qu’un autre service d’État écoutait une autre ligne téléphonique du pasteur Doucé. Par déduction, il s’agit vraisemblablement d’une écoute illicite du cabinet noir de l’Élysée. Quant à lui, le père Glencross décéda opportunément d’une crise cardiaque peu après sa sortie de détention préventive. Nul ne fit le lien entre les deux affaires jusqu’à ce que Bernard Violet publie une enquête à ce sujet, intitulée Mort d’un pasteur. Il révéla également que le presbytère du père Glencross à Saint-Léger-des-Vignes (Nièvre) servait de domiciliation à Hubert Vedrine, porte-parole de l’Élysée.

Un lourd secret mine la vie politique française depuis une quinzaine d’années. Il tourne autour de réunions sexuelles avec mineurs qui, selon nos informations, se seraient déroulées à Saint-Père, une petite commune de la Nièvre. Certains hommes politiques connus y auraient côtoyé des leaders d’extrême droite, chacun se protégeant mutuellement avant de se faire chanter. Les homosexuels qui, selon leurs affinités politiques, ont cru bénéficier de la sollicitude de quelques personnalités mitterrandiennes ou de cercles nationalistes n’ont été que des pions dans une partie d’échec qui les dépassait. Le procès de Michel Caignet et de soixante et onze de ses complices, qui s’ouvrira le 16 juin 1997 à Paris, ne devrait pas éclairer cette scène : les prévenus ne sont poursuivis que pour recel et trafic de cassettes pornographiques.

Thierry Meyssan

"Combat face au sida", numéro 8, avril-mai-juin 1997

L’infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay


Hubert Védrine


Ancien porte-parole de François Mitterrand (1988-1991) puis secrétaire général de l’Élysée (1991-1995), Hubert Védrine est ancien ministre des Affaires étrangères français (1997-2002). Il est président de l’Institut François Mitterrand.





http://dignitehumaine.ifrance.com/divers/reseaux/ado71.htm

Le réseau pédocriminel "Ado 71"

Le 10 mai 2000, le TGI de Mâcon a condamné Bernard Alapetite à trois ans de prison ferme pour diffusion de matériel pornographique mettant en scène des mineurs. Cinquante et un de ses clients ont été condamnés à des peines de deux à six mois de prison avec sursis pour " recel d'objets détenus à l'aide de corruption de mineurs ". Une dizaine d'autres prévenus ont été relaxés.

[En 1991, l'association Projet Ornicar, avait saisi le procureur de la République de Paris et le ministre de l'Intérieur des agissements d'un réseau d'exploitation sexuelle des mineurs actif en France, Belgique, Portugal, et dans certains pays de l'Est. En 1993, elle avait publié une plaquette, " L'Infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay " (cf. http://www.reseauvoltaire.net/fr7dossiers.htm) donnant les biographies des principaux responsables. Mais ce n'est qu'en 1998 que des instructions judiciaires étaient ouvertes et les responsables progressivement condamnés.

On ne peut que s'interroger sur les lenteurs de la justice, l'obstination des associations catholiques à agiter de fausses pistes, l'implication de tous les dirigeants de ces réseaux dans une organisation néo-nazie protégée par les services de l'OTAN. On peut aussi s'interroger sur l'absence d'audition par la justice d'Hubert Védrine, au domicile duquel fut découvert le plus important studio de pornographie infantile jamais trouvé en Europe, et sur la non-résolution de l'instruction pour enlèvement et assassinat du pasteur Joseph Doucé qui assurait la liaison entre le colocataire d'Hubert Védrine et le réseau criminel.]

source Réseau voltaire


Ado 71 : prison ferme et sursis pour les protagonistes

Le tribunal correctionnel de Mâcon a rendu hier son jugement concernant le trafic de cassettes pédophiles saisies en 1997 dans le cadre de l’opération Ado 71. Après dix-huit mois d’enquête, les gendarmes avaient effectué à l’époque, un vaste coup de filet très médiatisé : 814 perquisitions, 686 interpellations et 103 mises en examen. Lors du procès qui s’est déroulé du 13 au 17 mars, ce sont finalement 66 personnes, consommateurs présumés de documents pédophiles, qui ont défilé à la barre.

Verdict du tribunal : clef de voûte du trafic, Bernard Alapetite, poursuivi pour diffusion " d’objets obtenus à l’aide du délit de corruption de mineurs ", a été condamné à un emprisonnement de trois ans ferme - avec mandat d’arrêt à l’audience - assorti d’une privation de ses droits civiques. Associé d’Alapetite dans sa société d’édition de cassettes vidéo, Platypus, Patrick Morault écope pour sa part de quatre mois de prison avec sursis. Et deux réalisateurs d’un film " représentant des mineurs dans des situations pornographiques " ont des peines d’amende allant de 5 000 à 15 000 francs.

Bien avant leur interpellation dans le procès Ado 71, tous ces individus étaient connus des services de police. Le nom de Bernard Alapetite et de ses pairs revient dans d’autres affaires de pédophilie. Et notamment dans le réseau Toro Bravo, lié à l’extrême droite. La justice connaissait aussi les liens étroits d’Alapetite avec Manuel Vuillaume, un proche du pasteur Doucet assassiné en 1990.

Dans l’appréciation du tribunal sur l’affaire Ado 71, il y a donc les professionnels de la pédophilie, fournisseurs de cassettes et recruteurs d’enfants, animateurs d’un vaste trafic qui alimente des réseaux. Mais comment ? Avec qui et pour qui ? Cela reste à approfondir. Et puis, il y a les consommateurs amateurs, dont les 60 prévenus poursuivis pour détention de cassettes pédophiles. Le tribunal de Mâcon en a relaxé neuf. Tous les autres se voient infliger des peines de deux à six mois de prison avec sursis. À ces sanctions s’ajoutent pour certains, deux à cinq ans de privation de leurs droits civiques et familiaux et des amendes.

Hier, les parties civiles - dont trois associations de protection de l’enfance - étaient plutôt satisfaites du jugement du tribunal de Mâcon. " Cette affaire est une preuve de plus de l’existence des réseaux pédophiles ", estime Simone Chalon, présidente d’Enfance majuscule. " Restent les enfants filmés sur ces cassettes ? Tous sont des victimes et en danger. Qui sont-ils ? Où sont-ils ? Va-t-on enfin mettre les moyens nécessaires pour les retrouver ? "

France Berlioz

11/05/2000 l'Humanité

top panel says war on drugs cannot be won

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http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-13624303

2 June 2011

Global war on drugs has 'failed' say former leaders



Opiate use increased by 35% worldwide from 1998-2008, in spite of anti-drug efforts

The global war on drugs has "failed" according to a new report by group of politicians and former world leaders.

The Global Commission on Drug Policy report calls for the legalisation of some drugs and an end to the criminalisation of drug users.

The panel includes former UN Secretary General Kofi Annan, the former leaders of Mexico, Colombia and Brazil, and the entrepreneur Sir Richard Branson.

The White House rejected the findings, saying the report was misguided.

The 19-member commission includes the former US Federal Reserve chairman Paul Volcker, the former President of Colombia Cesar Gaviria, and the current Prime Minister of Greece George Papandreou.

"The evidence overwhelmingly demonstrates that repressive strategies will not solve the drug problem, and that the war on drugs has not, and cannot, be won”

The panel also features prominent Latin American writers Carlos Fuentes and Mario Vargas Llosa, the EU's former foreign policy chief Javier Solana, and George Schultz, the former US Secretary of State.

'No harm to others'

Their report argues that anti-drug policy has failed by fuelling organised crime, costing taxpayers millions of dollars and causing thousands of deaths.

It cites UN estimates that opiate use increased 35% worldwide from 1998 to 2008, cocaine by 27%, and cannabis by 8.5%.

The authors criticise governments who claim the current war on drugs is effective:

"Political leaders and public figures should have the courage to articulate publicly what many of them acknowledge privately: that the evidence overwhelmingly demonstrates that repressive strategies will not solve the drug problem, and that the war on drugs has not, and cannot, be won," the report said.

Instead of punishing users who the report says "do no harm to others," the commission argues that governments should end criminalisation of drug use, experiment with legal models that would undermine organised crime syndicates and offer health and treatment services for drug-users.

It calls for drug policies based on methods empirically proven to reduce crime and promote economic and social development.

The commission is especially critical of the US, saying it must abandon anti-crime approaches to drug policy and adopt strategies rooted in healthcare and human rights.

"We hope this country (the US) at least starts to think there are alternatives," said the former Colombian President Cesar Gaviria.

"We don't see the US evolving in a way that is compatible with our (countries') long-term interests."

The office of White House drug tsar Gil Kerlikowske rejected the panel's recommendations.

"Drug addiction is a disease that can be successfully prevented and treated," said a spokesman for the Office of National Drug Control Policy.

"Making drugs more available - as this report suggests - will make it harder to keep our communities healthy and safe."


Analysis

It is a damning indictment. The group of world leaders, including former Presidents of Mexico and Colombia which are blighted by the trade in illegal drugs, says urgent changes are overdue.

Their report says current policies to tackle drug abuse and the crime that preys on it are clearly not working, but result in thousands of deaths and rampant lawlessness.

It calls for an end to the 'criminalisation, marginalisation and stigmatisation of people who use drugs but who do no harm to others'.

The leading international figures behind the report do not pull their punches. They say sensible regulation of drugs is working in some countries but they accuse many governments around the world of pretending that the current war on drugs is effective when they know it isn't.

Drugs need to be decriminalised, they say, and addicts need to be treated as patients, not villains.